Une nouvelle semaine a commencé ce lundi au Burkina Faso, après cette semaine dernière marquée par deux évènements majeurs : le remaniement gouvernement et la marche-meeting de l’opposition. Les deux semblaient répondre à une même préoccupation : plus de sécurité pour les Burkinabè, notamment ceux du Sahel, de l’Est, du Centre-Nord, théâtres ces dernières semaines de meurtrières attaques terroristes dont celle de Solhan (160 morts).
Maintenant que les deux évènements ont eu lieu, place doit être faite maintenant aux actions concrètes. ‘’Si les lignes ne bougent pas sur le front sécuritaire, la prochaine marche-meeting, ce sera pour demander la démission du Président du Faso », a martelé Eddie Komboigo lors de la marche-meeting du samedi 3 juillet.
’’Ce qui a déjà été fait par l’exécutif n’est que la face visible de l’iceberg qui va être pris comme mesures face à la situation’’, a indiqué dimanche un baron du parti au pouvoir, Abdoulaye Mosse pour ne pas le citer.
Comme quoi, toutes les conditions semblent réunies pour faire bouger les lignes sur le front sécuritaire. Les habitants de Madjori dans le Kompienga attendent une réaction rapide des autorités. A défaut, certains, notamment les membres de l’association des ressortissants de la commune, animateurs d’une conférence de presse ce lundi, réclament ni moins, ni plus que des «armes pour se défendre» devant les terroristes qui ont littéralement pris le contrôle de leur localité.
Burkina Demain