Au vu des candidats en lice, la finale, dans la soirée de ce samedi 18 novembre à l’hôtel des Conférences à Ouaga, du Concours Pecha Kucha organisé par l’association Jeunes volontaires pour l’environnement (JVE,) s’annonçait palpitante. L’apothéose de la compétition des meilleures vidéos sur le thème « Justice climatique : Faire payer les pollueurs » aura tenu toutes ses promesses.
Sur 10 finalistes, 5 ont été primés pour, entre autres, la qualité, la pertinence et la bonne présentation de leurs œuvres devant un jury présidé par Mme Elisabeth Yarga/Elola, ingénieure du cinéma et de l’audiovisuel au Ministère de la Communication.
En obtenant une note de 143 points, Ouédraogo Cheick Abdoul- Kabir arrive en tête du classement et décroche le trophée de la compétition. Simdé Laeticia est deuxième avec 140 points. Simporé Wilfrid est troisième avec 129,5, suivi de Valea P. Christian, quatrième avec 125 points. Et enfin, Kaboré Hamidou se classe cinquième avec 124 points.
Entre autres, les cinq lauréats ont reçu des attestations et bien sûr les félicitations des membres du jury qui ont salué la maîtrise du thème par les candidats, ainsi que la qualité de l’ensemble des œuvres présentées à cette finale de Pecha Kucha.
En lançant ce concours au profit des étudiants et étudiantes des universités publiques et privées du Burkina Faso, JVE a voulu sortir un peu des sentiers battus pour explorer d’autres voies d’implication de la jeunesse dans la problématique de protection de notre environnement, de notre planète.
Et au vu des résultats enregistrés, l’on peut dire que l’association a été bien inspirée. Son Directeur Exécutif Olivier Tuina s’en félicite à chaud : « Pour une première expérience, nous n’espérions pas un tel engouement. Au-delà de l’engagement des candidats, près de 800 personnes ont suivi le direct de la finale sur Facebook. Les candidats se sont très vite adaptés au concept et ont fait des prestations aussi créatives les unes que les autres. Avec ce que nous avons vu, nous sommes rassurés que la famille des activistes climatiques s’est agrandie ». Comme quoi, tout est bien qui finit bien.
Philippe Martin
Burkina Demain