Le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a reçu en audience ce 21 janvier, le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso Hamoud Abdel Wedoud Kamil

En recevant en audience ce mardi 21 janvier à la Primature, Hamoud Abdel Wedoud Kamil, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso ; le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a salué la contribution de l’institution financière internationale à la résilience socio-économique du pays. En effet, avec un portefeuille projets d’environ 1 890 milliards de francs CFA, la Banque mondiale a été et reste un partenaire clé pour le Burkina Faso face aux nombreux défis du développement.

Le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso Hamoud Abdel Wedoud Kamil, à sa sortie d’audience avec le chef du gouvernement

«Je saisis cette occasion pour féliciter le Burkina Faso, car, en termes de performance, nous enregistrons un taux de décaissement annuel avoisinant 30 % du portefeuille total, estimé à environ 3 milliards de dollars. C’est une performance remarquable, fruit de l’engagement des autorités et des responsables sectoriels pour garantir que les projets financés soient à la fois structurants et impactants pour la population », Propos du représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, Hamoud Abdel Wedoud Kamil, à sa sortie d’audience à la Primature, ce 21 janvier 2025 avec le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Un portefeuille de 30 projets couvrant 13 secteur clés

La Banque mondiale au Burkina Faso, c’est un portefeuille d’une trentaine de projets couvrant 13 secteur clés dont l’énergie, l’eau, l’agriculture, la santé, l’humanitaire, les infrastructures, la sécurité. Montant global de cet important portefeuille : 1 890 milliards de francs CFA, soit donc 3 milliards de dollars US ;

L’un des exemples palpables de cette contribution de la Banque mondiale à la résilience socioéconomique du Burkina Faso, c’est le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR).

Comme l’indiquait, le 28 juin 2024 à Fada, le ministre de l’économie et des finances Aboubacar Nacanabo, lors d’une cérémonie d’inauguration d’infrastructures dudit projet, «l’objectif ultime visé à travers la mise en place du  PUDTR,  c’est d’améliorer l’accès inclusif des communautés y compris les Personnes déplacées internes (PDI) aux services sociaux essentiels, aux infrastructures et à l’alimentation».

Enveloppe globale de 260,15 milliards de FCFA

Le PUDTR, c’est une enveloppe globale de 260,15 milliards de FCFA, soit 473 millions de dollars US. Le projet couvre notamment les régions de l’Est, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Est où elle fait déjà le bonheur des populations grâce aux nombreuses réalisations socioéconomiques. A Fada, chef-lieu de l’Est, c’est 30 milliards de francs CFA qui ont été investis avec un impact sur 1 500 000 personnes. Pour toute cette région orientale du pays, c’est plus de 200 formations sanitaires soutenues pour offrir des soins de qualité et plus de 400 salles de classes qui ont été mises pour renforcer la qualité de l’enseignement.

La Boucle du Mouhoun est l’une des principales régions bénéficiaires des interventions du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience avec des investissements estimés à 27 684 978 F CFA. L’on y dénombrait en novembre 2024, 71 salles de classes réalisées et équipées, 335 lampadaires solaires installés ; 18,6 km de pistes rurales et 30 km de caniveaux réalisés.

Bâti autour de 4 composantes opérationnelles

Outre ces deux régions emblématiques de ses réalisations dans le contexte sécuritaire difficile, le PUDTR a aussi vocation à intervenir dans régions du pays comme le Centre-Ouest avant sa clôture en décembre 2025. En effet, ses interventions dans les secteurs du développement rural touchent l’ensemble du territoire national.

Le PUDTR, faut-il le rappeler, est bâti, comme le rappelait son coordonnateur national Wilfried Martial Bassolé, «autour de quatre composantes opérationnelles que sont l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base ; l’amélioration de la connectivité physique et virtuelle et la résilience urbaine ; la relance économique Communautaire et l’autonomisation ; l’engagement citoyen et la gestion du projet».

Tenir compte du recadrage gouvernemental

Le Premier ministre Ouédraogo a donné des orientations pour que certains projets de la Banque mondiale tiennent compte de la nouvelle vision du Gouvernement

Le Premier ministre Ouédraogo, tout en saluant la contribution globale de la Banque mondiale au Burkina Faso, a relevé la nécessité d’un recadrage concernant certains projets de l’institution de Breton Woods en vue d’une adéquation avec la vision gouvernementale actuelle. Une vision qui met en exergue la responsabilisation et la valorisation des compétences nationales.

Le représentant résident de la Banque mondiale, Hamoud Abdel Wedoud Kamil, a pris note de cette directive du Chef du Gouvernement Burkinabè en vue d’une meilleure contribution au développement socioéconomique du Burkina Faso, conformément aux orientations des plus hautes autorités du pays.

Martin Philippe

Burkina Demain

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