Photo de famille des officiels et participants à l'ouverture de l'atelier national sur les bonnes pratiques

Dans le cadre de l’initiative « Intégrer la gestion des inondations et des sécheresses et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le Bassin de la Volta (Projet VFDM) » ; Ouagadougou abrite les 8 et 10 mai 2024 un atelier national sur les bonnes pratiques et les opportunités pour l’amélioration des mesures de gestion intégrée des risques des inondations et de la sécheresse et d’adaptation au changement climatique. VFDM, une heureuse initiative conjointe portée par l’Autorité du bassin de la Volta, le Partenariat mondial de l’eau Afrique de l’Ouest, l’Organisation météorologique mondiale et le Fonds d’adaptation.

Photo de famille des officiels et participants à l’ouverture de l’atelier national sur les bonnes pratiques ce 8 mai 2024 à Ouagadougou

A l’instar des autres pays de la sous-région (Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali et Togo) le Burkina Faso est confronté aux catastrophes dues au changement climatique (inondations, sécheresses, hausse des températures) avec parfois leurs corolaires de pertes en vies humaines, de la biodiversité, de l’environnement. Et la meilleure manière de limiter ces effets néfastes du changement climatique, c’est de développer des initiatives de prévention. Le Projet VFDM-‘’Intégrer la gestion des inondations et des sécheresses et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le Bassin de la Volta’’- en est une illustration parfaite.

48 heures d’échanges pour partager les bonnes pratiques

Les membres du Présidium face à des participants à l’ouverture de l’atelier national sur les bonnes pratiques et les opportunités pour l’amélioration des mesures de gestion intégrée des risques des inondations et de la sécheresse et d’adaptation au changement climatique dans le Bassin de la Volta

Mis en œuvre depuis juin 2019 et prévu pour s’achever en juin 2024, le Projet VFDM a permis d’engranger d’importants acquis au cœur de l’atelier national des 8 et 10 mai 2024 à Ouagadougou et portant sur les bonnes pratiques et les opportunités pour l’amélioration des mesures de gestion intégrée des risques des inondations et de la sécheresse et d’adaptation au changement climatique dans le Bassin de la Volta.

Pour le Directeur Exécutif Adjoint de l’Autorité du Bassin de la Volta, Dibi Millogo, on peut réduire les risques des catastrophes liées au changement climatique

« Ce projet VFDM a commencé depuis juin 2019 et va clôturer en juin 2024. Il s’agit pour nous de gérer tout ce qui est question d’inondations, de sécheresses et en cela il y a plusieurs outils qui ont été élaborés notamment Volta Alarme qui est un système de prévention de ces inondations, de ces sécheresses. Nous avons un certain nombre de documents qui ont été élaborés et aujourd’hui nous sommes en train de valider pour procéder à un examen et à une intégration des politiques de réduction des risques de catastrophes dans le Bassin de la Volta. Donc, pour nous c’est un atelier d’importance parce qu’on tire vers la fin de ce projet et il est normal que nous puissions nous assurer de sa durabilité. C’est pourquoi, nous sommes en train de faire ces ateliers et nous le faisons dans les 6 pays du Bassin de la Volta», a indiqué le Directeur Exécutif Adjoint de l’Autorité du Bassin de la Volta, Dibi Millogo. Pour DEA Millogo, si on ne peut pas éviter les catastrophes du changement climatique, l’on faire en sorte à prendre des mesures qui permettent de réduire maximum les risques. Et d’exprimer sa confiance quant aux capacités des acteurs réunis pour parvenir à des meilleurs résultats.

Hommage aux parties prenantes

Moustapha Congo, Président du Partenariat National de l’Eau, souhaitant la bienvenue aux participants

Outre les secteurs de l’environnement (eau, agriculture, élevage, environnement) ; des participants viennent aussi des collectivités territoriales (Bama, Pâ, Bagré) où des expériences intéressantes ont été menées et feront l’objet de dissémination pendant le présent atelier national.

Dans son mot de bienvenue à l’ouverture de l’atelier, le Président du Partenariat National de l’Eau Moustapha Congo a rendu hommage aux différentes parties prenantes, les participants, les partenaires techniques et financiers et souhaité que ses objectifs soient pleinement atteints.

Exercices grandeur nature à Bama, Pâ, Bagré

Gérard Zongo, représentant de la structure point focal, Direction Générale de Ressources en Eau, présidant l’ouverture de l’atelier, a abordé les exercices grandeur nature qui ont été menés sur les sites pilotes de Bama, Pâ et Bagré

«Les problème des inondations et de sécheresses ont souvent mis à mal notre économie, en termes de destruction des biens, des services. Cet atelier est organisé dans l’optique de renforcer la capacité de nos acteurs en la matière.  Nous avons un site pilote au niveau de Bama. Nous avons pu organiser un certain nombre d’activités pour renforcer la capacité des communautés au niveau de cette commune, Nous avons eu également à installer un équipement météo pour prévoir les inondations et de la sécheresse. Nous avons organisé des ateliers d’exercice de simulation pour amener les populations à se préparer à faire face en cas de situations de catastrophes. Des renforcements des capacités ont été faits au niveau des communautés de Bama. Des exercices de simulation ont été également été réalisés au niveau de Pâ et de Bagré. Par exemple au niveau de Pâ, la route de Heredouhou est chaque fois inondée. Donc, nous sommes allés vers cette localité pour renforcer la capacité et éduquer la population sur ce fléau>>. Autant de bonnes pratiques qui seront partagées au cours du présent atelier national.

«Savoir anticiper les catastrophes»

Rasmané Ouédraogo, consultant national, au cours de sa communication

Le consultant national en matière d’environnement et de développement, Rasmané Ouédraogo, communicateur au cours du présent atelier national, insiste pour sa part sur l’anticipation face aux risques de catastrophes ; évoquant des dispositifs mis en place en place au niveau national.

«La bonne gestion, c’est de savoir anticiper, prévenir les catastrophes. Il faut savoir qu’un système a été mis en place pour que tous les cinq jours voire chaque jour la population arrive à lire et à voir des bulletins qui leur permet de voir la situation de la météo. Et aussi quand le niveau de l’eau monte, il y a un système d’alerte qui est mis en place. Quand le drapeau est rouge ou vert ou jaune, cela permet de donner un message, d’alerter, d’informer dans les lieux de culte, les mosquées, les marchés des risques des inondations et des sécheresses qui peuvent survenir».

Bernard Bazié

Burkina Demain

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.