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Gestion forestière durable : Signature d’un Mémorandum d’entente historique entre la RDC et le Brésil

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La République Démocratique du Congo (RDC) et la République Fédérative du Brésil ont franchi, ce 15 novembre 2025 à Belém, une étape importante dans leur collaboration bilatérale en signant un Mémorandum d’Entente (MOU) pour le renforcement de la collaboration et de la gestion forestière.

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Signature d’un Mémorandum d’entente historique entre la RDC et le Brésil pour une gestion forestière durable et la protection du climat

Belém, Brésil – 15 novembre 2025 – La République Démocratique du Congo (RDC) et la République Fédérative du Brésil ont franchi une étape importante dans leur collaboration bilatérale en signant un Mémorandum d’Entente (MOU) pour le renforcement de la collaboration et de la gestion forestière.

L’accord a été signé ce samedi 15 novembre à Belém, au Brésil, par Madame la Professeure Marie Nyange Ndabo, Ministre de l’Environnement, Développement durable et Nouvelle économie du Climat de la RDC, et Madame Marina Silva, Ministre brésilienne de l’Environnement. Ce geste symbolique unit les deux plus grands pays forestiers du monde dans une volonté commune de gérer durablement leurs ressources naturelles, en mettant l’accent sur le bien-être social des communautés locales et des peuples autochtones.

« L’Amazonie vient de mettre en place un fonds, à travers l’initiative TFFF, qui consiste à préserver les forêts, et en même temps, travailler pour le bien des communautés locales et des peuples autochtones. Étant les deux grands bassins qui régulent le climat au monde [le Congo et l’Amazonie], il était tout à fait normal de faire bloc ensemble pour défendre nos intérêts et protéger la planète », a déclaré la Ministre de la RDC, Marie Nyange Ndabo.

Ce mémorandum d’entente, fruit des échanges diplomatiques engagés par la Ministre de l’Environnement, Développement durable et Nouvelle économie du Climat de la RDC, prévoit une collaboration fructueuse et gagnant-gagnant entre les deux nations, favorisant les échanges d’expériences et d’innovations.

La Ministre brésilienne, Marina Silva, a précisé les thématiques clés de cette coopération : « Nous avons signé ce mémorandum de coopération pour traiter des problématiques telles que les changements climatiques, la protection des forêts et de la diversité biologique, la promotion des actions locales, la création des synergies entre ces enjeux ainsi que la préservation des ressources en eau.»

Cette synergie s’inscrit dans la continuité de l’approche intégrée des trois bassins forestiers mondiaux (Amazonie, Congo et Asie du Sud-Est), approfondie depuis le Sommet de l’Amazonie. « Je suis donc ravie, avec mon équipe, d’être impatiente de commencer cette collaboration », a conclu la Ministre brésilienne.

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Celcom MEDD-NE “

Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo : La RDC succède au Gabon à la Co-facilitation

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la Ministre de l’Environnement, Développement durable et Nouvelle économie du Climat, Professeur Marie Nyange Ndambo

La République démocratique du Congo (RDC) a officiellement accepté d’assumer la Co-facilitation du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), en remplacement de la République gabonaise. L’annonce a été faite ce mardi 11 novembre, en marge de la COP30 à Belém, par la Ministre de l’Environnement, Développement durable et Nouvelle économie du Climat, Professeur Marie Nyange Ndambo. Ce mandat débutera en janvier 2026 et marque une nouvelle étape dans l’engagement de la RDC pour la gestion durable des forêts du bassin du Congo. Plus de détails dans ce Communiqué de Presse.

la Ministre de l’Environnement, Développement durable et Nouvelle économie du Climat, Professeur Marie Nyange Ndambo

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE

La RDC succède au Gabon à la Co-facilitation du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), renforçant son leadership régional

BELÉM, BRÉSIL – Le 11 novembre 2025 – La République démocratique du Congo (RDC) a officiellement accepté d’assumer la Co-facilitation du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), en remplacement de la République gabonaise. L’annonce a été faite ce mardi 11 novembre, en marge de la COP30 à Belém, par la Ministre de l’Environnement, Développement durable et Nouvelle économie du Climat, Professeur Marie Nyange Ndambo. Ce mandat débutera en janvier 2026 et marque une nouvelle étape dans l’engagement de la RDC pour la gestion durable des forêts du bassin du Congo.

 « La RDC, pays-solution aux défis du changement climatique, se réjouit de la proposition que lui avait faite la République gabonaise, d’assurer à partir de janvier 2026, la co-facilitation et la présidence du PFBC. Je suis très heureuse de vous informer que la réponse est positive », a déclaré la Ministre Marie Nyange Ndambo.

La Ministre a également salué les progrès accomplis dans le cadre de l’Engagement du Bassin du Congo (Congo Basin Pledge), initié à Glasgow en 2022. Elle a réaffirmé le leadership de la RDC pour renforcer la gestion durable des forêts et s’est engagée à mettre en œuvre l’Appel de Belém pour les forêts du bassin du Congo dans la perspective post-2025.

Détails de l’Appel de Belém :

  • Lancé lors du Sommet de Belém, l’appel vise à mobiliser 2,5 milliards de dollars.
  • Les fonds seront destinés à protéger la biodiversité, lutter contre la déforestation et promouvoir le développement socio-économique des communautés locales et des peuples autochtones du bassin du Congo.

L’Appel de Belém sera présenté aux parties prenantes notamment les pays membres du bassin du Congo, les donateurs, les institutions financières internationales, les délégués de la société civile, lors d’un évènement prévu le 18 novembre à 17h00 au Pavillon Forêt. La Ministre Marie Nyange Ndambo y présentera en détail la feuille de route pour ce nouveau mandat de co-facilitation du PFBC.

Rappel : Le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), créé en 2002, rassemble près de 138 partenaires engagés pour les écosystèmes forestiers de la région. La co-facilitation précédente, exercée de 2023 à 2025, était assurée par la France (Mme Salina Grenet-Catalano) et le Gabon (Dr Aurélie Flore Koumba Pambo).

