Officiels et participants de l'atelier posant pour la postérité

C’est bientôt la fin du Projet « Intégrer la gestion des inondations et des sécheresses et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le Bassin de la Volta (Projet VFDM) ». Après des rencontres avec des acteurs locaux au mois d’avril, les différentes parties prenantes sont réunies depuis ce lundi à Ouagadougou pour la capitalisation au niveau national en vue de renforcer les politiques, plans et directives de réduction de risques de catastrophes et d’adaptation au changement climatique aux niveaux local, national et transfrontière.

Officiels et participants de l’atelier posant pour la postérité

L’heure est à la capitalisation à grande échelle au niveau du Projet « Intégrer la gestion des inondations et des sécheresses et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le Bassin de la Volta.

Dans le cadre dudit Projet, a débuté en effet ce lundi 6 mai à Ouagadougou un atelier national de 48 heures sur l’intégration des politiques RRC et ACC aussi bien aux niveaux local, national que transfrontière.

Objectif principal de cet atelier national : « Renforcer l’intégration des politiques, plans et directives de réduction des risques de catastrophes et d’adaptation au changement climatique aux niveaux local, national et transfrontière afin de renforcer la résilience au changement climatique dans le Bassin de la Volta.

Objectifs spécifiques

Les membres du Présidium à l’ouverture de l’atelier national présidée par Gérard Zongo (au milieu), en cadré à droite par le Directeur exécutif adjoint de l’ABV Dibi Alfred Millogo et à gauche par Moustapha Congo, Président du PNE. A l’extrême gauche, le représentant de GWP-AO Sidi Coulibaly et à l’extrême droite, le consultant national Rasmané Ouédraogo

Au niveau Objectifs spécifiques, il s’agit entre autres, d’apprécier l’intégration des politiques, plans et directives des RRC et ACC, ainsi que leur mise en œuvre au niveau local, national et transfrontière dans le Bassin de la Volta ; de proposer des amendements à mettre en place pour l’intégration et une mise en œuvre effective des politiques, plans et directives de réductions de risques de catastrophes et d’adaptation au changement climatique aux niveaux local, national et transfrontière dans le Bassin de la Volta.

A l’ouverture de l’atelier du présent atelier présidé par Gerard Zongo représentant le Directeur Général des Ressources en eaux du Burkina Faso, les différents dont le Directeur exécutif adjoint de l’Autorité du Bassin de la Volta Dr Djibi Millogo, le Président du Partenariat National de l’Eau (PNE) Moustapha Congo, ont souligné la pertinence de l’initiative dans le contexte actuel encore marqué par les effets du changement climatique (forte canicule, mortalité).

Ils ont également exprimé de fortes attentes par rapport aux résultats attendus. A savoir d’une part, une revue complète des politiques, des plans et directives RRC et ACC et d’autre part, une proposition des améliorations à mettre en place pour renforcer leur intégration et mise en œuvre sur la base d’un mécanisme de coordination et de collaboration institutionnelles appropriés aux niveaux local, national et transfrontière dans le Bassin de la Volta.

Des précisions de 2 officiels sur l’atelier

Gérard  Zongo, représentant DG Ressources en eaux  : «Nous avons un site pilote au niveau de Bama»

«Vous n’êtes pas sans ignorer que les pays du Sahel et de l’Afrique en général sont confrontés au phénomène du changement climatique et vous l’avez constaté avec la chaleur qui se vit actuellement dans nos quotidiens. Et le projet dénommé VFDM appuie justement le Burkina Faso et 6 pays en général de l’Autorité du Bassin de la Volta pour lutter contre ce fléau dans nos Etats. Donc, cet atelier est organisé dans l’optique de renforcer la capacité de nos acteurs en la matière.  Nous avons un site pilote au niveau de Bama et nous avons pu organiser un certain nombre d’activités pour renforcer la capacité des communautés au niveau de cette commune, Nous avons eu également à installer un équipement météo pour prévoir les inondations et de la sécheresse. Nous avons organisé des ateliers d’exercice de simulation pour amener les populations à se préparer à faire face en cas de situations de catastrophes. Des renforcements des capacités ont été faits au niveau des communautés de Bama. Des exercices de simulation ont été également été réalisés au niveau de Pâ et de Bagré. Par exemple au niveau de Pâ, la route de Heredouhou est chaque fois inondée. Donc, nous sommes allés vers cette localité pour renforcer la capacité et éduquer la population sur ce fléau>>.

Dibi Millogo, Directeur exécutif adjoint de l’ABV : «Gouverner, c’est prévoir»

<< Comme je le disais, ‘’Gouverner, c’est prévoir’’. Les inondations et les sécheresses sont des questions qui causent beaucoup de pertes en termes de vies humaines, en termes de productions agricoles, en terme de d’infrastructures. Et nous devons faire en sorte que ces risques soient au minimum. Nous ne pouvons pas réduire les sécheresses, les inondations mais nous pouvons faire en sorte que les risques de ces fléaux soient réduits au maximum. Aujourd’hui il s’agit donc d’un atelier national sur l’intégration des politiques de réduction des risques de catastrophes et d’adaptation au changement climatique aux niveaux local, national et transfrontiere dans le Bassin de la Volta. Cet atelier se situe dans le cadre du projet Volta Fleuve and Drow Management qui est un projet consacré à la gestion des inondations et des sécheresses. Ce projet a commencé depuis juin 2019 et va clôturer en juin 2024. Donc il s’agit pour nous de gérer tout ce qui est question d’inondations, de sécheresses et en cela il y a plusieurs outils, bien-sûr, qui ont été élaborés notamment Volta Alarme qui est un système de prévention de ces inondations, de ces sécheresses. Nous avons un certain nombre de documents qui ont été élaborés et aujourd’hui nous sommes en train de valider pour procéder à un examen et à une intégration des politiques de réduction des risques de catastrophes dans le Bassin de la Volta. Donc, pour nous c’est un atelier d’importance parce qu’on tire vers la fin de ce projet et il est normal que nous puissions nous assurer de sa durabilité. C’est pourquoi, nous sommes en train de faire ces ateliers et nous le faisons dans les 6 pays du BV».

Bernard Bazié

Burkina Demain

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