Le parti au pouvoir burkinabè tient, du 24 au 26 septembre 2021 à Ouagadougou, son deuxième congrès extraordinaire sous le thème «Poursuivre le renforcement du MPP dans un Burkina Faso réconcilié, résilient et prospère». L’ouverture est intervenue ce vendredi matin dans l’enceinte du palais des sports de Ouaga 2000 pris d’assaut à l’occasion par les responsables, militants et sympathisants de la formation présidentielle.
«Le MPP doit être le parti où règne l’unité, la discipline, la cohésion, la clairvoyance et la sagesse politique. Le parti a su faire preuve d’une cohésion réelle et il faut toujours discuter». C’est en ces termes que le président du MPP Simon Compaoré a situé l’un des enjeux du deuxième congrès ordinaire de son parti qui a débuté ce vendredi matin à Ouagadougou.
«Nous allons mettre à profit ce temps de réflexion collective pour analyser au mieux le contexte, le sens de notation de notre pays et en déduire la structure la plus efficace qui nous permettra de renforcer l’union, la cohésion et le dynamisme au sein des structures de notre parti», a indiqué pour sa part le secrétaire général du parti, Aristide Zongo.
Au total, ce sont quelques 3500 congressistes venus des 45 provinces et des diasporas qui prennent part au présent congrès du MPP placé sous le thème : «Poursuivre le renforcement du MPP dans un Burkina Faso réconcilié, résilient et prospère».
Un nouveau politique national attendu
Il est attendu à la fin des travaux de ce deuxième congrès extraordinaire un renouvellement des instances dirigeantes du pays, avec la clé un nouveau bureau politique national. Pour occuper le plus convoité, celui du président du président, les regards sont tournés vers plusieurs grandes figures du MPP telles le président de l’Assemblée nationale que d’aucuns voient déjà à la place de Simon Compaoré d’autant plus que l’on parle de rajeunissement du parti. D’autres par contre, n’excluent une reconduction du président sortant. Comme quoi, les jeux restent ouverts jusqu’à la décision finale et souveraine des congressistes. Affaire à suivre…
Franck Gildas Bako
Burkina Demain