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Décès du Pr. Adebayo Adedeji : «L’Afrique gardera un souvenir intarissable du fils illustre»

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Le Professeur Adebayo Adedeji est mort le 25 avril dernier à l'âge de 88 ans

L’Afrique a perdu le 25 avril dernier, un infatigable artisan de son intégration et de son développement. Il s’agit du Nigérian, Professeur Adebayo Adedeji, secrétaire exécutif de 1975 à 1991 de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). Dans cette tribune, l’actuelle secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, lui rend un hommage mérité. Lisez plutôt !

«La Secrétaire exécutive  

Hommage au Professeur Adebayo Adedeji

Le Professeur Adebayo Adedeji est mort le 25 avril dernier à l’âge de 88 ans

L’ensemble du personnel de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) pleure la disparition du Professeur Adebayo Adedeji, décédé le 25 avril 2018.   Le Professeur Adedeji a été Secrétaire exécutif de la CEA de 1975 à 1991. Il a été grandement respecté pour son leadership et sa contribution qui a inversé le discours sur le programme de développement de l’Afrique. Il était un visionnaire et un partisan du panafricanisme. Il a vigoureusement plaidé en faveur d’une Afrique plus intégrée, dont la base de développement repose sur l’autonomie nationale et des solutions locales.   Le Professeur Adedeji était une véritable icône, un érudit, un penseur et un activiste exceptionnel, qui était passionné par le développement de l’Afrique. On se souviendra toujours de lui pour ses contributions uniques au développement durable du continent.   Pendant plus de quatre décennies, il a été l’un des principaux défenseurs de l’intégration régionale en Afrique. Au début des années 1970, en tant que ministre du développement et de la reconstruction du Nigéria, il dirigea les négociations qui donnèrent naissance à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), lui conférant le titre de « Père de la CEDEAO».

Sa foi ardente de l’intégration de l’Afrique a conduit au développement du Plan d’action de Lagos. Ses contributions à l’intégration régionale sont inscrites dans le cadre du développement de l’Afrique, l’Agenda 2063, pour la réalisation d’une « Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur la scène internationale ».   Il a travaillé sans relâche à inverser l’impact négatif du Programme d’ajustement structurel (PAS) sur les économies et a dirigé l’élaboration du Cadre alternatif de l’Afrique aux programmes d’ajustement structurel pour le redressement socio-économique et la transformation (AAF-SAP), qui a posé les nouvelles bases de développement de l’Afrique.   Le Professeur Adedeji a également soutenu les efforts de démocratisation en Afrique. La Déclaration d’Arusha sur la Charte africaine de la participation populaire au développement et à la transformation en Afrique de 1990 a fait jouer à la CEA, un rôle majeur sous la direction d’Adedeji.

À la retraite, le Professeur Adedeji a continué à servir le continent à divers titres, notamment en tant que Président du Groupe de personnalités éminentes sur le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). Il a continué à s’engager dans des débats et des discussions sur les voies et les stratégies concernant le développement de l’Afrique. En 2007, le Professeur Adedeji a été nommé Président d’un groupe par l’Union africaine pour auditer sur les différents organes de l’UA et faire des recommandations, une responsabilité qui a été honorée avec satisfaction.

Il manquera à l’Afrique manquera, mais celle-ci gardera un souvenir intarissable du Professeur Adedeji en tant que fils illustre, qui a donné sa vie, son énergie, sa passion et son don intellectuel au continent.

Pour nous, à la CEA, il nous a inspiré pour la production de nos publications phares, tels que celle sur l’État d’intégration régional et le Rapport sur la gouvernance en Afrique. En tant que Secrétaire exécutif de la CEA de 1975 à 1991, il a activement encouragé la création d’autres initiatives régionales, y compris la Zone d’échanges préférentiels (PTA), qui est devenue par la suite le COMESA. Parmi les autres réalisations remarquables de la CEA sous sa direction figurent l’Acte final de Lagos (1980). Son mandat à la CEA a vu l’institution devenir une plate-forme panafricaine de premier plan et un groupe de réflexion intellectuel.   Il va donc sans dire que nous devons reconnaître la signature historique de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) le 21 mars 2018, grâce au leadership influent du Professeur Adedeji.   La série de conférences annuelles Adebayo Adedeji, un discours annuel sur les questions contemporaines qui encadrent sa vision, est une commémoration de sa contribution au développement sur le continent africain.   Alors que nous pleurons cette perte immense, nous nous engageons à honorer son héritage et à poursuivre le travail qu’il a commencé.   Nous, à la CEA, offrons nos plus sincères condoléances à sa famille, au gouvernement, au peuple nigérian, ainsi qu’aux peuples d’Afrique et à tous ceux qui ont été touchés par sa vie et sont en deuil avec nous»

                                                             Vera Songwe, Secrétaire Exécutive de la CEA

Constitution de la 5e république : Le CFOP pour l’adoption par référendum

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Pour Zéphirin Diabré, chef de file de l'opposition politique, salue la tenue du forum national de la diaspora

Ces derniers temps la question du vote des Burkinabè de l’étranger et la voie d’adoption de la nouvelle constitution sont les sujets qui alimentent les réseaux sociaux et défraient la chronique. Une semaine après la rencontre du président du Faso avec les acteurs politiques (majorité présidentielle et opposition politique), l’on en sait un peu plus sur la position du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) sur ces questions. Au sortir ce 25 avril d’une rencontre avec l’artiste chanteur burkinabè résidant au Canada Bebeto Lonsili ; le CFOP a décliné les options de l’opposition sur ces 2 sujets de grands enjeux démocratiques pour notre pays.

