La commémoration du 22e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons, c’est le dimanche prochain, alors que le dossier judiciaire n’a pas encore abouti. Face à la presse ce lundi 7 décembre 2020 à Ouagadougou, le collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) et la coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) ont réaffirmé leur engagement à faire en sorte que ledit dossier connaisse un aboutissement.
«Face aux tergiversations et obstacles dressés par les régimes successifs sur les dossiers pendants, poursuivons avec détermination, la lutte pour la vérité et la justice pour Norbert Zongo et ses compagnons et pour toutes les victimes de crimes de sang».
C’est sous ce thème que le collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) et la coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) vont commémorer cette année le 22e anniversaire de l’assassinat du Norbert Zongo et de ses compagnons.
Les responsables des deux organisations de défense des droits humains ont réaffirmé ce lundi au cours d’un point de presse leur détermination à faire en sorte que le dossier connaisse un aboutissement, malgré la lenteur ambiante.
Pour le président du collectif, Chrysogone Zougmoré, et les autres conférenciers dont Bassolma Bazié, la quête de justice et de vérité du peuple burkinabè reste intacte».
Pour ce faire, ils prévoient plusieurs manifestations pour cette commémoration du 22e anniversaire de la disparition de Norbert Zongo et de ses compagnons.
Il y aura conférences, meetings, aussi bien à Ouagadougou qu’à l’intérieur du pays ; des recueillements et des dépôts de gerbes de fleurs dans les cimetières, ports de deuil.
Bref, et quand les conférenciers parlent de quête de justice, il ne s’agit pas seulement de Norbert Zongo et de ses 4 compagnons d’infortune car, il s’agit aussi des autres dossiers de crimes de sang que sont notamment ceux de l’insurrection population de fin octobre 2014, de la résistance contre le putsch du 16 septembre 2015, ainsi que de Flavien Nébié, Flavien Nebié, Dabo Boukari ou Cissé Fahadou.
Aziz Yoda
Burkina Demain