Le Directeur général de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE), Issouf Zoungrana, a dû déployer, ce jeudi 2 décembre, tous ses talents d’orateur pour convaincre, un participant du premier cadre de concertation et d’échanges des acteurs du domaine du solaire, sur les acquis de la loi 014 du 20 avril 2017 règlementant le secteur de l’énergie et dont des décrets d’application attendent encore d’être pris en vue de meilleurs résultats sur le terrain.
Tout comme lors de l’atelier d’information et de sensibilisation de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE) organisé du 29 novembre au 1er décembre à Ouagadougou pour informer les acteurs du secteur de l’énergie sur ses missions et attributions ; la loi 014 du 20 avril 2017 a polarisé par moment les débat lors des travaux du premier cadre de concertation et d’échanges des acteurs du domaine du solaire initié les 1er et 2 décembre 2021 à Ouagadougou par l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE).
Ainsi, alors qu’un participant venait de dire qu’il ne ressentait pas les effets de cette loi 014 qui règlemente en théorie depuis le 20 avril l’ensemble du secteur de l’énergie, le directeur général de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE), Issouf Zoungrana, lui a expliqué en quoi il se trompait gravement d’appréciation de ladite loi.
«C’est grâce à cette loi qu’il n’y a plus de monopole de la SONABEL sur la production d’électricité au Burkina. C’est la loi 014 qui a créé des structures comme l’ANEREE, l’ABER. C’est grâce à la loi 014 que nous sommes réunis ici», a soutenu le DG Zoungrana.
Dressant un bilan du présent cadre de concertation, Leïla Nakié Samnaré/Zerbo, directrice de la mobilisation des ressources et du partenariat de l’ANEREE, a évoqué la question de l’accès des petites et moyennes entreprises aux marchés ; la pérennisation de l’initiative avec l’engagement de tenir la deuxième édition en 2022.
Pour rappel l’édition 2021 a été placée sous le sous le thème : « Les potentialités de la filière énergie solaire au Burkina Faso».
Au total, 7 sous-thèmes ont été développés par différents communicateurs au cours des deux jours de concertation et d’échanges.
Le président du Conseil d’administration de l’ANEREE, Souleymane Konaté a rehaussé de sa présence la cérémonie d’ouverture qu’il a présidée.
Philippe Martin
Burkina Demain