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Cellcom MEDD – NEC (Cellule de Communication du Ministère de l’Environnement, Développement Durable et Nouvelle Économie du Climat) »

Burkina : C’est parti pour les premières JNTF !

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Bobo-Dioulasso, capitale économique du Burkina Faso, abrite, depuis ce vendredi 14 novembre 2025, la première édition des Journées nationales du transport ferroviaire (JNTF). C’est le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, qui a présidé l’ouverture de l’évènement en présence de plusieurs membres du gouvernement et des représentants des délégations venues du Mali, du Niger et de la Côte d’Ivoire.

Dans son allocution d’ouverture, le ministre Adama Luc Sorgho a réaffirmé l’engagement du gouvernement pour la promotion du rail 

«Mémoire, réflexion et de la projection». C’est le thème central de la première édition des Journées nationales du transport ferroviaire (JNTF) qui s’est ouverte ce vendredi 14 novembre 2025.

L’objectif, comme l’a indiqué le ministre Adama Luc Sorgho au troisième sommet africain sur le financement de infrastructures en Afrique tenu du 28 au 30 octobre dernier, c’est replacer le rail au cœur de la politique du développement du Burkina Faso et de la sous-région sahélienne. Et dans son allocution d’ouverture de l’évènement, le ministre des Infrastructures et du Désenclavement a évoqué un certain nombre de projets ferroviaires dont la réalisation devrait favoriser le développement économique de nos Etats et l’intégration africaine.

Au programme des JNTF 2025, plusieurs : conférence inaugurale, panels thématiques, excursion en train et inauguration de la salle d’exposition du musée ferroviaire.

30 ans de la SOPAFER-B

Le directeur général de la SOPAFER-B Firmin Bagoro, lors de la conférence de presse du 12 novembre dernier

L’évènement coïncide avec le trentième anniversaire de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B). D’ailleurs c’est au directeur général de la SOPAFER-B Firmin Bagoro que l’honneur est revenu le 12 novembre dernier d’annoncer à la presse la tenue des présentes JNTF. Ces journées, avait indiqué le DG Bagoro, «marquent également les 30 ans de la SOPAFER-B», annonçant la participation de quelques 500 personnes dont des décideurs publics, des experts.

A l’ouverture de l’évènement, l’on notait la présence de délégations venues du Mali, du Niger et de la Côte d’Ivoire. Le parrain Roland Sow a salué l’initiative de cette première édition des Journées nationales de transport ferroviaire qui participe des efforts visant le développement du pays. L’évènement s’achève ce samedi 15 novembre 2025.

Mariam Sanou, Bobo

Burkina Demain

COP 30 : La RDC dévoile son répertoire national des métiers verts

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La République Démocratique du Congo (RDC) est décidément engagée pour l’environnement et l’emploi durable. La Professeure Marie Nyange Ndambo, Ministre de l’Environnement, Développement durable et Nouvelle économie du Climat, et son collègue, le Ministre du Travail et Emploi, Monsieur Ferdinand Massamba, ont conjointement dévoilé le Répertoire National des Métiers Verts lors d’un événement parallèle à la CoP 30 à Belém, au Brésil.

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE

La RDC dévoile son répertoire national des métiers verts à la CoP 30, marquant une étape historique vers la transition écologique

BELÉM, BRÉSIL – le 14 novembre 2025 – La République Démocratique du Congo (RDC) est décidément engagée pour l’environnement et l’emploi durable. La Professeure Marie Nyange Ndambo, Ministre de l’Environnement, Développement durable et Nouvelle économie du Climat, et son collègue, le Ministre du Travail et Emploi, Monsieur Ferdinand Massamba, ont conjointement dévoilé le Répertoire National des Métiers Verts lors d’un événement parallèle à la CoP 30 à Belém, au Brésil.

Cette initiative majeure positionne la RDC comme un leader en Afrique dans la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité. Une Première Historique

Le répertoire des métiers verts est le fruit d’un arrêté interministériel historique signé en octobre 2025, le premier de ce type depuis l’indépendance de la RDC. Ce cadre normatif vise à classifier et à standardiser les professions dans les secteurs de l’environnement, de la forêt et des écosystèmes.

«Cet exercice complète les interventions que nous avons déjà faites ici dans le cadre du couloir vert et du programme la forêt c’est nous. Nous avons montré la volonté de la RDC d’aller de l’avant et de se positionner comme leader au niveau de l’Afrique du monde pour préserver les forêts », a déclaré la Ministre Marie Nyange Ndambo. Elle a souligné qu’« On ne peut pas préserver les forêts si les métiers de forêts ne sont pas classifiés et normés ».

Création d’emplois et rôle de Pays-Solution

L’officialisation de ces métiers s’inscrit dans la vision du Chef de l’État de la RDC et dans un vaste programme gouvernemental ayant pour objectif la création de 100 000 emplois verts à travers le pays. Le Ministre du Travail et Emplois a insisté sur l’importance de cette démarche : « Nous sommes à Belém pour vendre l’image et démontrer au monde entier que nous sommes déjà avancés. La RDC se classe en Afrique comme le deuxième pays qui a emboîté le pas des métiers verts. J’en appelle à tous les partenaires d’appuyer cette initiative qui entre dans la vision du Chef de l’Etat de création des milliers d’emplois des jeunes », a-t-il affirmé.

Le secteur des emplois verts est ouvert à toutes les couches de la population, avec un engagement ferme du gouvernement congolais à travailler avec le secteur privé formel pour promouvoir ces métiers, créer des richesses et contribuer à la réduction de la pauvreté.

Cette décision stratégique démontre la volonté des ministères sectoriels de faire jouer à la RDC son rôle de pays-solution aux défis climatiques mondiaux.

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Celcom MEDD-NEC”

COP 30 : La RDC lance la plus grande aire protégée du monde

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La République démocratique du Congo (RDC) a marqué ce vendredi un tournant décisif dans son engagement climatique et environnemental lors de la COP 30 à Belém, avec le lancement officiel du programme « Couloir vert Kivu-Kinshasa », une initiative majeure du Chef de l’État congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.  Ce projet, qualifié d’«unique au monde», établit une nouvelle référence mondiale en matière de conservation. D’une superficie colossale de 540 000 km², il devient la première et la plus grande aire protégée du monde, dépassant les trois plus importantes aires protégées existantes au Brésil. Plus de précisions dans ce Communiqué de Presse.