Pour Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique, l’adoption de la nouvelle Constitution doit passer par un referendum

Le 18 avril dernier le chef de file de l’opposition était reçu par le président du Faso. L’objet de la rencontre avait porté sur le vote des Burkinabè de l’étranger et la voie d’adoption de la nouvelle constitution.

Si pour le premier point la position de l’opposition semblait plus ou moins connue, cela n’était pas le cas pour le deuxième point, à savoir la voie par laquelle il faudra adopter la Constitution de la 5e République. Là-dessus, Zéphirin Diabré a été on ne peut plus clair. Il faut, dit-il, consulter le peuple, c’est-à-dire passer par la voie référendaire pour l’adoption de la nouvelle constitution.

Se fondant sur les dispositions de droit, Diabré a déclaré que cette « nouvelle constitution ne peut être adoptée que par référendum ». Et de marteler que « la position de l’opposition est très claire». Pour lui, ceux qui militent pour l’adoption par la voie parlementaire de la nouvelle constitution se sont « trompés d’époque et il faut qu’ils relisent un peu leur document de droit ». Pour le CFOP, il n’y a pas de débat à mener sur ce qui est clair.

« Les Burkinabè de l’étranger sont à l’image du Burkina Faso, il y a toutes les sensibilités »

En ce qui concerne le vote des Burkinabè de l’extérieur, Zéphirin lance aussi : « notre position est très claire depuis toujours ». Il estime qu’il y a eu trop de rendez-vous manqués et qu’il est temps que les Burkinabè de l’étranger votent. En cela, Zéphirin pense  qu’il faudra « qu’on le fasse dans un esprit d’ouverture et ne pas chercher des faux-fuyants », et d’ajouter que « parfois il y a des calculs politiques ».

« Il y en a qui disent que les Burkinabè de l’extérieur vont voter dans tel sens ou dans tel autre, non, nous ne savons pas dans quel sens ils vont voter, pour nous les Burkinabè de l’étranger sont à l’image du Burkina Faso, il y a toutes les sensibilités. Donc l’idée de dire si on les laisse voter ils vont voter pour tel camps ou pour tel autre camp, il faut dépasser tout cela. Et nous pensons même que nous sommes déjà en retard ».

A entendre Zéphirin, il y a longtemps que le gouvernement devrait enclencher le processus de vote des burkinabè de l’étranger. Ce gouvernement est arrivé en Janvier 2016, et il disposait de 5 ans au cours desquels il devrait faire en sorte que le vote ait lieu, a rappelé Zéphirin. « Il n’y aura pas d’excuse s’il n’a pas lieu » a menacé le chef de file.

A la question de savoir si les conditions de ce vote des burkinabè de l’étranger étaient remplies, il répond : « c’est au gouvernement justement de faire en sorte que ces conditions soient réunies. Il avait 5 ans pour le faire. En 5 ans un gouvernement qui est sérieux et qui travail, ces genres de questions ne sont pas compliquées à résoudre, d’autant plus que depuis très longtemps des pays comme le Sénégal le Mali le Niger, le Gabon ont réussi à le faire ».

Joachim Batao

Burkina Demain

 

Lever des fonds pour sauver les vies de 38 millions de personnes dans 50 pays

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Le communiqué de presse ci-après est relatif à la co-organisation, par les gouvernements de la Norvège et du Burkina Faso, le Groupe de la Banque mondiale et la Fondation Bill & Melinda Gates, d’un évènement en faveur du réapprovisionnement du mécanisme de financement mondial en vue de sauver les vies de 38 millions de femmes, enfants et adolescents dans 50 pays. 

«Événement en faveur du Réapprovisionnement du  Mécanisme de Financement Mondial

Coorganisé par les Gouvernements de la Norvège et du Burkina Faso, le Groupe de la Banque Mondiale et la Fondation Bill & Melinda Gates 

L’événement organisé à Oslo en novembre vise à lever des fonds de façon urgente pour sauver les vies de 38 millions de femmes, d’enfants et d’adolescents dans 50 pays 

OSLO, NORVÈGE – Chaque année, dans 50 pays du monde, plus de 5 millions de mères et d’enfants meurent de causes évitables et, des milliards de dollars sont perdus pour cause de mauvaise santé et de nutrition déficiente.  Au niveau mondial, le déficit de financement est estimé à environ 33 milliards d’USD par an. Afin de mettre fin aux décès évitables de mères, de nouveau-nés et d’enfants dès 2030, les pays se mobilisent déjà pour combler le déficit de financement, et cela, en investissant dans le Mécanisme de Financement Mondial (GFF).

Les Gouvernements de la Norvège et du Burkina Faso, le Groupe de la Banque Mondiale et la Fondation Bill & Melinda Gates ont annoncé aujourd’hui qu’ils organiseront conjointement l’événement en faveur du réapprovisionnement du GFF qui se tiendra le 6 novembre 2018 à Oslo en Norvège.  A la veille de cet événement, le gouvernement de la Norvège – qui figure parmi les initiateurs du GFF et parmi ses principaux investisseurs – organisera une conférence sur le financement du développement le 5 novembre 2018, et cela, en partenariat avec le GFF.

