Le rôle des banques multilatérales de développement (BMD) sous- régionales dans la promotion des objectifs de développement de l’Afrique a occupé le devant de la scène lors d’une table ronde de haut niveau organisée en marge de la cinquante-septième session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) (COM2025). L’événement, organisé, ce 15 mars 2025, sous le thème «Le rôle des banques multilatérales de développement sous-régionales dans la réalisation des objectifs de développement de l’Afrique », a réuni des décideurs politiques, des économistes et des dirigeants financiers pour évaluer comment les BMD peuvent améliorer leur capacité à mobiliser des ressources, attirer les investissements du secteur privé et renforcer leur contribution à l’intégration régionale et à la transformation économique.

«Les banques de développement sous- régionales invitées à accroître leurs financements pour accélérer le développement de l’Afrique

Addis-Abeba, 15 mars 2025 (CEA) – Le rôle des banques multilatérales de développement (BMD) sous-régionales dans la promotion des objectifs de développement de l’Afrique a occupé le devant de la scène lors d’une table ronde de haut niveau organisée en marge de la cinquante-septième session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) (COM2025). L’événement, organisé sous le thème « Le rôle des banques multilatérales de développement sous-régionales dans la réalisation des objectifs de développement de l’Afrique », a réuni des décideurs politiques, des économistes et des dirigeants financiers pour évaluer comment les BMD peuvent améliorer leur capacité à mobiliser des ressources, attirer les investissements du secteur privé et renforcer leur contribution à l’intégration régionale et à la transformation économique.

La séance comprenait des interventions de Mme Hanan Morsy, économiste en chef et secrétaire exécutive adjointe de la CEA ; M. Admassu Tadesse, président-directeur général de la Banque de commerce et de développement ; et Mme Fatima Elsheikh, Secrétaire générale de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA). Le panel, animé par Hopestone Chavula, chef par intérim de la Section d’analyse macroéconomique de la CEA, a exploré des solutions aux contraintes de financement persistantes auxquelles sont confrontées les BMD, ainsi que les opportunités d’élargir leur rôle dans le soutien à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et d’initiatives plus larges de développement durable.

Dans son allocution, Mme Hanan Morsy a souligné le rôle essentiel des BMD sous-régionales pour combler le déficit de financement de l’Afrique et éliminer les obstacles structurels à la croissance économique. Elle a souligné que les BMD doivent être habilitées à mobiliser des ressources à long terme et à fournir des financements plus abordables aux économies africaines, en particulier à la lumière du resserrement des conditions financières mondiales et de la baisse des flux d’aide au développement.

Elle a en outre souligné la nécessité de réformer l’architecture financière mondiale afin de créer un système plus équitable permettant aux BMD africaines d’accéder à des financements à des conditions favorables. Les discussions ont également porté sur le potentiel de la réallocation des droits de tirage spéciaux (DTS) comme moyen de renforcer la base de capital des BMD et d’étendre les prêts concessionnels aux pays africains.

Un aspect clé des discussions a été le rôle des BMD dans le soutien au programme d’intégration de l’Afrique, notamment à travers la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). M. Admassu Tadesse a noté que les infrastructures propices au commerce restent une contrainte majeure au commerce et à l’industrialisation intra-africains, et que les BMD doivent accroître leurs investissements dans les corridors de transport, la logistique, les infrastructures énergétiques et la connectivité numérique pour faciliter le commerce transfrontalier.

Mme Fatima Elsheikh a réfléchi aux limites structurelles qui empêchent les BMD de jouer un rôle plus transformateur dans le développement de l’Afrique. priorités, notamment l’Agenda 2063 et le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Ils ont souligné que les BMD doivent adopter des mécanismes de financement plus agiles et renforcer leurs partenariats avec les institutions mondiales de financement du développement pour garantir une croissance durable et inclusive dans toute la région.

Elle a souligné la dépendance écrasante à l’égard d’actionnaires à faible revenu, le capital exigible limité et le coût élevé de l’emprunt comme des défis clés à relever pour permettre aux BMD d’accroître leur capacité de financement.

Les panélistes ont également discuté de la nécessité d’un meilleur alignement entre les BMD et les priorités de développement du continent, notamment l’Agenda 2063 et l’Agenda 2030 pour le développement durable. Ils ont souligné que les BMD doivent adopter des mécanismes de financement plus agiles et renforcer leurs partenariats avec les institutions mondiales de financement du développement pour garantir une croissance durable et inclusive dans toute la région.

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À propos de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique

Créée par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies (ONU) en 1958 en tant que l’une des cinq commissions régionales de l’ONU, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a pour mandat de promouvoir le développement économique et social de ses États membres, de favoriser l’intégration intrarégionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique. La CEA est composée de 54 États membres et joue un double rôle en tant que bras régional de l’ONU et élément clé du paysage institutionnel africain.

 

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