Les responsables de la majorité face à la presse à l'issue de leur audience avec le président du Faso
Le président du Faso a reçu une délégation de la majorité présidentielle ce matin du 20 avril 2018 au palais présidentiel. Les discussions entre le chef de l’Etat et la majorité ont porté sur le vote des Burkinabè de l’extérieur et le mode d’adoption de la nouvelle constitution.
Les responsables de la majorité face à la presse à l’issue de leur audience avec le président du Faso
Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a engagé une série de concertations avec les acteurs politiques du Burkina Faso. Une concertation qui vise à recueillir les propositions de ces acteurs à savoir l’opposition politique et la majorité présidentielle sur deux questions essentielles.
Il s’agit du vote des Burkinabè de l’extérieur et la voie d’adoption de la nouvelle constitution pour le passage à la 5e république. Après l’opposition hier ce fut au tour de la majorité présidentielle d’être reçue par le président du Faso ce vendredi matin dans la salle polyvalente du palais présidentiel pour des échanges sur des questions qui touchent à la vie de la nation.
« Le président du Faso nous a invité à un processus de dialogue et de concertation » dira le ministre à la sortie de l’audience.
Il a expliqué que la rencontre a porté sur des points importants contenus dans le document de la nouvelle constitution. « Cette constitution est essentielle pour notre pays car c’est elle qui va refonder le Burkina Faso nouveau » déclare-t-il tout en se réjouissant de l’initiative du Chef d’Etat.
Le vote des Burkinabè de l’étranger
Le deuxième point de l’ordre du jour de cette rencontre, porte sur les dispositions pour rendre « opérationnelle le vote des burkinabè de l’étranger » informe le ministre.
Sur ce point le ministre a annoncé que le président du Faso « a donné des orientations et sa vision ». Il appartient par la suite donc « d’engager le dialogue au sein des partis politiques pour « la mise en œuvre de cette orientation ». Et au porte-parole de la majorité présidentielle de conclure que « nous avons pris acte et nous travaillerons pour que cette vision puisse approfondir et renforcer notre démocratie ».
Mais il est impossible de connaitre cette vision pour l’instant, toutefois elle sera dans l’intérêt du Burkina rassure-t-il.
Des journalistes burkinabè ayant suivi la présentation du rapport Africa's Pulse 2018
La Banque mondiale a rendu public son rapport trimestriel sur l’état des économies africaines. Il a été présenté à la presse burkinabè ce matin du 18 avril 2018. On note que la croissance économique en Afrique subsaharienne devrait atteindre 3,1% en cette année 2018. Le rapport aborde aussi la question de la dette publique et le faible taux de couverture en électricité qui est de 42% dans cette partie de l’Afrique.
Des journalistes burkinabè ayant suivi la présentation du rapport Africa’s Pulse 2018
Chaque trimestre, la banque mondiale à travers sa publication dénommée ‘’Africa’s Pulse’’ présente un rapport qui donne le pool de l’économie des pays africains. Pour ce trimestre, trois grands points font l’objet du rapport. Il s’agit de la croissance économique, de la question de la dette publique et l’accès à l’énergie.
Le rapport indique que cette année 2018, la croissance en Afrique subsaharienne atteindra 3,1% et s’établira à 3,6% en moyenne durant la période 2019-2020. Les raisons de cette croissance résultent de la stabilité des cours des hydrocarbures et des métaux puis des réformes entreprises par les pays de cette partie de l’Afrique.
Pour Albert Zeufack, l’économiste en chef de la Banque mondiale pour la Région Afrique, « la croissance a rebondi en Afrique subsaharienne, mais pas assez rapidement ». En conséquence il invite les pays africains à « intensifier et approfondir les reformes macroéconomie et structurelles » afin de parvenir à des « croissances élevées et soutenues».
Des menaces sur plusieurs pays
Si l’espoir renaît au regard de la croissance qui s’affiche à compter de 2018, Punam Chuhan, l’auteur du rapport fait observer que ce « redressement économique est menacée ». Cette menace concerne plusieurs pays au regard des « fluctuations des cours et production des matières premières », indique-t-elle.
