La semaine sainte qui a commencé ce dimanche, ressemble à bien des égards à celle de l’année dernière dans les églises catholiques du Burkina et du Niger ; Coronavirus oblige. En effet, des actes ou gestes interdits à l’annonce de l’apparition de la pandémie en mars 2020, restent encore d’actualité. C’est par exemple les salutations, le baiser de la paix, les accolades, etc.
Après plus d’un an d’interdiction, les prêtres, les fidèles catholiques s’y sont déjà habitués. Aucun prêtre ne donne encore le baiser de la paix. De même, aucun fidèle ne salue encore son voisin, sa voisine et vice-versa. Tout se passe dans le respect des signes des évêques de la conférence épiscopale Burkina-Niger.
Relâchement au niveau du port du masque
Cela dit, il faut noter toutefois qu’il n’y a plus de rigueur par rapport au port du masque. L’on constate un certain relâchement dû probablement à la réduction du nombre des cas confirmés.
Comparée à l’année dernière où les églises étaient vides, en cette période de la semaine sainte et même bien avant, les églises sous nos cieux ont retrouvé leurs mondes d’avant la Covid-19.
Christian Tas
Burkina Demain