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE

La RDC lance officiellement le « Couloir vert Kivu-Kinshasa » : la plus grande aire protégée du monde et un engagement historique pour la biodiversité

Belém, Brésil – 14 novembre 2025 – La République démocratique du Congo (RDC) a marqué un tournant décisif dans son engagement climatique et environnemental lors de la COP 30 à Belém, avec le lancement officiel du programme « Couloir vert Kivu-Kinshasa », une initiative majeure du Chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Ce projet, qualifié d’«unique au monde», établit une nouvelle référence mondiale en matière de conservation. D’une superficie colossale de 540 000 km², il devient la première et la plus grande aire protégée du monde, dépassant les trois plus importantes aires protégées existantes au Brésil.

L’initiative vise à concilier développement durable, développement économique local et conservation à grande échelle. La Ministre de l’Environnement, Développement durable et nouvelle économie du climat, a souligné les objectifs doubles de l’initiative : « Le chef de l’État a lancé cette initiative premièrement pour améliorer les conditions de vies des communautés locales et des peuples autochtones. Le président l’a voulu aussi pour relier l’est et l’ouest de la République. »

Un Projet Ambitieux aux Objectifs Multiples

Présenté par Tosi Mpanu Mpanu, Conseiller principal du Chef de l’État, le Couloir vert Kivu-Kinshasa est une structure écologique et économique monumentale :

  • Taille et Connexion : Il reliera l’Est à l’Ouest via le fleuve Congo sur 2 300 kilomètres.
  • Tourbières : Il couvrira 67 % des tourbières de la RDC, des écosystèmes vitaux pour le climat mondial.
  • Objectifs stratégiques : L’ultime objectif est de « protéger la biodiversité, faciliter le mouvement des espèces, renforcer la résilience climatique et réduire les émissions de carbone. »
  • Financement : La RDC ambitionne de mobiliser au moins 1 milliard de dollars par année pour ce projet. Ce financement proviendra du budget national, des bailleurs de fonds bi et multi latéraux, du secteur privé, des philanthropes, des crédits carbone etc.

Reconnaissance Internationale et Alignement sur le Cadre Mondial

La présentation a suscité un intérêt soutenu de la part des partenaires techniques, financiers et des scientifiques. En dédiant 30 % de son territoire national à la conservation grâce à ce couloir, la RDC devient le premier pays à atteindre l’Objectif 30×30 du cadre mondial de la Biodiversité Kunming-Montréal.

Pr. Simon Lewis, chercheur renommé pour sa découverte des tourbières de la RDC, a salué l’initiative comme « extrêmement ambitieuse qui concilie la conservation, le développement économique pour la communauté et un large développement durable. »

Joe Eisen, directeur général de la Rainforest Foundation UK, a exprimé sa satisfaction, en saluant le gouvernement congolais et en espérant que le modèle des concessions des forêts des communautés sera répliqué le long de ce couloir.

Le projet a déjà obtenu un premier financement de l’Union européenne dans le cadre du programme Global Gateway, et plusieurs philanthropes ont manifesté leur intérêt. Le « Couloir vert Kivu-Kinshasa » positionne la RDC comme un « pays-solution » essentiel face aux défis climatiques mondiaux.

À propos du Couloir vert Kivu-Kinshasa

Initiative présidentielle de la République démocratique du Congo visant à créer la plus grande aire protégée du monde (540 000 km²) pour protéger la biodiversité, renforcer la résilience climatique et améliorer les conditions de vie des communautés locales.

Celcom MEDD-NEC»

COP30 : Ouverture sur fond de compromis africains et d’optimisme prudent du Sud

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Le sommet mondial sur le climat de cette année, la COP30, s’est ouvert ce matin à Belém, ville amazonienne du Brésil. Le commissaire européen au climat, Simon Stiell, a averti que la communauté internationale n’en faisait pas assez pour lutter contre la crise, et des compromis stratégiques ont été trouvés concernant certains points de l’ordre du jour officiel.

Après des heures d’échanges tendus, les délégués sont finalement parvenus à un accord et ont réglé les points litigieux vers 23h30 dimanche soir.

Les experts de Power Shift Africa présents à Belém indiquent que la proposition d’inclure les « besoins spécifiques » de l’Afrique à l’ordre du jour n’a pas été retenue et que cette question sera traitée lors de consultations informelles menées par la présidence de la COP, qui se poursuivront jusqu’à mercredi.

Parmi les autres points clés abordés hier soir figuraient l’article 9.1 de l’Accord de Paris, qui définit les obligations financières des pays du Nord envers les pays du Sud, les plans nationaux de lutte contre le changement climatique (contributions déterminées au niveau national ou CDN), la proposition de l’UE relative aux rapports de transparence bisannuels et la proposition des pays en développement d’examiner les mesures commerciales universelles restrictives.

Parallèlement, une session spéciale consacrée aux intérêts climatiques spécifiques de l’Afrique a été annoncée, assortie de la promesse que ce sujet serait examiné plus en détail lors de la COP32, qui se tiendra en Afrique et pour laquelle l’Éthiopie a déposé une candidature solide.

Malgré les habituelles tensions du premier jour, les négociateurs présentent ce démarrage comme une période de coopération et de fluidité, un signal fort envoyé par la présidence brésilienne de la COP30, preuve que le multilatéralisme est bien vivant. Alors que les groupes de pression anticlimatiques guettent le moindre signe de blocage, la présidence brésilienne de la COP30 tient à démontrer son unité et les progrès accomplis.

Lors de la séance plénière d’ouverture, Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, a déclaré que le monde n’agissait pas assez rapidement pour faire face à la crise climatique, mais a rapidement souligné que la coopération internationale avait au moins permis d’éviter un scénario catastrophe de réchauffement climatique.

«Il nous reste encore beaucoup à faire. Nous devons accélérer considérablement le rythme, tant pour réduire les émissions que pour renforcer notre résilience », a-t-il déclaré aux délégués.

