C’est fait. Mohamed Bazoum est le nouveau président élu du Niger. Il a été officiellement installé dans ses fonctions de chef de l’Etat ce 2 avril 2021 à Niamey au cours d’une cérémonie à laquelle ont participé plusieurs chefs d’Etat de la région dont le président Roch Marc Christian Kaboré. A 61 ans, il devient le dixième président du pays depuis son accession à l’indépendance en 1960.
Vainqueur de l’élection présidentielle du 21 février avec plus de 55 % des voix, Mohamed Bazoum est officiellement depuis ce 2 avril 2021, le nouveau président du Niger. En effet, Il a été installé ce jour même dans ses fonctions de chef de l’Etat à Niamey au cours d’une cérémonie au Centre international de conférence Mahamat Gandhi de Niamey, en présence de nombreux présidents de la région dont le président Roch Marc Christian Kaboré. A 61 ans, il devient le dixième président du pays depuis son accession à l’indépendance en 1960.
Conformément à l’article 50 de la Constitution du Niger, le président entrant a prêté serment sur le Coran en ces termes : « Nous jurons solennellement sur le Livre Saint, de respecter et faire respecter la Constitution, que le Peuple s’est librement donnée, de remplir loyalement les hautes fonctions dont nous sommes investis… ».
Défi sécuritaire à relever pour le président investi
Entre autres défis qui attendent le nouveau président nigérien fraîchement investi figure la lutte contre le terrorisme, avec notamment la multiplication des attaques contre des civils ces dernières semaines. La dernière attaque perpétrée le 21 mars, a fait quelques 141 morts dans trois villages touareg et campements environnants. De ce point de vue ; son prédécesseur Mahamadou Issoufou lui lègue un Etat en grandes difficultés, y compris politiques.
Le candidat de l’opposition, l’ancien président Mahamane Ousmane continue de rejeter les résultats du second tour remporté par Mohamed Bazoum à hauteur de 55,75% des voix, selon le Conseil constitutionnel. C’est dans ce contexte que le pouvoir sortant a annoncé avoir déjoué une tentative de putsch le 30 mars dernier. Malgré tout, Bazoum s’est voulu rassurant et déterminé à assumer ses obligations de chef de l’Etat, garant qu’il est désormais de la sécurité de ses compatriotes, excluant pour l’heure toute négociation avec les terroristes.
Grégoire BAZIE
Burkina Demain