Le Premier ministre Albert Ouédraogo a présidé ce jeudi 30 juin 2022 à Ouagadougou, la session ordinaire du Conseil national de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance. Occasion pour lui de rappeler les ambitions du gouvernement de la Transition en la matière.

C’est le Premier ministre Albert Ouédraogo qui a présidé l’ouverture de la session ordinaire du Conseil national de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance

«Cette session se tient dans un contexte de refondation de l’Etat, sur des valeurs d’intégrité, de travail, de citoyenneté, d’équité et de justice sociale. L’implémentation d’une nouvelle gouvernance sur ces fondements constitue le gage de l’efficacité du service public. C’est le lieu pour moi, de souligner qu’il s’agit là d’un chantier majeur de la transition politique enclenchée dans notre pays».

Propos du Premier ministre Albert Ouédraogo à l’ouverture ce jeudi matin de la session ordinaire du Conseil national de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance.

Nombreux défis

Et d’évoquer les nombreux défis à relever. «Un des principaux défis que nous devons relever, est celui de la promotion d’une nouvelle vision de l’administration, pour en faire un véritable cadre d’impulsion du développement économique, social et culturel de notre pays. Pour ce faire, nous devons avoir le courage d’une profonde introspection pour mettre à nu sans fards ni faux-fuyants, les dérives et les manquements de notre administration. Je relève pour ma part, que les lenteurs administratives s’appuient sur une bureaucratisation de l’administration qui à son tour, génère des goulots d’étranglement favorables au développement de pratiques corruptrices au sein du service public. La qualité et l’efficacité que les usagers sont en droit d’attendre s’en trouvent ainsi altérées. C’est tout cela qui concourt à faire le lit du divorce entre l’Etat et les administrés et à saper les bases de la construction d’une République moderne orientée vers le développement et une prospérité partagée pour tous les citoyens.Nous avons la responsabilité individuelle et collective d’être les acteurs du changement si nous voulons débarrasser notre administration des scories de la mal gouvernance et mettre un terme définitif à la prévarication et aux autres dérives qui grèvent l’efficacité du service public. Cela passe entre autres par l’acquisition de nouvelles compétences et l’adoption de nouveaux comportements», a-t-il soutenu .

Redonner à l’administration burkinabè, sa neutralité et son efficacité

Le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié

Pour le chef du gouvernement, c’est dans  cette dynamique que «la Stratégie nationale de modernisation de l’administration publique a été adoptée, sous-tendue par la vision qu’« à l’horizon 2025, le Burkina Faso dispose d’une administration publique d’excellence soutenue par des valeurs républicaines et au service des usagers/clients ».

Une stratégie vise, dit-il, à accroître la performance de l’administration publique dans la production des biens et services publics de qualité pour la satisfaction des clients desdits services.

Et de réaffirmer sa disponibilité à soutenir et à accompagner toute initiative qui contribue à la modernisation de l’administration et à la promotion de la bonne gouvernance, conformément aux objectifs de refondation et de restauration édictés par le chef de l’Etat.

Le Premier ministre a saisi l’opportunité pour engager toutes les composantes de la société autour de la vision de la culture du résultat telle que déclinée par le président Damiba dans la feuille de route de la Transition, en vue de redonner à l’administration burkinabè, sa neutralité et son efficacité.

Christian Tas

Burkina Demain

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