M Stiell a salué l’Accord de Paris, adopté il y a dix ans, qui a permis d’infléchir la courbe du réchauffement climatique projeté de 5 °C à moins de 3 °C. « La situation reste périlleuse, mais cela prouve que la coopération climatique fonctionne », a-t-il affirmé.

Il a expliqué que le succès repose désormais sur deux piliers interdépendants : des plans climatiques nationaux plus ambitieux et plus crédibles, les contributions déterminées au niveau national (CDN), et les financements nécessaires à leur mise en œuvre.

«Sans financement, les plans ne peuvent atteindre leur plein potentiel », a-t-il déclaré.

«Le financement est un puissant accélérateur. » Il a évoqué la Feuille de route Bakou-Belém, une nouvelle initiative visant à porter le financement mondial de la lutte contre le changement climatique d’environ 300 milliards de dollars par an à 1 300 milliards de dollars d’ici 2035, la décrivant comme un investissement partagé pour la « stabilité et la prospérité » et soulignant que les pays agissant le plus rapidement en matière d’énergies propres en retireraient les plus grands bénéfices économiques.

«Chaque dollar investi dans les solutions climatiques génère de multiples dividendes : des emplois, un air plus pur, une meilleure santé, des chaînes d’approvisionnement résilientes et une sécurité énergétique et alimentaire renforcée », a-t-il déclaré.

Les partisans de cette feuille de route l’ont saluée comme une étape ambitieuse mais nécessaire pour combler l’écart entre les engagements climatiques et les financements concrets.

Mukhtar Babayev, ministre azerbaïdjanais de l’Écologie et président de la COP29 l’an dernier, a déclaré que cette initiative offrait « une occasion unique de transformer les promesses en progrès concrets ».

Le Brésil, pays hôte de la COP30 sous la présidence de Luiz Inácio Lula da Silva, a qualifié la feuille de route de « plan directeur pour une détermination collective ». La délégation brésilienne a exhorté les négociateurs à privilégier l’équité et la mise en œuvre plutôt que la rhétorique.

«Les données scientifiques sont claires, l’impératif moral indéniable. Il ne manque plus que la détermination », ont-ils affirmé.

Mohamed Adow, fondateur et directeur de Power Shift Africa, a déclaré : « La COP30 doit impérativement répondre aux priorités de l’Afrique et des pays en développement : nous avons besoin d’un accord équitable qui garantisse le financement de l’adaptation dans les pays vulnérables et soutienne une transition juste vers les énergies renouvelables. Il ne s’agit pas d’actes de charité, mais d’investissements dans une planète stable et vivable. Nous devons constater le partage des technologies d’énergie propre entre les pays du Nord et ceux du Sud, et la publication de plans nationaux pour le climat par tous les pays, détaillant comment nous allons accélérer la transition vers une planète sûre et prospère pour tous. »

S’exprimant sur l’adoption de l’ordre du jour, il a ajouté : « Il est positif de constater l’adoption formelle de l’ordre du jour et le début relativement ordonné de la COP. Cela indique que les pays reconnaissent l’importance de ce sommet et la nécessité d’une coopération internationale pour lutter contre la crise climatique.

«Cependant, la sauvegarde du processus multilatéral des Nations Unies ne garantit pas le salut de la planète. Pour cela, il est indispensable que des mesures concrètes soient prises ici à Belém afin de renforcer le financement climatique et d’aider les pays vulnérables à s’adapter aux impacts de la crise climatique. Il est également nécessaire que les pays s’engagent en faveur d’une transition énergétique juste, en abandonnant les énergies fossiles polluantes et en investissant davantage dans les énergies renouvelables propres. Le monde a consacré les dix dernières années à définir les règles du régime climatique international. Il est temps que les pays appliquent le régime auquel ils ont souscrit, et non qu’ils se contentent de belles paroles».

Sandra Guzmán, directrice générale du  Groupe Finance Climat pour l’Amérique  Latine et les Caraïbes (GFLAC), a averti que «les fonds privés et philanthropiques doivent compléter, et non remplacer, les obligations des pays développés».

Au cours des deux prochaines semaines, la présidence de la COP30 devrait positionner le sommet comme un moment décisif sur le plan politique, permettant de vérifier si l’Accord de Paris, fleuron de la diplomatie climatique internationale, peut encore produire des résultats concrets à grande échelle.

Depuis 2015, les émissions mondiales se sont stabilisées, mais leur rythme de baisse est insuffisant. L’objectif de 1,5 °C, seuil en deçà duquel les scientifiques avertissent que le monde doit rester pour éviter des conséquences catastrophiques, est de plus en plus hors d’atteinte.

La conférence de Belém intervient dans un contexte de lassitude et de méfiance croissantes envers le processus climatique mondial, notamment en ce qui concerne le financement et l’équité. La feuille de route Bakou-Belém vise à restaurer la confiance en fixant un objectif de financement à long terme, mais des questions essentielles demeurent sans réponse : qui paie, combien et à quelles conditions ? Omar Elmawi, coordinateur du Mouvement des mouvements africains, a déclaré : « Nous ne pouvons pas continuer à naviguer aveuglément vers une catastrophe climatique en faisant comme si de rien n’était. La COP30 doit être le tournant décisif, celui où les paroles se transforment en actes et les promesses en justice. Plus de huit milliards de personnes dans le monde attendent de Belém qu’elle soit un moment dont nous nous souviendrons avec émotion et que nous célébrerons, et non un moment que nous maudirons.»

La présidence brésilienne de la COP s’efforce de recentrer le débat sur la justice et la mise en œuvre, en liant l’action climatique à la protection des forêts, à la transition énergétique et à l’industrialisation durable.

Organiser la COP30 en Amazonie, le plus grand puits de carbone de la planète, revêt une importance à la fois symbolique et stratégique. Cela rappelle que les progrès climatiques mondiaux reposent sur la protection des écosystèmes et l’autonomisation des communautés qui en dépendent.

Pour l’Afrique, la COP30 est un moment décisif. Le continent contribue à moins de 4 % des émissions mondiales, mais subit de plein fouet les conséquences du changement climatique, des sécheresses et cyclones à l’effondrement des rendements agricoles et à l’insécurité énergétique.

