Le Conseil supérieur de la communication (CSC), a initié ce mardi 17 mai 2022 à Ouagadougou, un atelier de sensibilisation des acteurs de la pharmacopée traditionnelle sur la publicité de leurs produits. ce mardi 17 mai 2022 dans la salle des Archives Nationales à Ouagadougou. Cette rencontre a pour but de sensibiliser les acteurs sur les dispositions législatives en matière de publicité.
Dans le cadre de la régulation des contenus des messages publicitaires, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a constaté que certains médias font des publicités de la pharmacopée traditionnelle en violation des dispositions de la loi sur les publicités interdites n* 080-2015/CNT portant règlementation de la publicité au Burkina Faso.
C’est pourquoi, le (CSC) a initié ce mardi 17 mai 2022 à Ouagadougou, un atelier de sensibilisation des acteurs. «Les médias constituent de véritable facteur de développement socio-économique et d’encrage de la démocratie. Par contre lorsque les pratiques médiatiques ne respectent pas les règles, ils génèrent des menaces contre l’épanouissement des personnes humaines et le développement du pays. D’où l’importante mission attribuée au CSC de veiller à ce que les activités médiatiques et publicitaires soient menées de façon à ce que les règles édictées par la loi, et par la déontologie professionnelle soient respectées», a indiqué dans son allocution d’ouverture le vice-président du CSC, Aziz Bamogo.
Pour mieux atteindre les objectifs fixés, l’ordre des médecins, l’ordre des pharmaciens et l’agence national de régulation pharmaceutique ont été conviés aux travaux du présent atelier de sensibilisation qui a permis également de présenter aux participants les impacts de la publicité sur la santé de la population.
Environ 130 personnes issues des organes de presse, des associations de tradi-praticiens et du ministère de la santé ont participé à l’atelier qui a permis d’aborder entre autres, les publicités interdites, les conditions à remplir (visa) pour le visa, et les différentes sanctions prises en cas de violations des dispositions.
Laurenza Y. M. Daboué & Mbailassem Marie-Loïc (Stagiaires)
Burkina Demain