Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a reçu en audience, ce samedi après-midi, une délégation de la Communauté musulmane du Burkina Faso accompagnée de représentants de communautés d’autres pays de la sous-région.
«Paix et cohésion sociale : la Communauté musulmane du Burkina Faso reçue par le Chef de l’Etat
(Ouagadougou, 18 juin 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a reçu en audience, ce samedi après-midi, une délégation de la Communauté musulmane du Burkina Faso accompagnée de représentants de communautés d’autres pays de la sous-région.
En effet, c’est à l’issue de l’installation du bureau de la Communauté musulmane du Burkina Faso, en présence de leaders religieux de la sous-région, à l’occasion du 60e anniversaire de cette Communauté, que la délégation a été reçue par le Chef de l’Etat.
Elle est venue remercier le Président du Faso pour avoir accepté le patronage de cet évènement. La délégation a réaffirmé la volonté et l’engagement de la Communauté musulmane à toujours œuvrer pour une culture de paix et de cohésion sociale dans le pays et dans la sous-région, selon El Hadj Moussa KOANDA, nouveau Président de la Communauté musulmane du Burkina Faso. « Et, en même temps, son Excellence Monsieur le Président du Faso a remercié nos invités pour avoir accepté venir nous accompagner dans la célébration de cet évènement au nom de l’Islam, au nom de la sous-région », a-t-il indiqué.
Imam Mahmoud DICKO, Président de la Fondation de la paix et la sécurité pour le Sahel, venu du Mali, a soutenu que la sous-région connait actuellement une situation difficile. Parlant du Burkina Faso, l’imam DICKO a déclaré : « Nous saluons ce peuple qui est un peuple des Hommes intègres et ils ne vont pas céder parce qu’aujourd’hui, il y a des difficultés ». Il s’est dit convaincu qu’en « multipliant ces genres de rencontres, pour chercher et ébaucher des solutions endogènes qui nous permettent vraiment de faire face à la situation, nous aurons certainement la voie ».
Le Président de la Fondation de la paix et la sécurité pour le Sahel a précisé avoir évoqué cette question avec le Chef de l’Etat. « Le tout sécuritaire n’est pas de notre entendement la solution. La sécurité, certes, mais nous avons besoin aussi de revoir les mécanismes que nous savions ici et ailleurs de nos différentes sociétés qui peuvent nous aider à trouver une issue».
Selon lui, les solutions se ressemblent dans les différents pays, qui possèdent beaucoup des ressources humaines et culturelles pour sortir de cette situation difficile.
Direction de la communication de la Présidence du Faso»