Les négociateurs africains n’ont cessé de souligner que, sans financements prévisibles et abordables, les pays en développement ne peuvent honorer leurs engagements. La feuille de route Bakou-Belém pourrait être transformatrice si elle est mise en œuvre équitablement, en garantissant que les nouveaux fonds bénéficient à des projets d’adaptation vitaux dans les communautés vulnérables, et non pas seulement à la réduction des émissions dans les pays à revenu intermédiaire.

Les pays africains réclament également un rééquilibrage du financement climatique, avec davantage de subventions, moins d’instruments d’endettement et un accès direct pour les collectivités locales et les institutions.

L’espoir est que cette feuille de route permette de remédier aux inégalités persistantes qui ont marginalisé l’Afrique en matière d’investissements verts.

L’optimisme est également de mise.

Au Kenya, au Rwanda, au Maroc et en Afrique du Sud, les gouvernements investissent déjà dans la mobilité électrique, les énergies renouvelables et l’industrie verte, autant d’exemples concrets de la manière dont l’action climatique peut stimuler la croissance et créer des emplois si elle est soutenue par des financements et des transferts de technologie.

James Ken PSA, Bélem

Pour Burkina Demain

CEB de Banfora I : Les acteurs déclinent les orientations de la nouvelle année scolaire 2025-2026

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Les acteurs de la Circonscription d’éducation de base (CEB) I de Banfora, chef-lieu des Tannounyan, ont tenu le 29 octobre dernier, leur toute première assemblée générale pour le compte des orientations des activités pour une année scolaire réussie. C’était dans la salle polyvalente à Bounouna où la Cheffe de la CEB, Kamissa Soulama/Soma, Inspectrice de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, herself, a présidé cette rencontre.

Les membres du présidium : le DREPPNF Dr Dari Anselme Da (extrême droite) ; la CCEB Kamissa Soulama/Soma (au milieu) ; (extrême gauche) DPEPPNF Mamadou Hema

Au sommaire, ces vecteurs de la transmission des 3 S c’est-à-dire du savoir, du savoir-faire et du savoir-être aux plus jeunes générations et futurs bâtisseurs de la nation se sont focalisés sur plusieurs aspects.

Il s’est agi de la lecture commentée des Instructions officielles de la rentrée ; des difficultés et perspectives pour de nouvelles pistes de solution ; de la remise des certificats de mérites et de reconnaissance aux agents méritants ; le bilan moral et financier de la mutuelle de la CEB et les divers.

Ainsi, concernant les Instructions officielles, des recommandations ont surtout été faites à l’égard des directeurs d’école, des enseignants et aussi aux encadreurs pédagogiques.

D’emblée, un enseignement des disciplines selon les principes pédagogiques est préconisé car ils entretiennent un lien étroit avec les réformes en vigueur dans le pays.

Le terrain commande la manœuvre

Les participants à l’assemblée générale ordinaire

Quant au volet encadrement, un remue-ménage avait précédemment été fait. De l’organisation des journées pédagogiques riches en échanges avec les maîtres des Cours moyens (CM) sur des techniques de résolution de problèmes ; aussi du comment enseigner la rédaction dans lesdits cours en passant par la formation et le suivi des candidats à la pratique du CAPPE-2025, fut-ce, à cette étape, un taux de succès honorable de 100%.

Néanmoins, c’est le terrain qui commande la manœuvre. Cependant, hormis le manque crucial de moyens roulants et des problèmes d’approvisionnement en carburant, les   diverses unités d’encadrement sont confrontées à une kyrielle de difficultés au cours des sorties-terrains dont ils ont eux-mêmes trouvé des solutions endogènes à la chose en attendant les canots de sauvetage de l’État.

Renforcer les visites de classes… les journées pédagogiques

Remise symbolique des certificats de mérite et de reconnaissance aux agents méritants par le premier responsable en charge de l’éducation dans la région.

En outre, témoignant vaille que vaille de leur engagement patriotique pour la cause d’une éducation de qualité, cette vision que prône son Excellence Président du Faso, le Chef de l’État Capitaine Ibrahim Traoré, ces encadreurs ont prévu séance tenante de renforcer les visites de classes voire augmenter le nombre de journées pédagogiques.

Par ailleurs, la Cceb a apprécié les taux de succès engrangés ces deux dernières années, soient 74 % en 2023-2024 et 83% en 2024-2025. Par conséquent, elle a invité les acteurs à plus de résilience afin de booster encore plus haut la barre du taux de réussite à 95% en cette fin d’année scolaire. Chose qu’elle juge possible car dit-elle: ce n’est pas de la mer à boire.

Kamissa Soulama/Soma, Cheffe de la Circonscription d’éducation de base de Banfora I face à l’Assemblée générale
Les participants à l’assemblée générale ordinaire

Autres moments forts de la rencontre ont été l’arrivée de Messieurs les Directeurs régional et provincial respectivement Dr Dari Anselme Da et Mamadou Hema, en charge de l’éducation dans la région qui ont procédé à la remise symbolique des certificats de mérites et de reconnaissance à quelques agents méritants avant de disposer.

Kamissa Soulama/Soma, Cheffe de Circonscription d’éducation de base de Banfora I s’adressant aux acteurs, leur a dit ceci :  «D’abord, je vous félicite pour les efforts que vous consentez au quotidien dans l’accomplissement de vos devoirs. Vous n’ignorez pas que vous avez un rôle essentiel dans la réussite de vos élèves. C’est grâce à vous que la CEB peut obtenir un bon résultat. Je vous exprime ma gratitude quant au brillant résultat de 83,33 % obtenu la session passée. Et ce, malgré les conditions de travail parfois difficiles. Je vous invite donc à garder le même engagement pour qu’ensemble nous puissions porter haut le flambeau».

Soumaïla Soma, Banfora

Burkina Demain

65e anniversaire des FAN : Banfora a commémoré l’évènement

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Les autorités administratives et militaires en tête de peloton sur un tronçon de la route nationale 7

Les 30 & 31 octobre 2025, la Garnison de la 2ème Région militaire de Banfora, chef-lieu des Tannounyan, en compagnie des autres corps constitués, des associations et aussi des populations de la région, ont organisé une série d’activités qui entrent dans le cadre de la commémoration du 65ème anniversaire de la création des Forces Armées Nationales (FAN) du Burkina Faso.

