La ville de Koforidua, capitale de la Région Est du Ghana, a accueilli du 20 au 24 juin 2022, les membres du Réseau des spécialistes en communication pour l’ARREC, dans le cadre d’une formation en prélude au lancement de la deuxième phase du marché régional de l’électricité.
Organisée à l’initiative de l’Autorité de régulation régionale de l’électricité de la CEDEAO (ARREC), la formation a connu la participation de onze (11) responsables de communication des autorités nationales de régulation du secteur de l’électricité de la CEDEAO.
La communication est d’une importance essentielle dans le processus de mise en place du marché régional de l’électricité de la CEDEAO. De plus, dans un contexte actuel marqué par l’évolution technologique et la profusion des réseaux sociaux, la communication s’impose davantage, afin de mettre en partage l’information juste en direction des publics cibles. C’est toute la portée de la formation de quatre jours (20 au 24 juin 2022) à Koforidua, capitale de la région Est du Ghana. Cette mise à niveau était au profit des responsables de communication des Autorités nationales de régulation du secteur de l’électricité de la CEDEAO. La cérémonie d’ouverture a connu la présence du président de l’ARREC, Pr Honoré Bogler le lundi 20 juin 2022.
Ces présentations ont été assurées par d’éminentes personnalités tous de l’ARREC. Il s’agit de Aly Mar N’DIAYE, membre Ingénieur du Conseil de régulation, de Dr Haliru DIKKO, membre économiste du Conseil de régulation, de Oumar BANGOURA, expert juriste principal. A eux s’ajoutent, Yawovi NEGBEGBLE, expert Ingénieur principal, Musa IMAM, responsable Informatique et Uwem THOMSON, Chargé de communication.
Nantis de ces connaissances, les membres du réseau ont fait le pari de jouer leur partition dans leurs différents pays, toute chose qui a été bien appréciée par le président de l’ARREC. Celui-ci, dans son mot de clôture, les a remerciés pour leur assiduité durant les quatre jours de formation.
En rappel, les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) disposent d’énormes potentialités énergétiques de sources fossiles, hydrauliques et solaires. C’est ainsi que face à la nécessité de trouver une réponse à la question cruciale de satisfaire les besoins en énergie électrique des populations, les Chefs d’Etats ont décidé d’une politique de mise en commun et de gestion partagée de ces ressources à travers la mise en place du marché régional de l’électricité. Lancé le 29 juin 2018 à Cotonou, au Bénin, c’est le principe de l’évolution progressive qui a été retenu pour son opérationnalisation.
Ainsi, la 1re phase se caractérise par la formalisation des échanges bilatéraux et la coordination de l’exploitation et des échanges dans la région. La 2e phase, quant à elle, se caractérise par l’introduction d’un marché day ahead permettant des échanges à court terme sur les surplus d’énergie électrique disponibles dans la région, une tarification régionale du transport et l’entrée en fonction d’un opérateur du système et du marché régional indépendant. La 3e phase, enfin, est prévue sur le long terme et se caractérise par l’existence d’un marché liquide et concurrentiel dans la région du fait de la disponibilité d’une énergie électrique en quantité suffisante, d’une bonne capacité régionale de transport et assez de réserve dans les pays ainsi que la commercialisation de différents produits.
Alban Kini
Source : www.arse.bf