«Permet de financer la santé et la nutrition de façon durable au Burkina»

« Le financement innovant de la santé du Mécanisme de Financement Mondial est révolutionnaire. En plus de sauver des millions de vies, nous investissons dans l’infrastructure sanitaire et dans la capacité des pays en voie de développement », a déclaré Erna Solberg, Premier Ministre de la Norvège. « Le Gouvernement de la Norvège est fier d’accueillir l’événement en faveur du réapprovisionnement du GFF, et cela, à mesure que nous travaillons ensemble pour assurer que chaque femme, chaque enfant et chaque adolescent ait l’occasion de survivre et de prospérer. » 

Le GFF appuie les pays pour qu’ils puissent pleinement et équitablement fournir et financer des services de santé aux femmes, aux enfants et aux adolescents—permettant ainsi de réaliser les Objectifs de Développement Durable et d’atteindre la couverture de santé universelle.

« Le Mécanisme de Financement Mondial est en train de changer la façon dont nous réalisons des résultats de santé et de nutrition pour nos populations, » a déclaré Roch Marc Christian Kaboré, Président du Burkina Faso. « Cette nouvelle approche permet à des pays comme le Burkina Faso de financer la santé et la nutrition de façon durable ; et, elle permettra de surcroit d’atteindre un objectif important, la couverture de santé universelle. Le Burkina Faso est heureux de figurer parmi les pays du GFF et, nous espérons que d’autres pays auront l’occasion d’intégrer le GFF. »

Le modèle du GFF a suscité des réactions importantes ainsi qu’une forte demande. Le GFF travaille actuellement dans 26 pays ; le GFF vise à atteindre un total de 50 pays confrontés aux besoins les plus urgents, et cela, dès la fin de 2018.

«Le Mécanisme de Financement Mondial est une plateforme innovante de financement qui aide les pays à optimiser leurs investissements dans le capital humain» a déclaré Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque Mondiale. « Le GFF sauve et transforme la vie de femmes, d’enfants et d’adolescents — ce qui s’avère essentiel pour que les nations puissent prospérer et rivaliser avec succès au sein de l’économie mondiale du 21ème siècle. »

275 millions de dollars

Depuis le lancement du processus de réapprovisionnement du GFF en septembre 2017, les Gouvernements du Japon et du Danemark et, la Fondation Gates ont contribué au Fond Fiduciaire du GFF. La contribution de la Fondation Gates s’élève notamment à un total de 275 millions d’USD.

« Le GFF fournit l’occasion de transformer la façon dont nous finançons la santé au niveau mondial, » a déclaré Melinda Gates, co-Présidente de la Fondation Bill & Melinda Gates. « Je suis enthousiaste à l’idée que cela repose sur la conviction que des femmes et des enfants en bonne santé constituent l’énergie vitale de sociétés prospères. Le GFF met les pays aux commandes afin qu’ils identifient leurs priorités principales et les financent de manière pérenne. »

En tant que catalyseur de financement, le Fonds Fiduciaire du GFF fournit de modestes subventions qui peuvent être utilisées par les pays afin de considérablement accroitre leurs ressources nationales, et cela, en parallèle aux financements de l’IDA et de la BIRD de la Banque Mondiale, aux financements externes alignés et, aux ressources du secteur privé. Chaque investissement externe de taille relativement limité est multiplié par les engagements des pays eux-mêmes—ce qui permet de générer un important retour sur investissement et, contribue à sauver et à améliorer des vies.

« Il s’agit d’une occasion historique de progresser vers une couverture de santé universelle, et cela, en plaçant les femmes, les enfants et les adolescents au premier plan, » a déclaré Mariam Claeson, Directrice du GFF. “Ensemble, nous pouvons achever ce travail—nous pouvons, dès 2030, mettre fin aux décès évitables de mères, de nouveau-nés et d’enfants ; améliorer la vie de millions de femmes, d’enfants et d’adolescents ; et, permettre à beaucoup d’autres pays de construire un avenir durable. »

Le GFF, qui est la branche de financement de l’initiative Chaque Femme Chaque Enfant des Nations Unies, est un partenariat à multiples parties prenantes qui aide les pays à s’attaquer aux problèmes de santé et de nutrition les plus importants qui affectent les femmes, les enfants et les adolescents.

Le GFF a été lancé en juillet 2015 par la Norvège, le Groupe de la Banque Mondiale, le Canada et les Nations Unies à l’occasion de la Troisième Conférence Internationale sur le Financement du Développement organisée à Addis Ababa en Éthiopie, et cela, dans le cadre d’une conversation mondiale sur la façon de financer les Objectifs de Développement Durable. Depuis la création du GFF, la Norvège a fourni une contribution annuelle de 600 million de NOK au Fonds Fiduciaire du GFF. 

À Propos du Mécanisme de Financement Mondial

Le Mécanisme de Financement Mondial (GFF) est un partenariat à multiples parties prenantes qui aide les pays à s’attaquer aux problèmes de santé et de nutrition les plus importants qui affectent les femmes, les enfants et les adolescents.  Le GFF rassemble les gouvernements et les partenaires autour d’un plan dirigé par les pays qui priorise les domaines de santé disposant d’un fort impact, mais étant négligés.  Le Fonds Fiduciaire du GFF intervient en tant que catalyseur de financement, permettant aux pays d’utiliser ses modestes subventions pour considérablement accroitre leurs ressources nationales, et cela, en parallèle aux financements de l’IDA et de la BIRD de la Banque Mondiale, aux financements externes alignés et, aux ressources du secteur privé. Chaque investissement externe de taille relativement limité est multiplié par les engagements des pays eux-mêmes—ce qui permet de générer un important retour sur investissement et, contribue à sauver et à améliorer des vies. Le Fonds Fiduciaire du GFF est soutenu par les gouvernements du Canada, du Danemark, du Japon, de la Norvège et du Royaume-Uni ; la Fondation Bill & Melinda Gates ; et, MSD for Mothers»

Pour plus d’information : www.globalfinancingfacility.org et @theGFF

 

Bébéto Lonsili chez le CFOP pour présenter sa médaille du parlement canadien

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Bebeto Lonsili, homme de culture burkinabè et promoteur d’évènements résidant à Montréal au Canada, vient d’entamer la présentation, aux hautes autorités burkinabè, de sa médaille reçue du parlement canadien. Pour la première étape, il était ce 25 avril chez le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré.