Les autorités administratives et militaires en tête de peloton sur un tronçon de la route nationale 7

Les activités de cette commémoration à Banfora du 65e anniversaire des FAN se sont déroulées sur plusieurs sites. Ainsi, dès le jeudi 30 octobre, ils ont en prélude procédé à une opération de nettoyage du cimetière de Tangora, route de Mangodara. Il s’est agi en ce lieu où reposent désormais nos illustres disparus, de désherber les herbes fraîches ou sèches afin de le rendre propre et accessible en toute quiétude. Au lendemain à savoir le jour j de la commémoration, le grand rendez-vous a encore été respecté car la mobilisation était plus que jamais vive.

Outre le cross populaire, une séance d’aérobic

Nettoyage du cimetière de Tangora, route de Mangodara, l’autre moment fort de la commémoration du 65e anniversaire des FAN à Banfora

Outre le cross populaire amorcé depuis la place de la nation à partir 7 heures du matin dans un très jeune circuit et fermé c’est-à-dire un circuit digeste, les sportifs du jour ont récupéré après avoir savouré une ambiante séance d’aérobic.

Pour rappel, l’aérobic est une gymnastique qui oxygène les tissus par des mouvements rapides effectués en musique et qui améliore la santé cardiovasculaire. À la suite de ces instants, une annonce pour la collecte d’un don de sang a été faite dans l’optique très probable de sauver des vies.

Enfin, pour le reste de la journée commémorative, les festivités ont continué au niveau des différents stands d’exposition érigés de part et d’autre de la place de la nation. Là, l’on pouvait apprécier le savoir-faire des sociétés coopératives qui ont véritablement transformé les produits naturels destinés à la consommation. Ils ne contiennent aucun additif chimique.

Renforcer la cohésion sociale et à raffermir les liens FDS- Population

 

Le Capitaine Isaac W. Djiguemdé, Commandant d’armes de la Place, s’est exprimé

Du riz étuvé, du riz blanc, en passant par du soumbala, des feuilles séchées de moringa, du baobab en poudre comme en feuilles séchées, du beurre de karité, du miel etc., c’était là quelques produits auxquels les visiteurs pourront s’en procurer.

Enfin, selon le communiqué du Gouverneur Patrice Yéyé, la réalisation de ces activités visent à renforcer la cohésion sociale et à raffermir les liens entre les Forces de Défenses et de Sécurité et la population.

«Je voudrais saluer la mobilisation de ce matin. Aux autorités administratives qui là sont avec nous, les différents corps constitués, à toute personne, toute association qui a joint son image et sa personne à notre activité, nous disons merci parce que c’est la cohésion qui gagne; c’est l’objectif recherché. Comme quelqu’un l’a dit: nous sommes des frères. Ce n’est pas parce qu’on porte des tenues qu’on est différent. On est toujours des êtres humains. La preuve est que quand on va finir, si Dieu nous donne longue vie, on va revenir à la vie civile encore. Je vais inviter chacun d’entre nous à cultiver la cohésion, l’entente. On ne peut pas vivre ensemble et ne pas avoir des difficultés. C’est impossible. Mais lorsque les difficultés vont se présenter, je vais demander à tout un chacun de prioriser le dialogue et le pardon», a indiqué le Capitaine Isaac W. Djiguemdé, Commandant d’armes de la Place.

«Ensemble pour dire que le Burkina Faso reste debout»

Le Secrétaire général de la région des Tannounyan, Toussaint Meda, a salué une mobilisation générale

S’exprimant au nom du Gouverneur qu’il représentait, le Secrétaire général de la région des Tannounyan, Toussaint Meda, a salué la mobilisation lors des différentes activités de la présente commémoration.

«Ces journées ont été pleines où nous avons constaté l’engagement de la population aux côtés des forces combattantes. Je dis merci à toute cette population qui s’est véritablement engagé, qui a compris qu’aujourd’hui l’armée ne peut pas combattre seule. Le combat de l’armée se fait avec les civils. Et c’est pourquoi ces civils se sont associés à l’armée pour qu’ensemble nous puissions dire que le Burkina Faso reste debout. Le Burkina Faso triomphera de cette bataille», s’est- il  félicité.

Selon le SG Meda, ces activités marquant le 65e anniversaire des FAN s’inscrit dans le cadre de la commémoration des 30 & 31 octobre 2014. Et d’inviter l’ensemble de la population de la région à observer une minute de silence à 10 h ce vendredi 31 octobre 2025.

SoumaÏla Soma, Banfora

Burkina Demain

COP30 : La RDC dispose d’une stratégie et position à l’issue de la SNC

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En RDC, c’est bien fini pour la première Semaine Nationale du Climat (SNC) clôturée ce 30 octobre et qui a permis au pays de définir sa stratégie et sa position en vue de la COP30 à Belém, au Brésil.  Lancée le lundi 27 octobre par le Chef de l’État de la RDC, cette semaine de travaux a été d’une importance capitale, aboutissant à la formulation de recommandations clés visant à renforcer le rôle de la RDC en tant que premier poumon vert du monde et à affirmer son leadership environnemental au niveau régional et mondial. Plus de détails dans ce Communiqué.

La Ministre Ndambo a souligné l’importance qu’elle accorde à la société civile
C’est la Ministre Ndambo qui a présidé l’allocution de clôture de la première Semaine nationale du Climat de la RD Congo

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

La RDC clôture sa première Semaine Nationale du Climat, la Première Ministre réitère son engagement pour l’Action climatique

Kinshasa, RDC – Le 30 octobre 2025 – La République Démocratique du Congo (RDC) a clôturé aujourd’hui sa toute première Semaine Nationale du Climat, un événement capital qui a permis au pays de définir sa stratégie et sa position en vue de la COP30. La cérémonie de clôture a été présidée par Son Excellence Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre et Chef du Gouvernement.

