C’est parti depuis ce mardi 26 novembre 2024 à Addis Abeba, en Ethiopie, pour la huitième Semaine du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA). C’est le président de la République fédérale démocratique d’Ethiopie, Taye Atske, qui a prononcé l’allocution d’ouverture officielle de cette PIDA Week 2024 placé sous le thème «Promouvoir des infrastructures résilientes et inclusives pour une croissance durable de l’Afrique : tirer parti du financement transformateur et de l’intégration régionale».
La Semaine du Programme du développement des infrastructures en Afrique (PIDA Week) dont la huitième édition s’est ouverte ce mardi 26 novembre dans la capitale éthiopienne, Addis Abeba, est une initiative conjointe de l’Union africaine (BAD), de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).
Cette PIDA Week 2024 est placé sous le thème : «Promouvoir des infrastructures résilientes et inclusives pour une croissance durable de l’Afrique : tirer parti du financement transformateur et de l’intégration régionale».
«Investir dans les infrastructures pour libérer le potentiel de croissance de l’Afrique»
Prononçant le mot d’ouverture de l’évènement, Taye Atske Selassie, président de la République fédérale démocratique d’Éthiopie, a souligné le rôle central des infrastructures dans la promotion de la transformation socio-économique de notre continent.
«Il est devenu évident qu’investir dans les infrastructures est la clé pour libérer un immense potentiel de croissance et de développement, améliorer la connectivité et élever la qualité de vie grâce à l’augmentation du commerce et des investissements», a-t-il indiqué.
Et de relever la contribution de la Semaine du PIDA dans la dynamique des réalisation d’infrastructures sur le continent : «Depuis sa création en 2015, la Semaine PIDA est devenue une plateforme de premier plan pour le développement des infrastructures sur le continent»
«Transformer des vies, construire des économies fortes»
Dans son intervention, la directrice générale de l’Agence de développement de l’Union africaine, Nardos Bekele Thomas, a souligné aussi pour sa part l’apport important attendant des infrastructures pour la transformation positive du continent.
«Le but ultime du PIDA ne se limite pas à la construction de structures physiques. Sa véritable essence réside dans son potentiel à transformer des vies. Les routes et les réseaux électriques ne sont pas l’objectif final mais un moyen de créer des opportunités, de stimuler les industries et d’inspirer l’espoir à travers le continent. L’infrastructure n’est plus une question d’acier et de béton ; cela devient un catalyseur pour débloquer un avenir meilleur et des économies plus fortes. Lorsque les besoins et les aspirations des populations africaines deviennent le fondement de chaque projet, le PIDA réalise bien plus que la fourniture d’infrastructures : il devient une force de prospérité, d’opportunités et de progrès», a-t-elle soutenu.
La huitième Semaine du PIDA marque le lancement officiel du deuxième Plan prioritaire du PIDA (PIDA PAP2) qui comprendra au total 69 projets. PIDA PAP2 couvre la période 2021-2030. Occasion pour les officiels à cette ouverture du PIDA 2024 de réitérer leurs engagements en faveur de la réalisation d’infrastructures sur le continent.
«Alors que le PIDA entre dans sa prochaine phase, il doit continuer de se concentrer sur l’autonomisation des populations africaines, la création de marchés dynamiques et la stimulation de l’industrialisation», a préconisé la DG Nardos Bekele Thomas. «Saisissons l’opportunité présentée par cette 8e Semaine PIDA pour réaffirmer notre engagement collectif, délibérer sur des solutions concrètes et tracer la voie vers une croissance durable et l’intégration régionale», a-t-elle exhorté.
Pour le président de l’Ethiopie Taye Atske Selassie, il le faut car, «Le PIDA représente le fondement de notre quête collective pour atteindre les objectifs ambitieux énoncés dans l’Agenda 2063. Il vise non seulement à forger des liens plus solides entre les pays africains, mais également à stimuler le commerce intra-africain et à établir les infrastructures essentielles nécessaires à la prospérité à long terme».
La 8e Semaine du Programme de développement des Infrastructures en Afrique qui s’achève vendredi 29 novembre à Addis Abeba, devra permettre aux participants d’évaluer les progrès accomplis pendant la première phase, d’explorer les voies et moyens de relever les défis et de forger des partenariats stratégiques en vue d’une mise en œuvre réussie des projets inscrits dans PIPA PAP2.
Grégoire B. Bazié
Burkina Demain