Le Burkina Faso a des fils qui font sa fierté au-delà de ses frontières. Parmi eux, il y a l’artiste-conteur et promoteur d’évènements Bébéto Lonsili, résident au Canada il y a plus d’une dizaine d’années. Les actions de ce vaillant représentant des pays des hommes intègres au Canada ne sont pas passées inaperçues aux yeux, du parlement canadien. Toutes choses qui lui ont valu d’être distingué et récompensé par l’Assemblée Nationale du Canada.

Cette distinction et cette fierté, pour l’artiste méritent d’être présentées aux hautes autorités du pays qui l’a vu naître à savoir le Burkina Faso. C’est donc tout le sens de cette visite de Bébéto Lonsili à l’institution Chef de file de l’opposition, qui n’est que la première étape d’une série d’audience.

‘’Rentrer au pays pour présenter la médaille’’

Accompagnée par sa délégation, Bébéto a indiqué l’objet de sa venue au siège du CFOP.  « Nous sommes venus présenter au chef de file de l’opposition dirigé par Zéphirin Diabré la médaille que l’Assemblée Nationale Canadien a décernée à ma structure et qui honore tout le Burkina Faso de par ma modeste personne ». c’est pourquoi dira l’artiste « j’ai estimé nécessaire de rentrer au pays et de la présenter aux autorités de notre pays ».

A la question de comprendre son choix de venir chez le chef de file de l’opposition politique, il répond avoir introduit des demandes d’audiences auprès de plusieurs institutions. « Le chef de file à été la première personne à accorder notre demande. C’est tout logiquement pour cela que nous avons commencé ici, rien de plus » martèle le médaillé. Il ajoute que la présentation se poursuivra auprès d’autres institutions telles que la présidence du Faso, le ministère de la culture, celui de la promotion de la femme, celui des affaires étrangères etc.

Cette médaille, explique l’artiste-conteur est décernée à une personne dont le mérite est reconnu par le parlement Canadien et la population. Cette distinction est « le résultat des actions et des 3 projets que je mène au Canada depuis 10 ans », précise le promoteur.

Faire profiter les projets aux compatriotes

En plus de la médaille Bébéto affirme avoir saisi l’occasion pour présenter également au CFOP le rapport 2018 de l’évènement ‘’hommage aux femmes’’ qui est en sa 7e édition cette année. C’est justement ce projet phare qui lui a valu la distinction. Ce projet « hommage aux femmes » célèbre et récompense l’action des femmes engagées dans l’entreprenariat féminin.

Selon Bebéto, la nouvelle vision c’est d’associer les compatriotes aux différents évènements au Canada. C’est dans cette perspective que « depuis 4 ans chaque année nous recevons une délégation du Burkina Faso qui participe à la soirée de récompense ». Cette année deux personnalités Burkinabè y ont pris part à savoir l’honorable Moussa Zerbo et madame Julie Congo de la présidence du Faso a affirmé le promoteur, avant d’ajouté que « l’année passée nous avions invité 12 personnes à Montréal venant du Burkina dont une lauréat ».

Actualité s’imposant le vote des Burkinabè de l’étranger s’est invité aux échanges. Pour Bébéto Lonsili, « voter c’est un devoir civique. Et nous serions heureux de prendre part au vote. Mais la décision finale appartient aux autorités ».

« Un signe de considération vis-à-vis de l’opposition »

Pour le Chef de file de l’opposition politique Zéphirin Diabré, cette visite est « un signe de considération vis-à-vis de l’opposition ». Après avoir félicité et rassuré l’artiste-conteur et promoteur du soutien du CFOP, il dira que « c’est le genre de comportement que nous apprécions dès lors qu’un Burkinabè va à l’extérieur,  nous souhaitons qu’il se signal par l’excellence et qu’il se distingue ».

Et cela n’est pas tout, à suivre Zéphirin qui a conclu que « lorsqu’il réussit là-bas, qu’il n’oublie pas la mère patrie et qu’il fasse que ce qu’il a appris puisse bénéficier à d’autres Burkinabè ».

Joachim Batao

Burkina Demain

 

Compte rendu du Conseil des ministres du 25 avril 2018

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A une session du conseil des ministres burkinabè

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 25 avril 2018, en séance ordinaire, de  10 H 00 mn à 14 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE,  Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Le conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 25 avril 2018

Le Conseil  a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

  1. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE   DIX (10) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :

– un projet de loi portant autorisation de ratification des amendements au statut de Rome, adoptés à Kampala en Ouganda, le 11 juin 2010.

Cette ratification permettra à notre pays d’affirmer son engagement à œuvrer pour des relations internationales pacifiques bannissant tout recours à la force.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi  à l’Assemblée nationale.

