Le Burkina Faso a un nouveau Premier ministre. Albert Ouédraogo, économiste expérimenté et enfant de troupe au PMK, puisque que c’est de lui qu’il est question, a été nommé ce 3 mars à ce poste clé de la Refondation du pays voulue par les nouvelles autorités.
Même s’il est natif de Dori, chef-lieu du Sahel en proie au terrorisme, c’est surtout sur le plan de la gouvernance et de la lutte contre la corruption que le nouveau chef du gouvernement est attendu.
Ancien enseignant d’université spécialisé entre autres dans la comptabilité générale, la comptabilité analytique, la gestion financière ; Albert Ouédraogo est en principe bien placé pour savoir lire entre les lignes des futurs résultats des audits des administrations publiques que doit mener, sur instruction du président de la Transition Paul Henri Damiba, l’ASCE-LC. S’il prend son rôle au sérieux et use vraiment de son expérience, ce sera déjà quelque chose de gagner pour la Refondation du pays voulue par les nouvelles autorités.
En cela, le fait qu’il ne soit pas encore connu du grand public comme quelqu’un ayant participé à la gestion des affaires publiques dans les gouvernements passés, est un atout pour lui, pour peu qu’il fasse preuve d’audace. Déjà à partir de la composition de son gouvernement, l’on pourrait avoir une idée de ses ambitions à la Primature et de ses marges de manœuvres. En tous les cas, pour le reste, il sera jugé sur son bilan.
Burkina Demain