Alors qu’à Dakar le neuvième Forum mondial de l’eau (FME) tirait vers sa clôture ; à Ouagadougou c’est l’Association des femmes scientifiques du Burkina (AFSCIB) qui créait, ce jeudi 24 mars, l’évènement en organisant sa soirée sur le thème dudit Forum avec au menu 5 sous- thèmes développés à la satisfaction des organisateurs et des participants.
‘’La sécurité de l’eau pour la paix et le développement’’. C’est le thème du neuvième Forum mondial de l’eau tenu du 21 au 26 mars 2022 à Dakar au Sénégal et qui a sans doute inspiré les responsables de l’ l’Association des femmes scientifiques du Burkina (AFSCIB), initiatrice ce vendredi 24 mars à Ouagadougou d’une soirée scientifique placée sous le patronage de la ministre l’environnement, l’énergie, et l’eau, Maminata Traoré/Coulibaly, représenté par son SG Alassane Sori.
5 sous- thèmes développés
Au menu de cette soirée scientifique de l’AFSCIB, 5 sous- thèmes en rapport avec le thème du 9e FME, à savoir :
-‘’ sécurité de l’eau de surface pour la paix et le développement et sécurité de l’eau souterraine pour la paix et le développement’’ développé par l’ingénieur hydrogéologue Julienne Tiendrebeogo, directrice générale de l’assainissement ;
-‘’ sécurité de l’eau de surface pour la paix et le développement’’ animé par l’anthropologue Hamidou Tamboura du CNRST ;
-‘’ sécurité de l’eau souterraine pour la paix et le développement’’ assuré par l’ingénieur du génie rural & Doctorante Zourata Koala/Kaboré ;
-‘’ sécurité de l’eau en période de crise pour la paix et le développement’’ développé par l’hydrogéologue & chercheur Yacouba Yira à l’IRSAT/ CNRST ;
-‘’ sécurité des infrastructures hydrauliques pour la paix et le développement’’ assuré par l’hydrogéologue Seïmata Oubian/Derra, directrice générale des infrastructures hydrauliques.
‘’Une première appelée à connaître une suite’’
Ces 5 sous- thèmes ont été retenus suite à des appels à communications, a indiqué la présidente de l’AFSCIB Mamounata Belem. Evoquant leurs motivations, l’ancien ministre de l’eau a assuré que cela se justifiait par le contexte national mais aussi leur rôle en tant que femmes, mères en charge des questions d’eau au sein des communautés. Et de saluer l’accompagnement des différents partenaires qui ont contribué à rendre possible la présente soirée scientifique.
Le bilan, à entendre la secrétaire générale de l’AFSCIB Dr Julienne Gué, est on ne peut plus positif, au regard de la mobilisation des différentes parties prenantes, de la qualité des communications et des échanges qui ont suivi. C’est une première qui est appelée, dit-elle, à connaître une suite lors des prochaines éditions du Forum mondial de l’eau.
Philippe Martin
Burkina Demain