  • un projet de loi portant autorisation d’adhésion du Burkina Faso à l’Accord de coopération judiciaire entre la République du Mali, la République du Niger et la République du Tchad, signé à Niamey le 09 mai 2017.

Cette adhésion permettra à la justice burkinabè de bénéficier d’une meilleure coopération des autres Etats Parties dans la répression des crimes transfrontaliers ainsi que ceux liés au terrorisme.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi  à l’Assemblée nationale.

  • un projet de loi portant autorisation de ratification du statut de l’Organisation pour le développement de la femme dans les Etats membres de l’Organisation de la coopération Islamique (OCI), adopté en mai 2010 à Douchanbe au Tadjikistan.

Cette ratification permettra d’élaborer des plans, programmes et projets nécessaires à la mise en œuvre des politiques, orientations et décisions de l’OCI dans les domaines de la promotion, de la protection et de l’autonomisation de la femme au sein des Etats membres.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

  • un projet de loi portant autorisation de ratification de la Charte Africaine des valeurs et des principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local, adopté à Malabo en Guinée Equatoriale, le 27 juin 2014.

Cette ratification permettra à notre pays de consolider son cadre juridique en matière de décentralisation et de mettre à la disposition des collectivités locales un référentiel et des mécanismes appropriés pour les aider à renforcer leur contribution au développement à travers la mobilisation endogène des ressources.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

  • un rapport relatif à la Politique sectorielle de la recherche et de l’innovation (PSRI) 2018-2027.

Cette politique vise à renforcer le système productif par l’augmentation du nombre de technologies générées et l’utilisation intensive des résultats de la recherche et de l’innovation. Sa vision est qu’à l’horizon 2027, « le Burkina Faso dispose d’un système de recherche et d’innovation performant au service du développement socioéconomique ».

L’adoption de la Politique sectorielle de la recherche et de l’innovation permet à notre pays de disposer d’un référentiel en matière de recherche et d’innovation.

  • un décret portant conditions de participation du public à la prise de décision en matière de biotechnologie.

La loi n°064-2012/AN du 20 décembre 2012 portant régime de sécurité en matière de biotechnologie dispose que le public doit être consulté lors du processus d’autorisation de tout produit OGM destiné à être utilisé dans l’environnement ou mis sur le marché.

L’adoption de ce décret permet aux populations de participer au mieux à la promotion de la biosécurité à l’échelle nationale à travers une veille stratégique plus responsable.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation :

  • un rapport sur la réouverture des écoles fermées dans les régions du Sahel et du Nord.

L’adoption de ce rapport permet de disposer d’une feuille de route crédible pour assurer la participation des élèves aux examens de fin d’année.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques :

  • un rapport relatif aux résultats des travaux de la commission chargée de l’analyse technique et financière des propositions des partenaires du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques (COMATEF/MAAH) relatifs à la réalisation d’une unité de montage de tracteurs agricoles au Burkina Faso.

Le Conseil a validé les résultats des travaux de la COMATEF/MAAH et a instruit le ministre concerné  d’ouvrir les négociations avec l’entreprise TROPIC AGRO INDUSTRIE en vue de la réalisation de l’unité de montage de tracteurs agricoles au Burkina Faso.

I.1.5. Pour le compte du ministère des Infrastructures :

  • deux décrets portant respectivement changement de dénomination de l’Ecole de formation et de perfectionnement des travaux publics (EFP-TP) en Ecole nationale des travaux publics (ENTP) et adoption de ses nouveaux statuts.

L’adoption de ces décrets permet à l’Ecole nationale des travaux publics de mieux assurer ses missions et de conformer ses statuts aux dispositions du décret N°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère administratif (EPA).

I.1.6. Pour le compte du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille :

  • un rapport relatif à l’organisation du Forum national des personnes vivant avec un handicap.

Ce Forum se tiendra les 4 et 5 juin 2018 à Ouagadougou, sous le thème « Autonomisation sociale et économique des personnes vivant avec un handicap : état des lieux et perspectives ».

Il sera marqué notamment par des fora régionaux, le lancement d’un appel à projets pour le financement de projets individuels au profit des personnes vivant avec un handicap, l’organisation d’une opération de délivrance de cartes d’invalidité et la tenue d’un dialogue direct entre les personnes vivant avec un handicap et Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.

  1. NOMINATIONS
  2. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
  3. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
  • Madame Lucienne Ariane ZOMA, Socio-anthropologue, est nommée Premier vice-président du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) ;
  • Monsieur Issaka SAM, Cadre de banque à la retraite, est nommé Deuxième vice-président du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN).
  1. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE
  • Monsieur Nonguema Désire YAMEOGO, Mle 32 287 W, Inspecteur des eaux et forêts, échelle 2, grade 5, est nommé Expert en performance environnementale et sociale de l’Unité de coordination et de formulation du Second compact du Burkina Faso (UCF-BF) ;
  • Monsieur Gervais OUOBA, Mle 82 88 F, Ingénieur électromécanique, est nommé Expert en énergie de l’Unité de coordination et de formulation du second compact du Burkina Faso (UCF-BF) ;
  • Monsieur Marcel KABORE, Mle 28 544, Statisticien, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Expert en suivi évaluation de l’Unité de coordination et de formulation du Second compact du Burkina Faso (UCF-BF) ;
  • Monsieur Michaël Guibougna Lawakiléa FOLANE, Mle 113 245 F, Ingénieur informaticien, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

           

 Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

                                  Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance DANDJINOU

                                      Officier de l’ordre national

Des opportunités pour étudiants africains désirant étudier à l’étranger

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Ce premier salon offrira des opportunités aux étudiants africains

Si ces promesses de bourses sont tenues, le nombre d’étudiants africains étudiant à l’étranger à travers le monde pourrait encore prendre de l’ampleur. L’année dernière, le seul empire du milieu, la Chine, recevait près de 50 000 étudiants en provenance du continent, soit vingt fois plus nombreux qu’il y a une dizaines d’années.

