Comme annoncé, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a présidé ce jeudi matin à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture des Assises nationales de l’Education nationale qui se tiennent du 18 au 20 novembre.
«Dans un monde qui change, l’école ne saurait rester statique au risque de devenir inadaptée. Elle doit déceler les germes de changement et opérer les réformes nécessaires à son amélioration», foi exprimée du président Roch Marc Christian Kaboré dans son allocution d’ouverture des Assises nationales de l’éducation.
Et d’expliquer que ces assises s’inscrivent en droite ligne de l’engagement pris dans son programme politique « d’asseoir l’économie du savoir et bâtir l’école de demain par la promotion de l’innovation technologique comme moyen par excellence pour transformer le Burkina Faso dans les secteurs sociaux et de développement».
«Nous devons, ensemble, oser inventer l’avenir pour offrir à nos enfants, les outils pour se réaliser eux-mêmes et hisser le pays des Hommes intègres dans le concert de Nations développées », a assuré le chef de l’Etat, exhortant les acteurs à examiner différentes propositions «en vue de sceller un pacte national pour une éducation résiliente et de qualité pour tous les enfants de ce pays sans exclusion aucune, des villes et des campagnes».
Pour le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro, ces 72 heures constituent un rendez-vous important pour la communauté éducative en ce sens que l’objectif d’aboutir à un renouveau de l’école burkinabè.
Christian Tas
Burkina Demain