Le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo lors de son discours au giga meeting de l'AN I du retrait de l'AES de la CEDEAO

Un an après sa sortie historique à la Télévision pour annoncer le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, devenu Premier ministre Burkinabè, était ce mardi 28 janvier 2025 à la Place de la Nation à Ouagadougou aux côtés des manifestants pour commémorer cet An I de la sortie de la CEDEAO. Occasion pour le PM Ouédraogo de réitérer ses vérités.

Le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo lors de son discours au giga meeting de l’AN I du retrait de l’AES de la CEDEAO

Voici ce que le PM Ouédraogo a dit dans son discours au meeting de l’An I :

«Camarades, tout protocole respecté, si je suis là ce matin, c’est au nom du chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, pour vous porter un message d’hommage, de reconnaissance, de mobilisation et d’engagement total.

Il y a un an, nos trois pays, qui ne forment plus désormais qu’un, sous le leadership de leurs Excellences, le capitaine Ibrahim Traoré, le général Abdourahamane Tiani, et le général Assimi Goïta, répondant aux aspirations profondes des peuples de l’AES, ont assumé la décision courageuse et historique de quitter définitivement la CEDEAO.

Le capitaine Thomas Sankara avait dit que pour rompre le cordon de l’impérialisme, il ne faut pas se faire d’illusions : cela ne se fera pas par les tendres mains d’une sage-femme, mais par une hache et par un coup sec.

Et le coup sec a été porté il y a un an par nos trois grands leaders historiques. Aujourd’hui, la CEDEAO, ou ce qui reste de la CEDEAO, est derrière nous. Aujourd’hui, plus que jamais, le capitaine Ibrahim Traoré et ses frères, le Général Goïta et le Général Tiani, sont plus que jamais déterminés à mener ce combat historique jusqu’à la victoire totale.

Vous avez été témoins de tout ce qui a été orchestré ces derniers jours. Je sais que vous savez lire entre les lignes. L’objectif était de nous affaiblir, de nous faire peur, mais partout où ils ont tenté, ils ont essuyé une défaite cuisante.

Et, plus que jamais, nous restons déterminés. Nous avons aussi entendu le message porté ici par les leaders de la veille citoyenne. La CEDEAO, c’est l’une des cordes de notre asservissement qui a été coupée nette le 28 janvier 2024.

Nous savons qu’il y a d’autres cordes qui restent, mais nos trois chefs d’État tiennent toujours la hache fermement. Cela signifie que toutes les cordes seront tranchées sans état d’âme. Donc, camarades, c’est un message de remobilisation.

Restons vigilants, car les impérialistes et leurs institutions fantoches ne baisseront jamais les bras. La liberté ne s’octroie pas, elle s’arrache au prix de la sueur et du sang.

Et c’est ce à quoi notre hymne national nous a toujours invités. Donc nous allons mener ce combat et nous allons le gagner ensemble pour que nos enfants et nos petits-enfants vivent dans un espace AES libre, prospère, avec de nouveaux horizons.

C’est ce message que nous sommes venus vous transmettre ce matin, et vous dire merci encore pour cette mobilisation historique.

La patrie ou la mort, nous vaincrons.

Merci, camarades.»

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