Les fils et filles de l’est du Burkina Faso ont fait ce mercredi à Ouagadougou le point de la situation dans leur région en cette période de rentrée scolaire 2022-2023. C’était au cours d’une conférence de presse ce mercredi 12 octobre et pendant laquelle un appel a été lancé pour une synergie d’action en vue de la réouverture des nombreuses classes encore closes du fait de la crise sécuritaire.
Deux semaines après la rentrée scolaire 2022-2023, les choses traînent encore à effectives dans la plupart des communes de la région de l’est, engluée dans la crise sécuritaire. A en croire les fils et filles de la région animateurs ce mercredi d’une conférence de presse à Ouagadougou, seulement huit communes ont ouvert des classes dans leurs chefs-lieux. Dans 19 autres communes de la région, les salles de classe restent encore closes. Manifestement, le point dressé par Pascal Lankoandé et ses camarades n’est pas reluisant.
«De 2015 et à la date du 31 mars 2022, le nombre d’établissements fermés au Burkina Faso est passé de 3 683 à 3 664, ce qui affecte plus de 500 000 élèves. La région de l’est enregistre à elle seule plus de 35% des écoles fermées», ont-ils soutenu.
Et d’appeler à un engagement, à une synergie d’action en vue de la réouverture de ces nombreuses salles de classe encore fermées car, à les écouter, ces chiffres sont aujourd’hui dépassés et il faut agir vite pour non seulement ouvrir les écoles fermées mais aussi pour maintenir toujours ouvertes les établissements scolaires déjà ouverts dans la région à l’occasion de la présente rentrée scolaire.
Par l’initiative de la présente sortie, les fils et filles de l’est expriment ainsi leur engagement à jouer leur partition aux côtés des autorités en vue de trouver une solution durable au problème posé.
Nardbert Badolo
Burkina Demain