Doudoulcy, village de la commune rurale de Didyr, province du Sanguié, dispose désormais d’un centre communautaire. Baptisé Centre Communautaire Badiou Bado, du nom du défunt père du généreux donateur, Niambouè Albert Bado, valeureux fils du village travaillant aux Etats-Unis d’Amérique ; l’infrastructure a été officiellement inaugurée ce samedi 10 avril 2021, en présence des forces vives de la localité.
Doudoulcy, village de la commune rurale de Didyr, province du Sanguié, dispose désormais d’un centre communautaire.
Baptisé Centre Communautaire Badiou Bado, le joyau a son histoire qui remonte à la tendre enfance du généreux donateur, Niambouè Albert Bado, valeureux fils du village résidant et travaillant aux Etats-Unis d’Amérique.
L’inauguration de l’édifice ce 10 avril 2021 a mobilisé toutes les forces vives du village, en fête à l’occasion de l’heureux évènement.
Offrir un lieu de rencontre, d’apprentissage, de formation
Par ce don d’un coût global de 15 millions de francs, Niambouè a voulu ainsi doter son village natif d’une infrastructure à même de servir de lieu de rencontres, d’apprentissage, de formations, de sensibilisation. La réalisation de l’infrastructure lui permet aussi de rendre un hommage à son défunt père.
Equipé d’une vingtaine de tables-bancs et doté d’un système d’éclairage solaire par Niambouè Albert Bado, le Centre Communautaire Badiou Bado fait office d’élément essentiel dans le dispositif de développement de Doudoulcy, qui en était dépourvu.
«Un grand rêve réalisé», «un grand pas»
Pour la représentante des femmes, c’est un grand rêve qui se réalise. Un pas important dans la marche du village vers le développement, à entendre les orateurs qui se sont succédé à la tribune : du chef de Doudoulcy Bapio Etienne Bazié au conseiller Jean Hubert Bazié en passant par le représentant des ressortissants à Ouagadougou et ailleurs Pasteur Philippe Bassolé, les représentants des jeunes, des femmes.
Bref, tous ont salué à sa juste valeur l’avènement du centre communautaire qui les comble à plus d’un titre.
Mais, l’occasion faisant le larron, un certain nombre doléances cruciales ont été exprimées.
Ces doléances concernent notamment l’accès à l’eau potable ; à la santé -bien qu’étant enclavé par des marigots et inaccessible pendant la saison des pluies, Doudoulcy ne dispose toujours pas de formation sanitaire-.
Absence de moulin : augmentation de corvée des femmes
Autres préoccupations importantes soulevées : le manque de renforcement des capacités des habitants sur des filières comme l’élevage ou l’absence de moulin, augmentant ainsi la corvée des femmes dans leur devoir d’assurer l’alimentation des familles.
Les doléances formulées ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd.
Le généreux donateur n’entend pas s’arrêter en si bon chemin mais se garde à ce stade de faire des promesses.
De leurs côtés, les autres ressortissants du village se disent prêts à suivre ce bon exemple donné par leur frère Albert. Pour les populations de Doudoulcy, l’espoir est donc permis.
Ozambouè Bazié
Burkina Demain