S’agissant de la dette publique sur le PIB, elle connaît une augmentation selon le rapport. Selon Moussa Blimpo, économiste à la Banque mondiale, « les pays ont accéléré leur rythme d’endettement ». Albert Zeufack a expliqué à ce propos que le fardeau de la dette et l’exposition des pays aux risques de marché font craindre un accroissement de la dette. A titre d’illustration il a indiqué que le nombre des pays exposés au risque de surendettement est passé de 8 pays en 2013, à 18 pays en 2018.
Pour y faire face, Zeufack a invité les pays africains à fonder leurs actions sur « l’innovation et la technologie » afin d’accroître la « productivité et accélérer la croissance ».
Accélérer l’électrification en Afrique subsaharienne par l’innovation
Le troisième point évoqué dans le rapport est la question de l’accès à l’électricité. Selon l’économiste en chef de la Banque mondiale, «seulement 42% des ménages ont accès à l’énergie en Afrique subsaharienne ». La solution à une hausse de ce taux passe par l’innovation.
Ainsi, on note selon le rapport que, pour un accès « universel » à l’énergie dans cette région de l’Afrique il faut combiner plusieurs solutions. Il s’agit de combiner le réseau national au mini et micro-réseau sans oublier les systèmes domestiques hors réseau. Albert Zeufack ajoutera qu’il faut mettre en place un mix énergétique qui associe les sources traditionnelles et le solaire.
Moussa Blimpo dira sur ce point que l’innovation sera la clé du futur si on veut atteindre l’objectif de l’accès durable des populations à l’énergie.
La 18e édition des Kundé d’or aura lieu le 27 avril 2018 au palais des sports de Ouaga 2000. Les détails de la cérémonie ont été fournis aux hommes de média le lundi 16 avril 2018. Sont attendus à cette édition les artistes de renom tels que Fally Ipupa, Hiro, Chidinma et Charlotte Dipanda. Si les artistes invités incitent à prendre part à cette soirée, il va falloir tout d’abord débourser la coquette somme de 50 000f cfa pour prendre part à la soirée.
Le commissariat général de la prestigieuse récompense des artistes au Burkina Faso était face à la presse. Salfo Soré dit Djapress, le commissaire général des Kundé et son équipe ont donné les précisions et les innovations de cette 18e édition. A entendre Salfo Soré, les Kundé se succèdent mais ne se ressemblent pas. Cette année, la soirée sera de taille. « On a mis la barre assez haute pour que le public burkinabè soit émerveillé», a-t-il annoncé avec un air de confiance.
L’une des grandes innovations de cette année, c’est la parade des sapeurs venus du Congo, pays de la SAPE (société des ambianceurs et des personnes élégantes) assurée par Norbat de Paris, de la Côte D’Ivoire et la famille Macoco du Burkina Faso.
Des artistes africains de renommé international seront de la fête. Il s’agit de Chidinma, Fally Ippupa, Hiro et Charloppe Dipanda.
Une quinzaine de trophées seront décernés aux lauréats répartis en prix principaux et prix spéciaux. Des prix d’honneur et d’hommages seront également décernés.
Pour cette édition, les nominés au kundé d’or sont Habibou Sawadogo, Donsharp de Batoro et Awa Boussim.
Le prix d’entrée à la soirée est fixée à 50 000f cfa a indiqué Maguy Lesli Oka, membre du comité d’organisation.
A la conférence d’hier, les tendances des votes par SMS indiquaient Habibou Sawadogo en tête (49,02%), suivi de Donsharp de Batoro (34,01%) et Awa Boussim (16,79%).
A Casablanca, au Maroc, se déroulera du 17 au 19 avril 2018, le cinquième Salon international des mines et des carrières (SIMC). Le ministère burkinabè des mines et des carrières sera fortement représenté à cette 5e édition du SIMC. En l’absence du ministre des mines et des carrières Oumarou Idani, c’est le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré, qui conduira la forte délégation burkinabè dans la capitale économique marocaine pour ce 5e SIMC. Plus d’informations dans ce communiqué de presse du ministère des mines.
