Dans sa démarche de consultations sans exclusive dans le cadre de la revue à mi-parcours de son Cadre de partenariat 2018-2023 avec le Burkina Faso ; la représentation résidente de la Banque mondiale a eu des échanges avec les représentants des médias ce jeudi 15 juillet 2021 à son siège à Koulouba.
Les échanges ce jeudi entre la représentante résidente de la Banque mondiale Burkina Faso, Maïmouna Mbow Fam, ses collaborateurs et les représentants des médias s’inscrivent dans le cadre des consultations engagées par l’institution de financement du développement avec différents acteurs nationaux dans la perspective de la revue à mi-parcours de son Cadre de partenariat 2018-2023 avec le Burkina Faso.
A entendre les initiateurs, la rencontre a été voulue pour avoir l’avis et les recommandations des Hommes de médias sur l’action dans les deux années à venir de la Banque mondiale au Burkina Faso. Cela dans un souci de plus d’efficacité, en tenant compte du contexte sécuritaire et de la Covid-19 qui a entraîné une baisse de 6 à 2% de la croissance économique et fait progresser la pauvreté dans le pays, avec 400 000 pauvres supplémentaires en fin 2020.
Des réformes dans la passation de marchés publics
A entendre la chargée des opérations principales de la Banque mondiale Burkina Faso, Mariam Diop, la survenue de la Covid-19 et le problème sécuritaire n’ont pas permis une mise en œuvre optimale des projets et programmes de la Banque mondiale au cours de ces deux dernières années. Quand l’on ajoute à cela les lourdeurs administratives dans les passations des marchés publics, l’on se retrouve à ce jour avec 2 milliards de dollars du portefeuille non encore absorbé.
Au cours des échanges, les Hommes de médias ont appris que le gouvernement a décidé d’entreprendre des réformes pour assouplir les procédures de passation des marchés pour favoriser l’absorption des fonds au cours des deux prochaines années.
Vers deux priorités au lieu de trois
Pour sa part, la représentation résidente de la Banque mondiale a décidé de faire des ajustements pour tenir compte du contexte. Ainsi, ses priorités passent de trois à deux, à savoir :
-rétablir la confiance entre les citoyens et l’Etat pour prévenir les conflits ;
-Soutenir une reprise de croissance économique verte et durable.
Faut-il le rappeler, le Cadre initial de partenariat 2018-2023 Banque mondiale – Burkina Faso avait comme priorités :
-accélérer la croissance durable tirée par le secteur privé pour la création d’emplois ;
-investir dans le capital humain et les systèmes de protection sociale ;
-renforcer la gouvernance et soutenir la participation citoyenne».
Maria Salomé Bayala
Sandrine Maria Koalaga