Les propos du porte- parole du Bureau des droits de l’homme de l’Organisation de Nations Unies (ONU), Seif Magango, suite à l’attaque de Djibo, appelant ce mercredi 29 novembre à nouveau toutes les parties à respecter leurs obligations du droit international humanitaire ; ne passent du gouvernement Burkinabè qui y voit une apologie du terrorisme, une violation du statut d »’Etat parti » du Burkina.
C’est le ministre de la Justice, garde des sceaux Edasso Rodrigue Bayala et son collègue ministre délégué à la Coopération régionale Karamoko Jean Marie Traoré qui se sont chargés d’exprimer ce jeudi la colère, la protestation diplomatique de l’exécutif burkinabè à la représentante du Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, accréditée auprès du Burkina Faso, Zeinab Hamza Diaby, convoquée pour l’occasion.
«Au moment où l’attaque de Djibo a été riposté vaillamment et pendant que le gouvernement n’a pas encore communiqué officiellement sur ces événements que nous ayons un communiqué de quelqu’un qui se trouve loin du pays et qui fait un bilan » déplore Monsieur le ministre Edasso Rodrigue Bayala le garde des sceaux Bayala.
«Ce communiqué publié le 29 novembre et axé sur les attaques récentes à Djibo fait une assimilation entre les terroristes qui endeuillent le pays avec un sujet de droit international qu’est le Burkina Faso» regrette pour sa part le ministre Traoré.
«Le gouvernement estime que en tant que «Etat parti » il n’était pas indiqué d’assimiler le Burkina Faso au même titre que les terroristes. D’où cette convocation de la représentante pays de cet organe de l’ONU pour exprimer tout notre regret par rapport à ce communiqué et invité le bureau des Nations Unies à plus d’égard et à accorder le moins d’espace possible aux terroristes. Le gouvernement rejette avec véhémence toute assimilation susceptible d’accorder un quelconque espace aux ennemis de la paix et de la liberté », a protesté le ministre Monsieur le ministre délégué en charge de la Coopération régionale.
La Rédaction
Burkina Demain