«Promotion des potentialités géologiques et minières
LE MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES A LA 5ème EDITION DU SALON INTERNATIONAL DES MINES ET CARRIERES AU MAROC
Du 17 au 19 Avril 2018, Monsieur Harouna KABORE, le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat représentant Monsieur Oumarou IDANI, Ministre des Mines et des Carrières, se rendra à Casablanca à la tête d’une délégation du Burkina Faso, pour prendre part au Salon International des Mines et des Carrières (SIMC).
Organisé sous l’égide du Ministère marocain de l’Energie, des Mines et du Développement Durable, le SIMC vise à promouvoir la concertation et l’échange d’expériences entre les participants, à présenter les potentialités du secteur minier africain et à appréhender les avancées et les changements intervenus dans le domaine des mines et des carrières.
Sont attendus à ce salon, des délégations gouvernementales, des institutions d’intégration africaine, des professionnels du secteur des mines et des carrières, des institutions financières, des fournisseurs de services miniers, des chercheurs et des étudiants.
Outre le Ministre en charge du commerce, la délégation burkinabè se compose de Brahima SORGHO (Secrétaire Permanent de la Semaine des Activités Minières d’Afrique de l’Ouest), Sylvain SOME (Directeur Général des Mines et de la Géologie), Abdoulaye SAMBARE (Directeur Général des Carrières) et Aimé Aristide ZONGO (Directeur Général du Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina).
En marge du SIMC qui offre l’opportunité d’exposer et de promouvoir les potentialités géologiques et minières du Burkina Faso, se tiendra une cérémonie officielle de signature d’un accord-cadredans le domaine des mines et de la géologie entre le gouvernement burkinabè et celui marocain.
Ouagadougou le 12 Avril 2018 »
La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle/Ministère des Mines et des Carrières
1 casque bleu burkinabè tué ; 13 autres soldats de la sous-région blessés dont 6 Burkinabè, 15 assaillants tués et des soldats français blessés. C’est le bilan de l’attaque meurtrière perpétrée ce samedi 14 avril dans le camp de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) et de l’opération Barkhane à Tombouctou.
Le soldat burkinabè tué dans cette énième attaque est un Caporal du nom d’Ibrahim Yamwéogo.
« Que repose en paix le Caporal Burkinabè Ibrahim Yamwéogo, casque bleu tué samedi dans l’attaque contre les camps de la MINUSMA et de Barkhane à Tombouctou au Mali. Je souhaite un prompt rétablissement aux blessés de cette attaque barbare«, s’est fendu le président du Faso d’un Tweet.
Sur le mode opératoire de l’attaque, l’on parle d’une opération complexe, associant tirs de roquettes, échanges de tirs et véhicule-suicide. L’un des véhicules des assaillants était aux couleurs des forces armées maliennes et le second portait l’inscription UN Nations Unies), ce qui certainement a contribué à détourner la vigilance des hommes de MINUSMA et de Barkhane sur place. .
La Banque mondiale a approuvé le 29 mars dernier, un don de 50 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA)* au profit du Burkina Faso, qui vient compléter les ressources déjà allouées au Projet de pôle de croissance de Bagré
Le financement additionnel apporté à ce projet de parc agro-industriel permettra de mener des activités qui n’ont pas pu être réalisées au titre du crédit existant en raison des dépassements de coûts rencontrés dans la construction des canaux d’irrigation : approvisionnement électrique, construction de routes et études diagnostiques (évaluation des sites, enquête sur les besoins et plan directeur). Les fonds supplémentaires financeront en outre un projet pilote destiné à renforcer le régime foncier. Ils permettront également de continuer à soutenir des activités en faveur d’un meilleur climat de l’investissement, dont l’instauration de dispositifs d’encouragement à l‘investissement.
