Fin à Accra de l’atelier de renforcement des capacités des responsables de communication des institutions de régulation du secteur de l’énergie des Etats membres de la CEDEAO sur la mise en œuvre du marché régional de l’électricité. Pour les participants, ce fut une véritable école tant les présentations et les échanges d’expériences ont été instructives à plus d’un titre pour les uns et les autres.
Au vu de la qualité des présentations et des échanges d’expériences, les responsables de communication des institutions de régulation du secteur de l’énergie des Etats membres de la CEDEAO sont plus aptes aujourd’hui à jouer leur partition dans la mise en œuvre du marché régional de l’électricité. En effet, l’atelier de renforcement des capacités qu’a organisé l’Autorité de régulation régionale de l’électricité (ARREC) du 14 au 18 décembre 2020 à Accra leur a permis de mieux cerner les tenants et aboutissants, les défis à relever en termes de communication au sein des instances de régulation en vue d’une mise en œuvre réussie du marché régional de l’électricité.
7 présentations importantes délivrées
Les participants au présent atelier ont eu droit à 7 présentions : -Justification du marché régional de l’électricité de la CEDEAO ; -Défis pour les infrastructures de transport et de distribution ; -Capacité de transport et attribution de la capacité de transport disponible; -Règlement des différends du marché régional de l’électricité de la CEDEAO ; -Séparation comptable et développement du marché ; -Justification de la régulation du tarif d’électricité ; -La méthodologie tarifaire.
Besoin de financements de 129 milliards de dollars
Des présentations assurées par Dr Haliru Dikko, MM. Aly Mar Ndiaye, Oumar Bangoura et Elisha Yawovi Negbegble, respectivement membre économiste et membre ingénieur du conseil de l’ARREC, puis expert juriste et expert électricien à l’ARREC. De ces présentations, il ressort que le succès dans la mise en œuvre du marché régional requiert une même compréhension des questions de la régulation, notamment du transport et de la distribution de l’électricité. Cela requiert naturellement d’importants financements qui restent l’un des principaux défis à relever. Une récente étude de l’Union Africaine évalue les besoins de financement pour atteindre les objectifs de développement dans l’espace CEDEAO à 129 milliards de dollars, soit 71 milliards pour la production et 58 milliards pour le transport et la distribution.
Remerciements de l’ARREC aux communicateurs
Pour agir avec plus efficacité dans leur domaine de compétence, les communicateurs ont convenu d’un certain nombre de dispositions, à savoir : la création des liens directionnels sur les sites web des régulateurs ; l’animation d’un bulletin d’information et enfin l’organisation de fora. Fort de ces engagements importants des communicateurs, le conseiller Dr Haliru Dikko, a adressé à la clôture, en l’absence du président de l’ARREC empêché, ses remerciements aux participants pour l’intérêt qu’ils ont accordé à cette formation. Il a particulièrement apprécié leur assiduité tout au long des 4 jours de formation. Il les a invités à rester disponibles pour accompagner l’ARREC dans sa mission d’information et de communication sur les enjeux du marché régional de l’électricité.
Grégoire B. Bazié Burkina Demain