L’on en sait un peu plus sur la santé du Burkina Faso. Après plusieurs semaines d’entretiens et d’examens en laboratoire, le Docteur Zéphirin Diabré, ministre d’Etat, chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, a livré à la presse, ce jeudi, les résultats assortis d’une ordonnance, en bonne et due forme.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est loin d’être flatteur, le diagnostic sur la situation nationale livré ce jeudi à la presse par Zéphirin Diabré, ministre d’Etat, chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale.
«145 dossiers de crimes de sang ; 1671 conflits fonciers, 169 conflits communautaires, 33 conflits interreligieux, etc. », peut-on lire sur dans les résultats des examens menés par Docteur Zéphirin Diabré.
Si le pronostic vital du pays n’est pas encore engagé, l’heure est quand même grave devant un tableau aussi explosif, une poudrière sociopolitique.
Et Docteur Diabré de prescrire «un nouveau pacte républicain» pour que le Burkina Faso s’en sorte.
Tout le monde devrait à présent être édifié de la réalité sur le front de la réconciliation nationale. Pour ceux qui en doutaient encore, il y a vraiment matière à réconciliation dans ce pays.
Vivement que la Réconciliation soit pour que le Burkina Faso reparte véritablement de bon pied !
Le diagnostic et le contenu de l’ordonnance étant maintenant connus, restent maintenant à savoir quelles stratégies et plans développer pour honorer cette volonté politique affichée au plus haut niveau de l’Etat de réconcilier les Burkinabè.
Affaire à suivre…
Martin Philippe
Burkina Demain