Le nouveau rapport de l'Institut Tony Blair préconise une sorte de réciprocité africaine à l'approche "l'Amérique d'abord" du Président Donald Trump

Un nouveau rapport de Tony Blair Institute intitulé «L’Afrique d’abord – Une nouvelle vision pour la croissance de l’Afrique et l’engagement des États-Unis», examine comment une politique «l’Afrique d’abord» permettrait aux dirigeants de faire face à la réduction du soutien extérieur et d’aligner leurs objectifs de développement sur les priorités continentales. L’Institut Tony Blair Institute (ITB) affirme en effet que l’approche «l’Amérique d’abord» du président Donald Trump est en train de remodeler la manière dont les États-Unis s’engagent avec le continent africain, avec un impact sur le commerce, l’aide et la géopolitique.

Le nouveau rapport de l’Institut Tony Blair préconise une sorte de réciprocité africaine à l’approche « l’Amérique d’abord » du Président Donald Trump

Ce nouveau rapport qui préconise une sorte de réciprocité, a été dirigé par rédigé par Ronald Osumba, conseiller politique principal pour l’Afrique et Mark Scott, conseiller en géopolitique du Malawi. Voici les principales recommandations du Rapport.

«LES PRINCIPALES RECOMMANDATIONS  DU RAPPORT COMPRENNENT :

– Commerce intra-africain : les dirigeants doivent agir avec audace pour mettre en œuvre la Zone de libre-échange du continent africain (ZLECAf) qui remodèlera l’économie africaine en créant le plus grand bloc de libre-échange au monde. En réduisant les droits de douane et en éliminant les barrières commerciales, il offre des opportunités sans précédent en matière d’industrialisation, de mobilité et de croissance inclusive. Les pays devraient également moderniser leurs échanges commerciaux en utilisant des réseaux intégrés.

-Industrialisation : les réserves de minéraux critiques de l’Afrique, essentielles aux transitions vertes et numériques mondiales, offrent la possibilité d’aller au-delà des exportations de matières premières. Investir dans les industries nationales de transformation et de raffinage peut accroître la valeur économique, créer des emplois et stimuler l’industrialisation.

– Investir dans le développement des talents : avec la main-d’œuvre la plus jeune au monde, le plus grand atout de l’Afrique est sa population. En dotant la main-d’œuvre de compétences dans des domaines tels que l’intelligence artificielle, la cybersécurité et l’informatique avancée, le continent peut bâtir des économies numériques robustes qui encouragent la croissance.

-Industrialisation verte : L’Afrique peut mener la révolution industrielle verte en investissant dans les énergies renouvelables et les industries des technologies propres, en alignant la croissance économique sur la durabilité environnementale.

Ronald Osumba, conseiller politique principal à l’Institut Tony Blair pour le changement global, a déclaré :  «Les dirigeants africains doivent de toute urgence adopter un programme «L’Afrique d’abord», un programme qui donne la priorité aux intérêts du continent et à la transformation économique.

Un moment pour un leadership audacieux et un engagement uni en faveur de l’autonomie, garantissant que l’Afrique façonne son propre avenir sur la scène mondiale.

Contacter : Susannah Price, responsable des communications régionales de TBI, Susannah.price@institute.global  au +254722719867 (direct ou WhatsApp)

 À propos de l’Institut Tony Blair pour le changement global 

Le Tony Blair Institute for Global Change est une organisation à but non lucratif qui travaille dans plus de 45 pays sur cinq continents pour soutenir les dirigeants avec une stratégie, une politique et une mise en œuvre rendues possibles par la technologie. Pour plus d’informations, veuillez contacter : mediabids@institute.global»

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