Quatre ans après sa création officielle, le Haut conseil du dialogue social (HCDS) du Burkina Faso s’ouvre aux acteurs médiatiques par une formation des journalistes sur le dialogue social. Du 12 au 14 avril 2021, les participants vont mieux appréhender le concept du dialogue, sa pratique au sein du HCDS, les acteurs, les résultats enregistrés.
Mais, que faut-il comprendre par dialogue social ? Pour Salifou Sangaré, vice-président du HCDS qui a présidé l’ouverture de la formation, il doit être rigoureusement compris comme un processus d’échange et de communication par lequel les acteurs du monde du travail s’entendent pour gérer au mieux leur intérêt
De ses explications, l’on retient que le dialogue social diffère des autres processus qui ont recours aussi à la médiation comme mode opératoire, à l’image du dialogue civile pratiqué au niveau du Haut du conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN). Le dialogue social implique généralement des structures ou organisations professionnelles du travail (syndicats), les organisations du patronat et ou du gouvernement.
Au terme des communications délivrées, il ressort que l’existence du HCDS est une avancée notable dans la pratique du dialogue social au Burkina Faso en ce sens qu’il permet de mener au quotidien le dialogue, de prévenir les conflits et d’assurer une certaine paix entre les acteurs du monde du travail.
«Il n’y a pas de crise où HCDS n’intervient pas, ne donne pas son avis. Malgré ce qui se dit ça et là, il y a des îlots de prospérité en matière de dialogue social au Burkina Faso», a assuré Dr Salifou Sangaré dont la communication a porté sur le thème : «Le dialogue social : notion et pratique». La première communication livrée par le vice-président Jean Baptiste Yaméogo, a porté sur l’historique du Haut conseil du dialogue social.
Martin Philippe
Burkina Demain