Y-a-t-il vraiment eu tentative de coup d’état menée par des militaires français contre le président Touadéra ce lundi 21 février à l’aéroport de Bangui ?

Alors que les réseaux sociaux centrafricains bruissaient de cette présumée tentative de putsch contre le président Faustin-Archange Touadéra qui aurait été déjouée ce lundi et pour laquelle 4 militaires français ont été arrêtés ; personne sur place, ni au sein des autorités centrafricaines, ni des officiels à l’ambassade de France, ne pouvait confirmer ou infirmer le scénario ainsi avorté de prise de pouvoir par les armes, dans un contexte de régulières tensions entre Paris et Bangui, sur fond de présence controversée dans le pays du groupe russe Wagner. Y-a-t-il vraiment eu tentative de coup d’état menée par des militaires français contre le président Touadéra ce lundi 21 février à l’aéroport de Bangui ?

Sur cette énième tentative de putsch contre un président centrafricain en fonctions, les versions divergent. Pour certains internautes, les faits sont constitués.

« L’équipe de protection rapprochée du général (Stéphane) Marchenoir, chef d’état-major de la Force de la Minusca (Mission des Nations unies en Centrafrique), composée de quatre militaires français, a été arrêtée ce lundi après-midi à l’aéroport… alors qu’ils escortaient le général qui devait s’envoler pour Paris, a assuré de son côté sur les réseaux sociaux l’ambassade de France à Bangui.

« Sans raisons particulières, ils ont été arrêtés par la gendarmerie centrafricaine alors qu’ils se trouvaient près de l’aéroport et des accusations relatives à une tentative d’attentat ont été portées via les réseaux sociaux ».

‘’Dans un communiqué, la Minusca a regretté cet incident et condamne vivement son instrumentalisation sur les réseaux sociaux, dans une tentative de manipulation de l’opinion publique. Elle rejette catégoriquement les accusations d’atteinte à la sûreté de l’État’’, rapportent nos confrères de l’Agence France Presse.

A les en croire, et en attendant une éventuelle réaction officielle des autorités centrafricaines, il pourrait s’agir d’un « Concours de circonstances », citant l’état-major parisien des armées : « Ils étaient à l’aéroport pour escorter le général, c’est un concours de circonstances qui a fait qu’au même moment, l’avion du président Touadéra atterrissait ».

Affaire suivre…

Burkina Demain

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