Ouagadougou abrite depuis ce jeudi la première édition des 72 heures du soumbala, cette épice à mille et une vertus prisée dans la cuisine burkinabè et africaine. Objectif de l’évènement : renforcer les capacités des actrices de la filière pour une meilleure connaissance du soumbala et de ses techniques de transformation.
«Promouvoir la consommation des épices locales». C’est sous ce thème qu’ont débuté ce jeudi à Ouagadougou, les 72 heures du soumbala.
L’objectif de l’initiative, c’est de renforcer les capacités des acteurs féminins pour une meilleure connaissance du soumbala et ses techniques de transformation. Les journées se tiennent les 29, 30 et 31 juillet 2021 à l’Espace Morène.
Epice prisée dans la cuisine africaine
Au présidium à l’ouverture de ces 72 heures du soumbala, l’on notait la présence de George Bazongo, directeur des opérations de Tree Aid Siège, de Aicha Dabré, promotrice des Journées de l’entrepreneuriat féminin et de Paul Dipama, responsable du service juridique à ACECA International. Faut-il le rappeler, le soumbala est une épice prisée dans la cuisine africaine, surtout en Afrique sub-saharienne et bien sûr au Burkina Faso. Il est nutritif et regorge de nutriments et vitamines. Et ce n’est pas tout.
Le soumbala joue un rôle médical important. En effet, cent grammes de soumbala apportent 432 calories à l’organisme. Il est riche en fer, protides, lipides, vitamine B2 et vitamine C1. De plus, le soumbala aide à relever le goût, à normaliser la tension artérielle élevée et à réduire la fatigue.
Par ailleurs, le soumbala régule le taux élevé de la glycémie dans le sang.
Maria Salomé Bayala (Stagiaire)
Burkina Demain