En plus de la route, la liaison Ouaga-Téma se fera aussi à l’avenir par le chemin de fer, Et à en croire les ministres Vincent T. Dabilgou et John Peter Amewu’s, respectivement ministre burkinabè des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière et ministre ghanéen du développement du chemin de fer ; les discussions sont suffisamment avancées.
«Les deux parties vont entamer les négociations finales et dès le premier trimestre de l’année 2022, les travaux de démarrage vont proprement commencer», Vincent T. Dabilgou, ministre burkinabè des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière. «Nous sommes fiers de dire que le projet est en cours et la première étape technique a été exécutée avec satisfaction», John Peter Amewu’s, ministre ghanéen du développement du chemin de fer.
Ce sont là des propos rassurants des ministres burkinabè et ghanéen sur le projet d’interconnexion ferroviaire Téma-Ouagadougou au cœur d’une conférence de presse conjointement animée ce jeudi à Ouagadougou.
D’un coût global de 4,7 milliards d’euros, le projet une fois réalisé, devrait faciliter les échanges commerciaux entre le Burkina Faso et le Ghana à travers des services efficaces de fret et de transport de passagers. Les projections en demande de trafic passagers sont estimées entre 2 et 3 millions de passagers par an.
Quant au fret, les prévisions de transport se chiffrent entre 7 et 17 millions de tonnes l’an. En outre, l’on attend du projet des emplois directs et indirects de l’ordre de 30 000 postes pendant la phase de construction.
Aziz Yoda
Burkina Demain