Le président du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Domba Jean Marc Palm, a remis ce mardi au président du Faso, le rapport général des activités de son institution.
Nommé en conseil des ministres du 14 février 2018, Domba Jean Marc Palm, président du Haut conseil du dialogue social (HCDS), vient de présenter au Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le rapport d’activités de son institution.
C’était au cours d’une audience à Kosyam ce mardi 24 août 2021. Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) est un organe national tripartite de dialogue social. Il a été créé suivant l’esprit de la Convention N°144 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur les consultations tripartites relatives aux normes internationales du travail et sur recommandation de l’Unité d’action syndicale (UAS).
«Le rapport remis au Président du Faso contient des activités que nous avons menées. Il s’agit de renforcement de capacités des acteurs, de règlement de tensions dans le domaine du travail et de la sensibilisation», a confié à la presse le président Palm à sa sortie d’audience.
Et d’ajouter : «Nous avons pu apaiser les tensions et même accompagner les acteurs du transport dans la création de leur faîtière. Nous avons pu conduire à bon port ce processus et nous continuons de suivre de près la question à cause de petites tensions qui persistent, mais qui ne sont pas de notre fait».
Le président du HCDS a également fait au locataire de Kosyam, une présentation de l’institution de l’institution qu’il dirige depuis plus de 3 ans : sa genèse, ses principales missions, sa composition.
Présentation générale du HCDS
Créé le 5 mai 2017 par le décret n°2017-0261/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS et ayant en 2016 l’aval du gouvernement à l’issue de la rencontre gouvernement-syndicat ; le Haut conseil du dialogue social qui se veut un organe consultatif, a pour mission la promotion du dialogue social à tous les niveaux : national, sectoriel, dans les secteurs public, parapublic et privé, y compris l’économie informelle.
A ce titre, le président du Faso et / ou le gouvernement peut requérir son avis sur des questions relatives aux politiques économiques et sociales qui ont des conséquences sur le monde du travail, sur les conditions de travail, d’emploi et de formation des entreprises.
Le HCDS est notamment chargé de :
-contribuer à la prévention et au règlement des conflits sociaux à caractère national relevant du monde du travail, y compris ceux relevant des branches d’activités ;
-promouvoir la concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux sur toute question relative au climat social et émettre des avis permettant d’anticiper sur les situations de crises sociales ;
-formuler des propositions, recommandations, et émettre des avis sur toutes autres préoccupations liées au renforcement et à la dynamisation du dialogue social, notamment l’élaboration de la Charte nationale du dialogue social pour la prévention et la gestion des conflits sociaux ;
-encourager et faciliter le dialogue permanent entre les employeurs et les employés dans l’entreprise et les administrations ;
-procéder à des études et des recherches sur toutes les questions relevant de sa compétence ;
-procéder au renforcement des capacités des partenaires sociaux à tous les niveaux ;
-contribuer à la promotion de la négociation collective ;
-examiner toutes les difficultés nées à l’occasion de la négociation des conventions collectives ;
-susciter la négociation ou la révision des conventions collectives.
Le Haut conseil du dialogue social est composé de représentants des employeurs, des travailleurs et du gouvernement en vue de promouvoir le dialogue social et de contribuer à la recherche de solutions appropriées aux conflits sociaux à caractère national relevant du monde du travail. Les membres du HCDS portent le titre de « Conseillers » et sont nommés pour un mandat de trois (03) ans renouvelable une fois. Les conseillers sont au nombre de trente (30) membres titulaires dirigés par un président. Ils sont répartis comme suit :
-10 représentants du gouvernement ;
-10 représentants des organisations professionnelles d’employeurs ;
-10 représentants des organisations syndicales de travailleurs.
Salomé Sandrine Bayala
Burkina Demain