Lancée le lundi 27 octobre par le Chef de l’État de la RDC, cette semaine de travaux a été d’une importance capitale, aboutissant à la formulation de recommandations clés visant à renforcer le rôle de la RDC en tant que premier poumon vert du monde et à affirmer son leadership environnemental au niveau régional et mondial.

Parmi les recommandations phares, il a été souligné la nécessité de faire du nouveau programme « La Forêt c’est nous » un instrument concret d’éducation, de mobilisation citoyenne et financière, de restauration et de valorisation du patrimoine forestier national. Ce programme est également destiné à être un puissant créateur d’emplois verts et un moteur de développement durable.

Une autre recommandation majeure concerne la transformation de l’économie du climat en un instrument stratégique pour la mobilisation de financements innovants, notamment à travers la mise en œuvre de l’article 6 de l’Accord de Paris. Cela devrait également favoriser la création d’emplois verts et bleus, contribuant ainsi à la promotion du développement socio-économique.

La Première Ministre a vivement salué l’engagement et la détermination de la Ministre de l’Environnement et Développement Durable, ainsi que de la Ministre Déléguée en charge de la Nouvelle Économie du Climat. Elle a souligné que l’organisation de ces assises a permis de consolider le dialogue entre les différentes parties prenantes et de forger une position commune de la RDC pour la COP30 à Belém.

« Mon engagement en tant que chef du gouvernement est de traduire toutes ces recommandations formulées durant ces assises en actions concrètes et de parvenir à des résultats tangibles qui répondront aux efforts de la protection de l’environnement », a déclaré la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. Elle a également félicité les participants pour le travail de qualité accompli durant les quatre jours, insistant sur le rôle crucial des ingénieurs forestiers présents, qu’elle a qualifiés d’« espoir et de force vive pour sauver nos forêts ».

La Ministre de l’Environnement, Développement Durable et Nouvelle Économie du Climat a, quant à elle, présenté plusieurs stratégies issues des échanges de cette semaine, visant à renforcer le leadership de la RDC à la COP30. Il s’agit notamment de « garantir une présence active et coordonnée de la République démocratique du Congo à la COP30, afin de porter haut la voix de notre pays et défendre nos priorités environnementales et de développement durable.»

À l’issue de ces travaux, le ministère de l’Environnement prévoit de mettre en place un cadre national de concertation technique, mécanisme permanent de dialogue réunissant les institutions publiques et toutes les parties prenantes impliquées dans la gestion durable des ressources naturelles.

La RDC s’engage également à renforcer les alliances internationales et à consolider les partenariats stratégiques en faveur de la protection des écosystèmes, de la solidarité climatique et du développement durable.

Pour relever le défi de l’atteinte de la cible 30×30, la RDC compte opérationnaliser deux programmes structurants : le Couloir vert Kivu-Kinshasa et « La Forêt c’est nous ». Selon la Ministre, le premier programme présidentiel contribuera à la reconnexion écologique et au développement durable entre l’est et l’ouest du pays.

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Cellule de communication MEDD-NEC»

Compte rendu du Conseil des Ministres du 30 octobre 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 30 octobre 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 37 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Compte rendu .

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a examiné un projet de loi portant relecture de la loi n°55-2004/AN du 21 décembre 2004 portant Code général des collectivités territoriales au Burkina Faso.

Cette relecture vise à corriger les insuffisances constatées qui entravent le bon fonctionnement des collectivités territoriales et à prendre en compte les nouvelles orientations, notamment les actions du pilier 3 du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) à savoir « renforcer l’Etat et améliorer la gouvernance ».

Les innovations majeures de ce projet de loi portent entre autres sur :

– le renforcement du mécanisme de collaboration entre les collectivités territoriales et les services déconcentrés sous la coordination des chefs de circonscription administrative en vue de la restauration de l’autorité de l’Etat ;

– la révision des critères d’érection des communes désormais adossés au volume des ressources budgétaires ;

– la classification des communes en trois (03) types : communes de moyen exercice, de plein exercice et à statut particulier ;

– l’établissement d’un contrat d’objectif entre l’Etat et le président du conseil de collectivité territoriale ;

– la révision des compétences transférées aux collectivités territoriales ;

– l’octroi d’une autonomie relative à l’arrondissement ;

– la réduction du nombre de conseillers municipaux et régionaux ;

– l’institution du statut de l’élu local de collectivité territoriale pour mieux encadrer la fonction de conseiller municipal et régional.

Ce projet de loi permettra de renforcer le dispositif juridique pour une meilleure organisation et un fonctionnement efficient des collectivités territoriales au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à des opérations immobilières.

Les opérations immobilières concernent l’acquisition par l’Etat, de trois (03) immeubles dont un de type R+6 et deux (02) complexes immobiliers sis à Ouagadougou pour des besoins administratifs ainsi que la location d’un (01) bâtiment dans la région des Tannounyan au profit du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement.

Ces opérations visent à renforcer les capacités immobilières propres de l’Etat, à réduire les charges locatives et à améliorer les conditions de travail des agents publics.

L’adoption de ce rapport permet l’exécution desdites opérations immobilières au profit de l’Administration publique.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret relatif à un contrat plan entre l’Etat et La Poste Burkina Faso (LA POSTE BF).

Au regard de l’engagement du Burkina Faso dans l’accélération de la dématérialisation des procédures et services publics, le Gouvernement a décidé d’exploiter le potentiel du réseau de LA POSTE BF et d’en faire un instrument majeur de l’inclusion financière et numérique. Pour ce faire, les nouvelles agences postales et celles existantes seront transformées en Maisons des citoyens dénommées «Zama Tchè » en langue nationale San.

En plus des services postaux et financiers de base, les Zama Tchè intègreront les guichets de la Banque postale pour offrir plusieurs autres services aux populations. Elles disposeront également d’espaces d’assistance aux usagers pour leur accès aux services dématérialisés de l’administration.

Dans le cadre du contrat plan 2026-2030, l’Etat et LA POSTE BF s’engagent à co-financer la construction et l’équipement de vingt (20) Zama Tchè d’un montant de cinq milliards cinq cent quarante-sept millions cinq cent sept mille (5 547 507 000) F CFA à raison de 50% pour chaque partie.

