Dans le cadre de l’élaboration du chronogramme de la Transition devant aboutir à des élections à l’issue du processus, le Premier ministre Albert Ouédraogo, entouré par des membres de son gouvernement et des présidents d’institution dont la CENI, s’est, tour à tour, entretenu ce vendredi 26 août 2022 à la Primature, avec les représentants des opérateurs économiques, des leaders coutumiers et religieux, et des acteurs politiques.
Echanges autour de l’élaboration du chronogramme de la Transition devant aboutir à des élections à l’issue du processus. C’est le menu des entretiens que le Premier ministre Albert Ouédraogo, a eus ce vendredi 26 août 2022 des opérateurs économiques, des leaders coutumiers et religieux, et des responsables politiques.
Si au sortir de ces entretiens, ces derniers se félicitaient de l’initiative du chef du gouvernement ; en revanche ils n’affichaient pas les mêmes attentes. Le chef de l’ex-majorité Bala Sakandé a exprimé le souhait de voir les acteurs politiques plus impliqués dans le processus pour qu’à la fin ils reconnaissent dans la feuille de route. A l’écouter, la Transition agit sur un terrain éminemment politique et devrait de ce fait en tenir grandement compte pour éviter d’éventuelles remises en causes ultérieures. Abdoulaye Soma de l’ex-ONA est également pour l’implication des acteurs politiques.
Pour Abdoulaye Mosse, président du parti PPS né après le coup d’état du 24 janvier ; il faut absolument éviter dans ce projet d’élaboration de la feuille de route de la Transition, de retomber dans les mêmes erreurs qui ont conduit aux évènements de 24 janvier.
Au finish, les acteurs seront bien représentés dans le comité technique mis en place pour l’élaboration dudit chronogramme qui devrait être assorti d’un calendrier électoral. Et le Pr Soma de s’en féliciter. Les acteurs politiques auront un représentant au sein du comité et devraient être consultés en cas de besoin. Ce sera la même chose pour les autres composantes comme les leaders coutumiers et religieux, ainsi que les leaders du monde économique. Donc, focus désormais sur le chronogramme de la Transition burkinabè. Au terme de l’Accord avec la CEDEAO, le processus ne devrait en principe pas dépasser deux ans.
Christian Tas
Burkina Demain