Dans l’optique de renforcer la participation des acteurs du privé dans la réalisation du Plan d’investissement de la mise en œuvre de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) ; le Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP CNDD) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont organisé ces 23 et 24 octobre 2023 à Ouagadougou une session de formation à leur profit.
Emetteur de gaz à effet de serre, l’énergie est l’un des secteurs vulnérables aux changements climatiques dans le contexte burkinabè. Pour ce faire, le secteur occupe une place importante dans le plan d’investissement de la mise en œuvre de la Contribution déterminée au niveau national (CDN). Et dans ce plan d’investissement de la CDN, les acteurs privés doivent jouer un rôle capital. Ainsi la contribution des acteurs du privé pour l’atteinte des objectifs du secteur de l’énergie est estimée à 3192,71 Gg éq CO2 en 2025 et de 6385,45 Gg éq CO2 en 2030.
Et pour permettre à ces acteurs du secteur privé de mieux comprendre les enjeux et de jouer pleinement leur partition, le Conseil national pour le développement durable (CNDD) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont organisé en partenariat avec l’Agence Nationale des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (ANEREE) à leur profit une formation ces 23 et 24 octobre 2023 à Ouagadougou.
Les enjeux selon les officiels
Représentant le secrétaire permanent du CNDD dont il a prononcé l’allocution d’ouverture, l’autorité nationale désignée pour un développement propre, Nebnooma Alain Combasséré, a souligné l’importance de la présente formation. Et décliner les attentes en ces termes : « la question de l’énergie est au cœur des changements climatiques. Au sortir de cet atelier, nous voulons que ces acteurs soient des ambassadeurs pour passer le message du gouvernement aux autres parce que sans le secteur privé, il sera très difficile d’atteindre les objectifs de réduction des émissions des gaz à effet de serre et donc de la limitation du réchauffement climatique».
«L’objectif de cet atelier, c’est d’outiller les acteurs du secteur privé sur les quelques outils existants sur la prise en compte de leurs actions dans la contribution déterminée au niveau national», a indiqué pour sa part Leïla Nakié Sambaré/Zerbo, directrice de la mobilisation des ressources et du partenariat de l’ANEREE.
Session assurée par plusieurs formateurs
Le présent atelier national de formation sur la promotion des énergies renouvelables à l’endroit du secteur privé a été assuré par plusieurs formateurs. Il s’agit notamment de Pélèga Athanase Kinda, de Leïla Nakié Sambaré/Zerbo, de Adama Ouédraogo.
Les communications ont porté entre autres sur : la valorisation des connaissances et mesure des gaps ; l’aperçu sur les impacts des changements climatiques et les apports du secteur privé dans le contexte de la CDN, les forces et faiblesses des instruments de promotion des énergies renouvelables ; les outils et méthodologies de promotion des énergies renouvelables.
Satisfaction générale à l’issue de la formation
Par ailleurs, des recommandations ont été émises par les participants. Ces recommandations visent une plus grande clarification par l’Etat des rôles des différents intervenants dans le secteur des énergies renouvelables ; une meilleure organisation des acteurs du secteur et un plus soutien de l’Etat.
Prononçant le mot de clôture, l’autorité nationale désignée pour un développement propre, Nebnooma Alain Combasséré, s’est félicité des résultats atteints et a souhaité que cette dynamique soit maintenue pour une meilleure contribution des acteurs du secteur privé des énergies renouvelables à la réalisation de la mise en œuvre de la CDN. Même satisfecit du côté des participants qui ont tous exprimé leur satisfaction. Tout est bien, qui finit bien.
Bernard Bazié
Burkina Demain