Le 9 février dernier, le ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de la ville a procédé à la suspension du traitement des dossiers de promotion immobilière. Une décision qui n’avait pas été du goût de certains acteurs du secteur. Aujourd’hui, l’eau semble avoir coulé sous le pont au sortir de la conférence de presse animée ce vendredi 12 mars 2021 à Ouagadougou par les promoteurs immobiliers, désireux de clarifier les choses.
Conjointement animée par les Associations des promoteurs immobiliers du Burkina (APIB), l’Union nationale des promoteurs immobiliers du Burkina (UNAPIB) et le syndicat des promoteurs immobiliers du Burkina (SYNAPIB), la conférence a eu pour objet de :<<rassurer l’opinion publique nationale et internationale du non arrêt de l’exercice de leurs activités par le ministère de l’urbanisme>>. Les promoteurs immobiliers, par cette sortie, disent s’inquiéter du fait que la note circulaire du ministre Bénéwendé Stanislas Sankara ait été mal interprétée.
Car selon eux, la circulaire fait cas d’une <<suspension temporaire>> et non d’un arrêt définitif. En ce sens, les conférenciers rassurent l’opinion publique :<<nous les promoteurs immobiliers continuons de travailler>>. Ainsi, admettant que la démarche du ministre peut entraver provisoirement la validation des dossiers en cours de traitement, les promoteurs pensent cependant que cette décision n’empêche pas les activités de promotion immobilière de se poursuivrent en toute liberté.
La note circulaire, plutôt que d’inquiéter, est même bien accueillie par les promoteurs immobiliers. C’est le cas pour Roger Nikiéma, président de l’APIB, qui a salué cette décision du ministre. A l’en croire, les promoteurs immobiliers ont eux-mêmes demandé à un moment, qu’il y ait un inventaire sur les différents dossiers non traités au sein du ministère. Ainsi, selon lui, non seulement les promoteurs sont unis, mais aussi accompagnent l’élan du ministre de l’urbanisme.
A l’issue de cette conférence, les organisateurs ont tenu à réaffirmer leur disponibilité à accompagner le gouvernement dans sa politique de construction de logements et aussi pour l’apurement du passif foncier, de même que les opérations de restructurations.
Aziz Yoda
Burkina Demain