En Afrique, les efforts d’atténuation et d’adapter aux impacts du changement climatique doivent aller de pair avec ceux concourant à la transition énergétique. «Nous devons intensifier nos initiatives, assurer une transition énergétique juste et une finance durable qui permettront à l’Afrique d’atténuer et de s’adapter aux impacts du changement climatique tout en accélérant son ambition de développement», souligne, ce 15 novembre à Charm-el-Sheikh, Amadou Hott, ancien ministre sénégalais de l’économie, de la planification et de la coopération internationale, lors du premier Forum africain sur les énergies renouvelables organisé en marge de la COP27.
«L’Afrique est un acteur essentiel en ce qui concerne l’action climatique et nous avons maintenant la possibilité de propulser le développement vert sur le continent », a déclaré Ahunna Eziakonwa, sous-secrétaire générale des Nations unies et directrice du bureau régional du PNUD pour l’Afrique, au cours du premier Forum africain sur les énergies renouvelables organisé ce 15 novembre 2022 à Charm-el-Sheikh en marge de la COP27.
«Nous devons intensifier nos initiatives, assurer une transition énergétique juste et une finance durable qui permettront à l’Afrique d’atténuer et de s’adapter aux impacts du changement climatique tout en accélérant son ambition de développement», a soutenu pour sa part, Amadou Hott, ancien ministre sénégalais de l’économie, de la planification et de la coopération internationale
568 millions de Subsahariens n’ont pas accès à l’électricité
L’Afrique subsaharienne est la région où le déficit d’accès à l’énergie est le plus élevé au monde. On estime que 568 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité en Afrique subsaharienne. Cela représente les trois quarts de la population mondiale sans électricité.
Et Ahunna Eziakonwa de souligner l’engagement du PNUD à garantir que 500 millions de personnes – dans le monde – aient accès à l’électricité renouvelable. Ce programme qui sera déployé dans le cadre du programme Africa Minigrids, lancé lors de la COP27 le 15 novembre, «jouera un rôle important dans l’amélioration des moyens de subsistance et la lutte contre la pauvreté».
Et ce n’est pas tout, environ 80 % des habitants de l’Afrique subsaharienne n’ont pas accès à des combustibles et à des technologies propres et sûrs pour cuisiner, ce qui représente 40 % de la population mondiale qui n’a pas accès à une cuisine propre.
Ce déficit énergétique substantiel enferme dans la pauvreté certaines des communautés les plus vulnérables du monde, la plupart d’entre elles vivant en Afrique.
Grégoire B. Bazié
Burkina Demain