Des opportunités à saisir pour les étudiants africains désirant étudier à l’étranger

Cela dit,  voici la liste des offres de bourses d’études pour étudiants africains. Etudiants africains de tous les pays, à vos claviers !

1- Bourses médicales du Commonwealth pour les étudiants dans les pays en développement 2018 (entièrement financé)

https://goo.gl/8YW5NH

2- Ashinaga Bourses de premier cycle entièrement financées pour les orphelins des pays africains francophones 2018

https://goo.gl/mGnmqY

3- Bourses d’enseignement à distance pour les pays en développement à l’Université de Londres 2018/2019

https://goo.gl/bkaNVp

4- Programme de bourses de l’ONU pour les droits de l’homme destiné aux personnes d’ascendance africaine 2018

https://goo.gl/tkwYv3

5- Bourse Alibaba eFounders pour les entrepreneurs africains (financée à Hangzhou, Chine) 2018

https://goo.gl/vebP2g

6- Programme des bourses Fulbright pour 4 000 étudiants étrangers aux États-Unis (maîtrise / doctorat) 2018

https://goo.gl/NzrFi3

7- Bourses du gouvernement chinois – Programme bilatéral pour les étudiants internationaux (premier cycle, maîtrise, doctorat) 2018

https://goo.gl/oaLgXL

8- Concours d’arts pour les jeunes artistes africains (entièrement financé à Paris, France) 2018

https://goo.gl/UWp8V9

9- Bourses d’études de l’École de médias, d’arts et de design de l’Université de Westminster pour les pays en développement 2018/2019

https://goo.gl/GqPrKe

10- Volontaires des Nations Unies et Programme des défenseurs des jeunes de l’UNICEF 2018

https://goo.gl/z3Kzt5

11- DEMO Africa 2018 pour les startups technologiques innovantes en Afrique – Maroc

https://goo.gl/U3Ce5D

12- Bourses d’études OPEC/OFID pour les étudiants ressortissant des pays en développement 2018/2019

https://goo.gl/nPVUsS

 

13- Programme des stages de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) 2018

https://goo.gl/5g1Uk5

14- Bourses d’Etudes de l’Université Pan Africaine (maîtrise – doctorat), 2018-2019

https://goo.gl/SjtMD3

15- L’OREAL-UNESCO pour les femmes en science 2018

https://goo.gl/Tg9hRZ

16- Prix UNESCO de l’éducation des filles et des femmes 2018

https://goo.gl/yZimkk

Burkina Demain

Burkina : Formation de journalistes sur la lutte contre la Corruption

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Du mercredi 25 au vendredi 27 avril 2018, des journalistes influents issus de plusieurs médias au Burkina Faso bénéficieront d’une formation au cours d’un atelier sur les questions de redevabilité, de gouvernance et de lutte contre la corruption.Organisée par la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) en collaboration avec son partenaire nationale, le Centre National de Presse – Norbert Zongo (CNP-NZ), cette formation aura lieu à l’Hôtel Amiso à Ouagadougou.

La formation  vise à équiper les journalistes de connaissances améliorées sur les cadres liées à la gouvernance et à la lutte contre la corruption au Burkina Faso.  Elle permettra également d’accroitre les compétences des professionnels des médias en vue de leur permettre d’effectuer des reportages efficaces et des enquêtes approfondies sur les questions de transparence et de redevabilité dans leur pays. Les journalistes sélectionnés pour la formation sont issus des médias en ligne, de la presse écrite, de la télévision et de la radio. Ils bénéficieront de soutiens pour produire des reportages critiques et des articles d’investigation sur des sujets liés à la corruption et à la redevabilité,ainsi que de la création de programmes dédiés aux discussions sur les questions de transparence et de redevabilité.

En l’instar des journalistes, plusieurs Organisations de la Société Civile œuvrant dans le domaine de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption participeront également à un atelier de formation de deux jours les 26 et 27 avril 2018sur l’engagement médiatique efficace et les stratégies de plaidoyer. Elles s’enrichiront de connaissances et compétences pratiques en vue de collaborer de façon plus effective avec les médias sur les questions de gouvernance et de redevabilité.

Ces deux ateliers de formations au profit des hommes de médias ainsi que des acteurs de la société civile qui se tiendront simultanément  les 26, 27 et 28 avril 2018  s’inscrivent dans le cadre des activités du projet « Médias et Gouvernance » de la MFWA et du CNP-NZ. A terme,  ce projet vise à renforcer la participation du public en matière de gouvernance à travers la consolidation des capacités des medias et des institutions clés de lutte contre la corruption.

Le projet est mis œuvre au Sénégal, au Ghana et au Burkina Faso avec l’appui financier de la William and Flora Hewlette Foundation.

