Sur la question du péril plastique au Burkina, le gouvernement burkinabè pour ce qui le concerne, a pris le 2 octobre dernier ses responsabilités en adoptant un projet de loi portant interdisant les emballages et sachets plastiques dans le pays. A Busan, en Corée du Sud, après deux ans de pourparlers, la Communauté internationale, sous l’égide de l’ONU, a entamé depuis ce lundi 25 novembre 2024, la dernière ligne droite des négociations y relative en vue de parvenir à un Accord contraignant. Soulignant l’urgence de l’action face à l’ampleur du péril planétaire, les officiels n’ont caché leur optimisme.

«Notre monde se noie dans la pollution plastique. Chaque année, nous produisons 460 millions de tonnes de plastique, dont une grande partie est rapidement jetée. D’ici 2050, il pourrait y avoir plus de plastique que de poissons dans l’océan. Les microplastiques dans notre sang créent des problèmes de santé que nous commençons à peine à comprendre», a indiqué le secrétaire général de l’ONU António Guterres, mettant ainsi les délégués de plus de 170 pays et de plus de 600 organisations observatrices devant leurs responsabilités.

«La dépendance excessive de l’humanité à la commodité des plastiques a entraîné une augmentation exponentielle des déchets plastiques ; les déchets accumulés dans nos océans et nos rivières mettent désormais en danger la vie des générations futures», a alerté pour sa part le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, exhortant vivement  ces délégués à s’entendre  sur une voie vers zéro pollution plastique, pour le bien des générations futures.

Aboutir à un instrument international juridiquement contraignant

Connues sous le nom de cinquièmes discussions du Comité intergouvernemental de négociations (INC-5), ces pourparlers encours à Busan, visent, faut-il le rappeler à un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans le milieu marin. La présente session fait suite à quatre cycles précédents qui ont commencé il y a exactement 1.000 jours en Uruguay.

Officiellement, les discussions sont connues sous le nom de cinquièmes discussions du Comité intergouvernemental de négociations (INC-5) visant à élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans le milieu marin. La session fait suite à quatre cycles précédents qui ont commencé il y a exactement 1.000 jours en Uruguay.

Tenir compte du cycle de vie des plastiques

«Il nous faut un traité ambitieux, crédible et juste», a encore insisté le SG de l’ONU dans son message aux délégués réunis à Busan. Car, l’augmentation de la pollution plastique émet davantage de gaz à effet de serre, nous poussant encore plus loin vers la catastrophe climatique».

Tout accord doit tenir compte du cycle de vie des plastiques « en s’attaquant aux plastiques à usage unique et à courte durée de vie, à la gestion des déchets et aux mesures visant à éliminer progressivement le plastique et à promouvoir les matériaux alternatifs », a préconisé M. Guterres.

Et l’entendre, ces accords attendus, devraient permettre à tous les pays d’accéder aux technologies et d’améliorer les environnements terrestres et marins, tout en veillant à ce que les communautés les plus vulnérables qui dépendent de la collecte de plastique, comme les ramasseurs de déchets, ne soient pas laissées pour compte.

Burkina Demain

Source : ONU Info

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