A l’occasion de la célébration du 8 mars, Journée internationale de la femme, Badosa, dédie depuis le Canada où il réside, ce poème à sa défunte mère «partie si tôt», ainsi qu’à toutes les mamans qui se sacrifient pour la réussite de leurs enfants. Lisez plutôt !
«Partie si tôt maman, encore besoin de toi !
A l’occasion, du 8 mars, je dédie ce texte poétique à toutes les mamans qui se sacrifient pour la réussite de leurs enfants. Malheureusement, certaines sont parties très tôt sans jamais goûter aux petits succès de leurs enfants.
Maman, je suis allé chercher mon premier salaire
J’ai pensé à tous nos efforts et notre galère
Et là m’est revenue ma promesse d’antan :
Mon premier salaire sera à toi Maman!
Je pleure à l’idée que tu es partie
Sans voir combien ton fils a bien grandi
Je pleure ton départ si tôt à l’hiver, quelle galère!
Pour ne jamais goûter à l’automne, mon salaire!
Mes souvenirs s’inondent de toi, oh mère
Et me tombe des yeux toute une mer
Ton absence et le vide sont très amers
Oui, je n’ai pas pu te remplacer chère mère
Je pense à toi partie pour toujours
Maman à moi, je te cherche partout
Je te rêve si près de moi
J’ai encore besoin de toi plus près de moi
Je pense à toi, Maman de moi!
Depuis que tu es partie si loin
Je ne fais que te chercher dans tous les coins
En tout temps, je veux compter sur toi
Reviens maman, Maman à moi!
Au prix de mes sueurs et de tes conseils,
On pourra manger à notre faim grâce à mes paies
On pourra se permettre de vivre sous un bon toit
J’ai encore besoin de toi : reste dans ma vie!
Depuis ton départ, la vie m’a joué des tours
Et souvent, j’ai pris de grands coups
Tes conseils et ces épreuves m’ont aguerri!
Depuis que tu es vraiment partie
J’ai aussi fait beaucoup de paris
Et j’ai gagné certains de nos vœux
Restent pourtant des défis nombreux
Après que tu es partie physiquement
J’ai pu m’offrir d’autres vêtements
En vérité, je les trouve moins beaux
Quand comparés à tes sacrifices et cadeaux!
Oh ce plus beau cadeau de toi : m’inscrire à l’école!
Tu sais, j’apprends encore des choses à leur école
Mais, j’ai encore besoin de tes mots pour m’équilibrer la tête
Encore, graver en tête ces mots : sois sage et te prends pas la tête !
La vie n’est plus la même
Où cela nous mène?
Moins de pain et trop de peine à travers le monde
Que de gros maux qui affectent notre petit monde
Il me manque souvent un peu de pain
Comme appris de toi, jamais je ne me plains
Où que j’aille, l’on me rend ta générosité, en fait!
Et je garde aussi ton goût pour le travail bien fait.
Merci pour tout, Maman à moi!
Par BADOSA»