« Grâce à ce nouvel apport de fonds, les autorités du Burkina Faso vont pouvoir mettre en place les infrastructures et les services nécessaires pour créer le premier pôle de croissance abouti du pays, ce qui permettra d’attirer plus d’investissements privés en direction des filières agricoles dans la région de Bagré. Le développement d’un pôle de croissance solide va dynamiser l’emploi et contribuer à améliorer les conditions de vie de la population des environs, et notamment des petits exploitants », explique Martin Maxwell Norman, chef de l’équipe du projet à la Banque mondiale.
Le Projet de pôle de croissance de Bagré soutient des activités qui en faveur de l’actuel Plan national de développement économique et social (PNDES), qui prévoit en particulier d’utiliser le potentiel d’un secteur clé comme l’agriculture pour stimuler la croissance des emplois.
«Notre soutien en faveur de l’entrepreneuriat dans l’agriculture et l’agroalimentaire et dans le développement de chaînes de valeur a pour objectif de réduire la pauvreté dans les zones rurales, d’augmenter la part des produits manufacturés dans le PIB et les exportations, et d’accroître le nombre d’emplois productifs créés chaque année », souligne Cheick Kanté, responsable des programmes de la Banque mondiale pour le Burkina Faso.
Parallèlement à ce financement complémentaire, la date de clôture du projet, initialement fixée au 30 novembre 2018, a été repoussée au 30 novembre 2020.
* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 75 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,5 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 54 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.
Ce communiqué est relatif au décès de Alain Marie Dominique Bakouan, précédemment caricaturiste aux éditions Sidwaya.
REMERCIEMENTS ET PROGRAMME DES MESSES
– La Grande Famille BAKOUAN à Didyr, Ouaga, Koudougou, Abidjan
– La Grande Famille Dibazin à Koudougou, Bobo et Ouagadougou,
– La Grande Famille BASSANE à Didyr, Ouagadougou et Abidjan,
– La Grande Famille BAFIOGO à Ouaga et en RCI
– Les Familles alliées,
– La grande famille DOMBOUE à Bobo-Dioulasso, Dédougou, Koudougou et Bagré,
– ILBOUDO, TRAORE, BAMBARA, ZERBO, BAMOGO, BAZIE,
– Dr BAKOUAN Didier, Secrétaire Permanent du CNLS-IST, Ses frères et sœurs
– Son épouse Sita DOUMBOUE – Ses enfants : Alixe-Rachida et Akim-Prisca
Vous remercient de tout cœur du soutien moral, matériel et de tout genre que vous leur aviez apporté lors du décès brutal survenu le samedi 7 avril 2018 et de l’inhumation le lundi 09 avril 2018 de leur fils, frère, cousin, oncle, neveu, époux, père ,
BAKOUAN Alain Marie Dominique
Précédemment caricaturiste aux Editions Sidwaya.
Elles se gardent de citer de nom de peur d’en oublier et vous communique le programme des messes :
Des députés réagissent au discours du Premier ministre Thiéba sur la Situation de la Nation
Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a livré son discours sur la situation de la nation ce jeudi 12 avril 2018. Si pour certains députés, tout va pour le mieux dans le meilleur du monde possible, d’autres par contre estiment que ce discours ne colle pas avec la réalité du pays. Nous avons recueilli les réactions de quelques députés juste après la déclaration du chef du gouvernement.
Des députés réagissent au discours du Premier ministre Thiéba sur la Situation de la Nation
Ladji Koulibaly du groupe UPC-RD : « la moyenne est là »
Dans l’ensemble c’est un discours bien dit et bien établi parce que l’année passée quand il était là nous lui avons demandé des détails et des précisions. Bien vrai qu’il n’ait pas que cela à faire il est arrivé à établir une vision qui nous permet de juger nous-même puisque nous vivons ensemble de ce côté la moyenne est là.
