C’est ce lundi 20 janvier 2025 sur le coup de 12 (heure locale de Washington) que Donald Trump prêtera serment en sa qualité de 47e Président des Etats-Unis d’Amérique dont le poids sur la marche des grandes affaires du monde n’est plus à démontrer. Sans doute, conscient de cela, Ali Mohamed, Président du Groupe africain des négociateurs (GAN) sur le changement climatique a fait ce dimanche 19 janvier une importante Déclaration dans laquelle elle appelle le Président Trump et son future administration à faire preuve d’engagement et de responsabilités sur la question climatique mondiale.
«Le changement climatique est un problème majeur de notre époque, qui transcende les frontières et n’épargne aucune région ni aucun pays. Les incendies dévastateurs qui ont ravagé la Californie ces dernières années nous rappellent brutalement que même les nations les plus développées ne sont pas à l’abri des aléas du changement climatique. Partout en Afrique, les effets du changement climatique sont graves et immédiats : sécheresses, inondations et hausse des températures menacent les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et des écosystèmes entiers. Le message est clair : nous sommes confrontés à un défi mondial qui nécessite des solutions mondiales». Ceci est un extrait de la Déclaration rendue publique ce dimanche 19 janvier 2025 à Nairobi par le président du Groupe africain de négociateurs (GAN) sur le changement climatique, l’ambassadeur Ali Mohamed.
«Moment critique pour le leadership mondial en matière de climat»
«Cette investiture de Son Excellence Donald J. Trump marque un moment critique pour le leadership mondial en matière de climat, et nous espérons que la nouvelle administration saisira l’occasion de donner la priorité à l’action climatique, de défendre le multilatéralisme et de favoriser l’unité pour relever les défis communs de notre planète», s’est félicitée d’emblée l’ambassadeur Ali Mohammed appelant ensuite dans sa déclaration, le Président Trump et son future administration à faire preuve d’engagement et de responsabilités sur la question climatique mondiale.
«Le Groupe africain de négociateurs appelle la nouvelle administration à montrer l’exemple en redynamisant la lutte contre le changement climatique. Cela implique de réaffirmer l’engagement des États-Unis envers l’Accord de Paris, de défendre des réductions d’émissions audacieuses et de soutenir l’adaptation et la résilience, en particulier dans les régions vulnérables comme l’Afrique. Le leadership des États-Unis est essentiel pour mobiliser le financement climatique, faire progresser les transitions vers des énergies propres et assurer la mise en œuvre équitable des objectifs climatiques mondiaux», a-t- il indiqué.
«L’Afrique est prête à travailler avec les États-Unis pour faire avancer un programme mondial»
Et de conclure sur cette note d’espoir et d’ouverture en vue d’une franche collaboration avec la nouvelle administration Trump : «L’Afrique est prête à travailler avec les États-Unis pour faire avancer un programme mondial plus durable, plus inclusif et plus résilient. Nous partageons une vision d’un avenir où la promesse de l’action climatique se traduit par des avantages tangibles pour les populations du monde entier – un avenir qui ne laisse personne de côté. Nous sommes impatients de collaborer avec les États-Unis sous leur nouvelle direction, convaincus qu’ensemble nous pouvons construire un monde qui soit non seulement prospère mais aussi équitable et durable pour les générations à venir».
Washington sous la neige quand Trump prêtera serment
Quoi qu’il en soit, le président Trump devrait pouvoir se rendre compte des effets catastrophiques du changement climatique qui font qu’il prêtera, contrairement à ses prédécesseurs, serment ce 20 janvier 2025 à l’intérieur du Capitole, à cause justement de la grande vague de froid glacial qui balayera la capitale politique américaine ce jour d’investiture présidentielle. Selon les prévisions météorologiques, il fera exactement – 6 degrés à midi quand commencera la prestation de serment du 47e Président des Etats Unis. Trump devrait donc pouvoir comprendre ces signes qui l’invitent à l’action urgente en faveur du climat mondial.
Martin Philippe
Burkina Demain