Chez Me Ambroise Segui Farama, la conquête du pouvoir d’Etat dans le cadre de la présidentielle du 22 novembre 2020 s’inscrit radicalement dans une rupture. Ce sera, a-t-il assuré, lors du lancement de sa campagne le 31 octobre 2020 à Loropéni, dans le sud-ouest du pays, avec un programme révolutionnaire anti impérialiste et panafricain.
Me Ambroise Segui Farama, candidat de l’Organisation des peuples africains (OPA BF) à la présidentielle burkinabè de 2020, est bien décidé à apporter la rupture dans la gestion des affaires du pays s’il est élu au soir du 22 novembre 2020, jour du scrutin présidentiel.
Il promet la rupture avec le pouvoir Roch Kaboré qu’il a servi pendant un temps en tant que cadre de l’UNIR/PS, parti membre de l’Alliance de la majorité présidentielle.
Ainsi, sur l’épineuse question du terrorisme dans le pays, Me Kam assure : «Nous avons la solution pour libérer le peuple burkinabè du terrorisme».
Le 2 novembre Me Kam était Gaoua, chef-lieu de la région où il a martelé le discours de changement : «J’attends de mes militants une mobilisation sincère et désintéressée. Sincère en ce sens qu’il ne faut pas jouer à la trahison désintéressée parce que nous n’avons pas les moyens à leur donner mais qu’ils aillent dire à la population que nous avons un programme socioéconomique qui va assurer la paix et la sécurité ».
Olloh Kambiré
Burkina Demain