Tant que l’on est en vie et en bonne santé, tout rêve est encore réalisable. La preuve nous vient des Etats-Unis, où Joe Biden, vient enfin d’être élu président, à l’âge de 77 ans, après deux tentatives infructueuses et huit ans à la vice-présidence sous Barack Obama.
Le président Donald Trump avait beau le railler pendant sa campagne en le qualifiant de «Joe, l’endormi» ; c’est bien sur lui que la majorité des Américains de l’intérieur et de l’extérieur ont porté leurs choix pour présider aux destinées de leur pays pour les quatre prochaines années.
En effet, les derniers chiffres de l’élection présidentielle américaine du 4 novembre crédite désormais Joe Biden, candidat démocrate, de 290 grands électeurs car les grands électeurs de l’Arizona et de Nevada viennent de tomber dans son escarcelle, lui qui a remporté samedi la rude bataille électorale de la Pennsylvanie (20 grands électeurs) ; ce qui lui a ouvert un boulevard sur la Maison Blanche devant le candidat républicain et président sortant, Donald Trump, qui refuse toujours de reconnaître sa défaite.
Sans attendre le geste de beau perdant de Trump, ils sont nombreux les dirigeants mondiaux qui ont déjà adressé leurs félicitations au nouveau président élu Joe Biden, tournant ainsi la page trumpiste.
En Afrique, le président nigérian Mahamadu Buhari et le Premier éthiopien Abiy Ahmed sont les premiers africains à féliciter le futur locataire de la Maison Blanche.
Sur le départ, le président nigérien Mahamadou Issoufou a aussi adressé ses vives félicitations au président Biden et sa vice-présidente Hamala Harris, leur souhaitant plein succès dans leurs nouvelles fonctionnant et espérant un renforcement de la coopération nigéro-américaine.
Dans les futurs rapports américano-africains, Joe Biden aura certainement à cœur de marcher dans les traces de Barack Obama dont il a été 8 ans vice-président.
Sous Obama, il y avait eu notamment ce sommet Etats-Unis – Afrique tenu les 4 et 6 août 2014 à Washington. L’on se rappelle de la fameuse phrase de l’ancien président américain qui a fait couler, à l’époque, beaucoup d’encre et de salive : «L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais d’institutions fortes».
Philippe Martin
Burkina Demain