Source : Le MFWA et le CNP-NZ

Concert de Donsharp de Batoro : à 10.000f CFA le ticket, il fait le plein du Cenasa

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Le public sorti nombreux au concert de l'artiste

Pour un prix d’entrée fixé à 10.000f CFA, le concert dénommé ‘’prestige’’ de l’artiste au multiple talent, par ailleurs nominé au Kundé d’or 2018 Donsharp de Batoro, aura tenu toutes ces promesses. Promesse de remplir les 600 places de la salle de Cenasa, celle de jouer 100% en live et celle de récolter des dons en sa qualité d’ambassadeur de l’Association pour l’utilisation du rein artificiel et la transplantation en Afrique (AURAF) pour le soutien des malades souffrant de l’insuffisance rénale. Le parrain de la soirée, sa majesté Me PacéréTitinga ne pouvait qu’être émus en cette soirée du 20 avril 2018.

Donsharp de Batoro peut être fier du coup de maître réussi au CENASA

Le showbiz Burkinabè et les fanatiques de l’artiste n’oublieront pas de sitôt cette soirée du 20 avril au Cenasa. Un concert à 10.000 f ici au Burkina Faso, et penser pouvoir remplir une salle de spectacle, il fallait oser et y croire de la part de l’artiste.

Un spectacle à la hauteur des qualités de l’artiste

Donsharp de Batoro, le parolier, le slameur, le conteur etc. l’a réussi avec brio, en témoigne la plénitude de la salle.  Pour un premier essai, on peut conclure sans risque de se tromper, que ce fut un coup de maître, de quoi à forcer l’admiration sans doute des pessimistes à l’annonce de l’évènement.

L’ambiance était à la hauteur de la qualité de l’artiste. Avec ce qu’il sait bien faire, c’est-à-dire, manipuler les mots pour leur donner une image et une sonorité rythmé, il faisait danser son public. Mais par moment l’homme plongeait son public ou l’invitait à la réflexion avec ses paroles. C’est le cas des chants relatif aux enfants de la rue et aux dangers du changement climatique.

Pour ceux qui voulaient voir les vrais pas de la danse binon, ils ont été agréablement servis. Des danseurs ivoiriens (Bété et Baoulé) à côté de leurs frères Burkinabè ont exécuté majestueusement le binon comme de vrais Gurunssi de Kordié ou de Réo.

« Ce que nous avons vu est impressionnant »

Le public sorti nombreux au concert de l’artiste

Le parrain, sa majesté Me Pacéré Titinga, ne tarissait pas d’éloges à l’égard de son filleul. Présent dès l’entame du concert malgré le poids de son âge, il tiendra pendant plus de 4 heures d’horloge.

Pour le parrain il ne pouvait manquer à ce grand rendez-vous culturel. « Ce que nous avons vu ce soir est impressionnant, c’est à la grandeur de la culture africaine » a-t-il dit. De l’avis du parrain, avec son filleul, la culture Burkinabè dispose « de valeur sure » pour son rayonnement international.

« Le pari pour moi, il est relevé »

A la fin de son spectacle, c’est à un artiste comblé que nous avons tendu notre micro. Mais à la question de savoir s’il avait réussi à relever le défi, (humilité quand tu nous tiens), il répond « il vous appartient de faire le constat ».

Toutefois, ne pouvant dissimuler toute cette satisfaction il lâchera un sourire avant d’affirmer que « pour une première, c’est un coup de maître ».

Mais, l’artiste ne veut pas paraître prétentieux. Il ajoute que « mais l’auto-satisfaction n’est pas chose facile », avant de conclure tout en soupirant que « je dirai que je suis satisfait » et même que « le pari pour moi, il est relevé » aussi bien « pour le concert que pour les dons » conclu l’artiste.

Il a traduit sa reconnaissance au public et aux personnes qui l’on soutenu, car « faire un concert sans un sponsor sur fond propre cela n’est pas facile », confie-t-il.

Des artistes tels Daisy Boffola et Roger Wango ont apporté leur touche de prestation à la soirée.

Plus de 2 millions récolté pour l’AURAF

Si ce concert avait pour thème « la lutte contre l’insuffisance rénale » c’est parce que l’artiste lui-même est l’ambassadeur de l’Association pour l’utilisation du rein artificiel et la transplantation en Afrique (AURAF).

Ainsi, à cette soirée festive, il y avait une dose d’humanité. En effet des fonds ont été récoltés afin de venir en aide aux personnes souffrant de l’insuffisance rénale.

Le geste symbolique a été celui du président du Faso. Représenté par son conseiller spécial aux affaires culturelles, Patrice Kouraogo le président a fait don de 2 million à l’association puis un autre million à l’artiste. Il faut dire qu’aussi des personnes présentes au spectacle ont aussi fait parler leur cœur.

C’est un montant de plus de 2 millions au total qui a été récolté. De quoi rendre heureux l’ambassadeur et la représentante de l’association.

« J’ai fait ce concert pour attirer et susciter la solidarité des Burkinabè afin d’avoir des fonds pour soutenir nos frères malades » dira l’artiste.

Notons qu’une dizaine d’appareil dialyseur et une vingtaine de lits sont déjà acquis et seront acheminés bientôt à l’hôpital Sourou Sanou de Bobo pour soutenir les patients.

Joachim Batao

Burkiana Demain

Constitution de la 5e république : la majorité à Kosyam pour en parler avec le président

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Les responsables de la majorité face à la presse à l'issue de leur audience avec le président du Faso

Le président du Faso a reçu une délégation de la majorité présidentielle ce matin du 20 avril 2018 au palais présidentiel. Les discussions entre le chef de l’Etat et la majorité ont porté sur le vote des Burkinabè de l’extérieur et le mode d’adoption de la nouvelle constitution.

