Si tout se passe comme prévu ou annoncé, le sucre blond de la SN-SOSUCO, disparu des rayons de distribution, devrait de nouveau être disponible un peu partout dans le pays, à commencer par la capitale, Ouagadougou, où le Ministre du commerce  Serge Poda, a procédé ce lundi même, au lancement officiel d’une campagne de  commercialisation dudit sucre destinée à rompre avec cette rupture chronique de ce produit de grande consommation, surtout en cette période cruciale de jeûne musulman et chrétien dans le pays.

Le ministre du commerce Serge Poda (micro) au lancement, ce lundi 10 mars à Ouaga, d’une campagne de commercialisation du sucre de la SN SOSUCO

Le lancement officiel de la compagne de commercialisation du Sucre SN-SOSUCO ce lundi 10 mars à Ouaga s’est fait en présence du directeur général de la Nouvelle Société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO) Djakalia Ouattara Héma. Le DG Ouattara Héma qui a rallié la capitale pour la circonstance, expliquait en partie la rupture du sucre blond par le démarrage tardif de la campagne de production intervenue en fin décembre 2024.

Maintenant que la campagne de commercialisation est lancée à Ouagadougou, les autorités en charge Ministère du commerce, de l’industrie, et de l’artisanat (MICA) entendent désormais se donner les moyens de garantir par exemple au citoyen consommateur le Kilogramme du sucre en carreaux à 800 F CFA et celui du granulé  à 650 F CFA, aussi bien  à Ouagadougou qu’à Bobo-Dioulasso. Dans les autres villes, des dispositions seront prises pour ces prix ne varient que de 25 F CFA pour prendre notamment en compte les frais de manutention et de transport du produit jusqu’à ces différents centres de consommation.

«Initiative pour rendre disponible le sucre disponible pour les consommateurs» A écouter le patron du MICA, Serge Gnaniodem Poda, la présente initiative de lancement de cette campagne de commercialisation du sucre de la SN SOSUCO, vise à rendre disponible ce produit de grande consommation.

Et pour éviter d’éventuelles spéculations susceptibles de replonger le pays une énième rupture, les achats par personnes seront limités (5kg/personne) et les contrôles, stricts. Il faut par exemple se munir de sa pièce d’identité nationale pour acheter le sucre blond dans les boutiques témoins, comme au SIAO ou à la Maison de l’Entreprise pour ce qui est de Ouagadougou.  Affaire à suivre…

Christian Tas

Burkina Demain