L’adoption de ce décret permet la conclusion du contrat plan entre l’Etat et LA POSTE BF en vue d’accélérer le développement des services postaux sur l’ensemble du territoire national.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil le bilan de la gestion du Fonds de soutien patriotique (FSP) au troisième trimestre de l’année 2025.

Au titre du troisième trimestre 2025, le montant des ressources mobilisées au 30 septembre est de quarante milliards huit cent trente millions sept cent quatre-vingt-quinze mille deux cent cinquante-trois (40 830 795 253) F CFA. Ce qui traduit une progression nette de 40,12% par rapport à la situation des encaissements au 30 juin 2025. Cette performance demeure essentiellement portée par les prélèvements, qui représentent 42,75% des recouvrements au cours de cette période.

Du 1er janvier au 30 septembre 2025, le montant des encaissements toutes sources confondues s’élève à cent quarante-deux milliards six cent trois millions cinq cent vingt-neuf mille quatre cent dix-huit (142 603 529 418) F CFA représentant 95,07 % des objectifs annuels de recouvrements fixés à cent cinquante milliards (150 000 000 000) F CFA.

En ce qui concerne les dépenses, au 30 septembre 2025, le montant cumulé s’élève à cent quatre-vingt-dix-neuf milliards cent vingt-quatre millions sept cent quatre mille six cent quatre-vingt-quinze (199 124 704 695) F CFA. Rapporté aux prévisions de dépenses pour la période de janvier à septembre 2025, estimées à deux cent deux milliards quarante-quatre millions cinq cent dix-neuf mille six cent trente-deux (202 044 519 632) F CFA, il se dégage un taux d’engagement de 98,55%.

Les dépenses se répartissent entre les charges de fonctionnement et d’investissement.

II 2 Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 69e session ordinaire de la Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), tenue du 15 au 19 septembre 2025 à Vienne en Autriche.

Au cours de cette session, la délégation burkinabè a rappelé aux participants le rôle joué par le Burkina Faso au sein du Conseil des Gouverneurs durant la période 2023-2025 pour la promotion de l’utilisation de l’atome pour la paix et le développement. Notre pays a en outre, exprimé sa volonté de développer une approche sûre et durable dans la mise en œuvre  de son programme électronucléaire.

La participation du Burkina Faso à la 69e session ordinaire de la Conférence générale de l’AIEA a permis de réaffirmer son attachement à la vision fondamentale de l’Agence.

II 3 Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso au séminaire sur les procédures relatives aux produits exportés vers la Chine notamment l’inspection et la quarantaine, tenu du 11 au 24 septembre 2025 à Changzhou, en République populaire de Chine.

Ce séminaire avait pour objectifs de renforcer les capacités techniques des participants en matière d’inspection et de quarantaine des marchandises tout en partageant avec eux l’expérience de la République populaire de Chine en la matière. Il a également permis de donner aux participants un aperçu sur l’inspection et la supervision des biens de consommation importés et exportés en Chine et de les initier aux nouvelles technologies et équipements d’inspection et de quarantaine des produits agricoles et alimentaires.

Au cours du séminaire, les participants burkinabè ont été formés sur la sécurité sanitaire des aliments afin d’offrir à la population des produits sains et de qualité ainsi que la nécessité de mise en place d’infrastructures adéquates pour la supervision et le contrôle des produits importés.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Hamidou SAWADOGO, Mle 119 739 F, Maître de conférences agrégé en économie, catégorie P2, grade initial, 3e échelon, est nommé Directeur exécutif du Bureau national des grands projets du Burkina (BNGP-B).

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

– Monsieur Wessemou Aimé ADOUABOU, Mle 216 186 D, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Conseiller fiscal au Centre de contrôle de véhicules automobiles (CCVA) ;

– Monsieur Aboubacar SAWADOGO, Mle 119 330 X, Administrateur des services financiers, 2e classe, 3e échelon, est nommé Secrétaire exécutif national de la Politique nationale de développement ;

– Monsieur Hamma BANCE, Mle 56 728 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur des moyennes entreprises du Centre1 (DME C1) ;

– Madame Geneviève ZOUNGRANA/DAMIBA, Mle 43 144 P, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Chef du Département des audits de l’Inspection technique des impôts ;

– Monsieur Innocent KAMBOU, Mle 55 703 W, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Yagha.

C AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Palingwendé Roger KONOMBO, Mle 105 149 E, Ministre Plénipotentiaire, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Consul général du Burkina Faso à Cotonou, République du Benin.

D AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Bassirou NIGNAN, Mle 130 293 U, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 2e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Romuald Marcel Narélwendé YAMEOGO, Mle 130 390 A, Magistrat, catégorie P5, grade exceptionnel, 1er échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Ousmane BIRBA, Mle 130 301 K, Magistrat, grade exceptionnel, 3e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Wende Waoga Hadé Jonas SEGUEDA, Mle 45 062 Y, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des affaires administratives et financières de la Commission nationale des Droits humains (CNDH).

E AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

– Monsieur Bamorifin DJANE, Mle 111 329 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles (DGESS) ;

– Monsieur Zakaria SAWADOGO, Mle 97 485 J, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre hospitalier universitaire de Pala.

III 2 NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de La Poste Burkina Faso (LA POSTE BF), au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

– de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN), au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat.

A MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat, au Conseil d’administration de La Poste Burkina Faso (LA POSTE BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre de la Primature :

– Madame Windemi Pauline TOE/SABA, Mle 104 288 G, Administrateur des services financiers.

Au titre du Ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :

– Monsieur Adama OUATTARA, Mle 247 522 D, Administrateur civil, en remplacement de Monsieur Edgard Sié SOU ;

– Madame Béninwendé Léa Monique OUEDRAOGO, Mle 326 917 L, Attaché en études et analyses, en remplacement de Monsieur Lassina NIAMBA.

B MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Tobignaré Jacques GOUBA, Mle 200 455 P, Conseiller des affaires étrangères, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur au Conseil d’administration de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Inès BAKIO.

 

Le Porte-parole

Pingdwendé Gilbert Ouédraogo