Les responsables de la majorité face à la presse à l’issue de leur audience avec le président du Faso

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a engagé une série de concertations avec les acteurs politiques du Burkina Faso. Une concertation qui vise à recueillir les propositions de ces acteurs à savoir l’opposition politique et la majorité présidentielle sur deux questions essentielles.

Il s’agit du vote des Burkinabè de l’extérieur et la voie d’adoption de la nouvelle constitution pour le passage à la 5e république. Après l’opposition hier ce fut au tour de la majorité présidentielle d’être reçue par le président du Faso ce vendredi matin dans la salle polyvalente du palais présidentiel pour des échanges sur des questions qui touchent à la vie de la nation.

« Le président du Faso nous a invité à un processus de dialogue et de concertation » dira le ministre à la sortie de l’audience.

Il a expliqué que la rencontre a porté sur des points importants contenus dans le document de la nouvelle constitution.  « Cette constitution est essentielle pour notre pays car c’est elle qui va refonder le Burkina Faso nouveau » déclare-t-il tout en se réjouissant de l’initiative du Chef d’Etat.

Le vote des Burkinabè de l’étranger

Le deuxième point de l’ordre du jour de cette rencontre, porte sur les dispositions pour rendre « opérationnelle le vote des burkinabè de l’étranger » informe le ministre.

Sur ce point le ministre a annoncé que le président du Faso « a donné des orientations et sa vision ». Il appartient par la suite donc « d’engager le dialogue au sein des partis politiques pour « la mise en œuvre de cette orientation ». Et au porte-parole de la majorité présidentielle de conclure que « nous avons pris acte et nous travaillerons pour que cette vision puisse approfondir et renforcer notre démocratie ».

Mais il est impossible de connaitre cette vision pour l’instant, toutefois elle sera dans l’intérêt du Burkina rassure-t-il.

Joachim Batao                                                             

Burkina Demain

Economie africaine : la Banque mondiale annonce une croissance de 3,1% pour 2018

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Des journalistes burkinabè ayant suivi la présentation du rapport Africa's Pulse 2018

La Banque mondiale a rendu public son rapport trimestriel sur l’état des économies africaines. Il a été présenté à la presse burkinabè ce matin du 18 avril 2018. On note que la croissance économique en Afrique subsaharienne devrait atteindre 3,1% en cette année 2018. Le rapport aborde aussi la question de la dette publique et le faible taux de couverture en électricité qui est de 42% dans cette partie de l’Afrique.

Des journalistes burkinabè ayant suivi la présentation du rapport Africa’s Pulse 2018

Chaque trimestre, la banque mondiale à travers sa publication dénommée ‘’Africa’s Pulse’’ présente un rapport qui donne le pool de l’économie des pays africains. Pour ce trimestre, trois grands points font l’objet du rapport. Il s’agit de la croissance économique, de la question de la dette publique et l’accès à l’énergie.

Le rapport indique que cette année 2018, la croissance en Afrique subsaharienne atteindra 3,1% et s’établira à 3,6% en moyenne durant la période 2019-2020. Les raisons de cette croissance résultent de la stabilité des cours des hydrocarbures et des métaux puis des réformes entreprises par les pays de cette partie de l’Afrique.

Pour Albert Zeufack, l’économiste en chef de la Banque mondiale pour la Région Afrique, «  la croissance a rebondi en Afrique subsaharienne, mais pas assez rapidement ». En conséquence il invite les pays africains à « intensifier et approfondir les reformes macroéconomie et structurelles » afin de parvenir à des « croissances élevées et soutenues».

Des menaces sur plusieurs pays

Si l’espoir renaît au regard de la croissance qui s’affiche à compter de 2018,  Punam Chuhan, l’auteur du rapport fait observer que ce « redressement économique est menacée ». Cette menace concerne plusieurs pays au regard des « fluctuations des cours et production des matières premières », indique-t-elle.

S’agissant de la dette publique sur le PIB, elle connaît une augmentation selon le rapport. Selon Moussa Blimpo, économiste à la Banque mondiale, « les pays ont accéléré leur rythme d’endettement ». Albert Zeufack a expliqué à ce propos que le fardeau de la dette et l’exposition des pays aux risques de marché font craindre un accroissement  de la dette. A titre d’illustration il a indiqué que le nombre des pays exposés au risque de surendettement est passé de 8 pays en 2013, à 18 pays en 2018.

Pour y faire face, Zeufack a invité les pays africains à fonder leurs actions sur « l’innovation et la technologie » afin d’accroître la « productivité et accélérer la croissance ».

Accélérer l’électrification en Afrique subsaharienne par l’innovation

Le troisième point évoqué dans le rapport est la question de l’accès à l’électricité. Selon l’économiste en chef de la Banque mondiale, «seulement 42% des ménages ont accès à l’énergie en Afrique subsaharienne ». La solution à une hausse de ce taux passe par l’innovation.

Ainsi, on note selon le rapport que, pour un accès « universel » à l’énergie dans cette région de l’Afrique il faut combiner plusieurs solutions. Il s’agit de combiner le réseau national au mini et micro-réseau sans oublier les systèmes domestiques hors réseau. Albert Zeufack ajoutera qu’il faut mettre en place un mix énergétique qui associe les sources traditionnelles et le solaire.

Moussa Blimpo dira sur ce point que l’innovation sera la clé du futur si on veut atteindre l’objectif de l’accès durable des populations à l’énergie.

Joachim Batao

Burkina Demain