Abdoulaye Mossé du groupe MPP : «le temps qui nous reste, c’est comment terminer…. »
Pour revenir avec le programme de Roch, il a été promis la réalisation de 1500 forages, chaque année et à la date d’aujourd’hui c’est-à-dire deux ans après nous sommes à 3000 donc un dépassement si on veut s’exprimer en termes de taux d’exécution. Au niveau des infrastructures routières, plusieurs chantiers sont entamés et pourtant il nous reste que deux année seulement d’exercice. En conséquence, avec le temps de passer les marchés et l’exécution il nous reste plus assez de temps. C’est pourquoi notre souci actuel c’est plutôt comment terminer les chantiers et non les discours de paperasse. Nous avons foi que le programme va se dérouler très bien. Et n’oubliez pas que ce qui n’était pas prévu dans le programme du président Roch Marc Kaboréc’est, cette question de l’insécurité et de la fronde sociale. Dans tous les pays cela existe mais la proportion au Burkina prend de l’ampleur, vous l’aurez constaté avec les fonds communs et autres. Il ya aussi la pluviométrie qui n’était pas dans le programme. Toutefois, dans l’ensemble le premier ministre a présenté une situation réelle du pays.
Alphonse Nombré du groupe CDP : « ce qui nous intéresse, c’est l’action et non les déclarations»
Ce n’est qu’une déclaration, sinon nous on est sur le terrain et pour l’instant on constate rien, voilà. Nous ce qui nous intéresse, c’est l’action, ce n’est pas les déclarations. Ils ont été élus pour conduire des politiques publiques au profit des populations et c’est ce qui nous intéresse. Pas plustard qu’avant-hier je suivais un reportage à la télé, une bonne dame qui est partie faire sa corvée d’eau, en revenant elle est tombée et s’est blessée. Donc cette histoire de ‘’zéro corvée d’eau’’ n’est pas traduit sur le terrain et on a beaucoup à faire.
Daouda Simboro du groupe UPC –RD : «souhaiter qu’ils ne réussissent pas, c’est faire preuve d’ingratitude à l’insurrection»
Vous constatez que depuis l’arrivés du président et son premier ministre, on a travaillé dans des conditions pas optimales, il y a eu le terrorisme, ensuite le front social s’est mis en ébullition. La non collecte des ressources nationales a causé des problèmes pour financer les activités de l’Etat. Je suis un élu et je vois ce qui se passe. Le pays est en chantier il faut le reconnaitre. Mais les circonstances dans lesquelles cela se passent sont défavorables au gouvernement. Ils ont besoins que les fils et filles de ce pays mutualisent leurs efforts pour permettre au Burkina de décoller parce qu’aujourd’hui souhaiter qu’ils ne réussissent pas c’est faire preuve d’ingratitude, et à l’insurrection et au peuple burkinabè. Moi je souhaite qu’ils réussissent et c’est ce que j’ai traduit en disant au premier ministre, Paul redresse les épaules et travaille, montre ce que tu fais, advienne que pourra car à l’impossible nul n’est tenu,mais au moment de partir on va se dire qu’ici, quelqu’un était là et il a fait le maximum. Dans son discours on sent que des choses ont été faites par secteurs et cela il faut le reconnaître.
Adama Sosso du groupe UPC : «il a dit le Burkina is back, je ne sais pas de quel back il s’agit»
D’abord c’est un devoir républicain inscrit dans l’ordonnancement des activités politique du pays. Vu sous cet angle, c’est une bonne chose. Peut-être que les débats de fond permettront d’entrer en profondeur sinon nous avons entendu des intentions que de la volonté réelle. Ne dire que rien n’est fait ce n’est pas honnête, parce qu’ils ont posé des actes seulement qu’ils ne sont pas à la hauteur des attentes.On constate que c’est maintenant qu’ils cherchent les voies et moyens pour résoudre les problèmes, avant d’arriver au pouvoir on a un programme qu’on prépare et on sait déjà ce qu’on doit faire et le délai imparti. On n’attend pas de venir au pouvoir et dire qu’on va réfléchir. Vous-même vous le savez qu’aujourd’hui la situation est difficile. Y’a pas un seul secteur où les gens sont contents : la sécurité, l’éducation etc… il y a partout des problèmes. Au vu de tout cela, le premier ministre ne peut pas venir nous dire que le Burkina est sur le bon chemin, non ! Les grèves sont le résultat qu’il y a aucune confiance entre les acteurs de ce pays. Il a dit le Burkina is back, je ne sais pas de quel back il s’agit, nous on estime que le Burkina va de mal en pis.
Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba au cours de son grand oral de ce jeudi 12 avril 2018
Le conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 25 avril 2018
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 11 avril 2018, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 13 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE,Président du Faso, Président du Conseil des ministres.
Le conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 11 avril 2018
Le Conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.
I.DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SIX (06) RAPPORTS.
I.1.1. Pour le compte du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :
un rapport relatif à la politique sectorielle « justice et droits humains ».
Cette politique vise à « renforcer la protection et la promotion des droits et libertés au Burkina Faso ». Sa vision est qu’à l’horizon 2027, les populations dans leur diversité aient une meilleure satisfaction des services rendus par la justice et dans la protection de leurs droits.
I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
un projet de loi relatif au pilotage et à la gestion du développement.
Cette loi vise à assurer la planification du développement sur le long terme afin d’impulser de véritables changements en terme d’impact dans la mise en œuvre des différentes politiques de développement.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.
I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques :
un décret portant approbation des statuts du Bureau national des sols (BUNASOLS).
L’adoption de ce décret permet au BUNASOLS d’accomplir efficacement ses missions et de se conformer aux dispositions du décret N°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif (EPA).
I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Eau et de l’assainissement:
un rapport relatif à la Politique sectorielle « environnement, eau et assainissement » (PS-EEA).
Cette politique sectorielle est fondée sur la vision selon laquelle «A l’horizon 2026, les filles et les fils du Burkina Faso ont un accès équitable à l’eau, à un cadre de vie sain et à un environnement de qualité ».
L’adoption de ce rapport permet de disposer d’un document de référence en matière de gouvernance environnementale et de développement durable.
I.1.5. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :
un rapport relatif à l’organisation de la 3ème édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) 2018.
La Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest vise à créer un cadre de promotion du secteur des mines et des carrières et d’assurer une meilleure visibilité de ce secteur à travers le monde entier.
Cette édition se tiendra du 27 au 29 septembre 2018 à Ouagadougou sous le thème « l’exploitation des ressources minérales en Afrique : quelles stratégies pour en faire un moteur de croissance et de développement durable ? ».
I.1.6. Pour le compte du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :
un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF).
L’adoption de ce décret permet de conformer les statuts de l’Ecole nationale des eaux et forêts aux dispositions du décret N°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif (EPA).
II. COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le ministre de l’Economie, des finances et du développement a fait au Conseil une communication relative à la grève de la Coordination des syndicats du ministère en charge de l’économie et des finances (CS-MEF), les 4 et 5 avril 2018.
Le gouvernement a instruit les ministres en charge du dossier de prendre toutes les dispositions pour faire le point des absences non justifiées durant cette période et le point des agents qui n’ont pas répondu aux réquisitions afin d’appliquer des sanctions conformément aux dispositions réglementaires en vigueur.
II.2. Le ministre des Transports de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a fait au Conseil une communication relative à l’état d’avancement du projet de modernisation et de sécurisation des titres de transport et ré-immatriculation des véhicules et du démarrage de la production des nouveaux titres de transport sécurisés.
Le Conseil a instruit le ministre en charge du dossier de prendre toutes les dispositions pour la bonne conduite de l’opération dans le respect du planning de production et en facilitant l’accès des usagers aux centres de délivrance des nouveaux titres.
II.3. Le ministre de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles a fait au Conseil une communication relative à l’organisation du Sommet des jeunes leaders des Nations Unies à Ouagadougou.
L’objectif de ce sommet est de permettre aux jeunes leaders africains de s’approprier les objectifs du développement durable afin de mieux contribuer à leur réalisation. Prévu se tenir du 21 au 25 mai 2018, ce sommet a pour thème « vers l’appropriation des Objectifs du Développement Durable, la contribution des jeunes au plan de rattrapage du VIH (90-90-90) et la capture du Dividende Démographique ».
Le 6ème Sommet panafricain des jeunes leaders des Nations-Unies est placé sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.
III. NOMINATIONS
III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A.AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE
Monsieur Mathias SAM, Mle75668B, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Louis Anicet BAKOUAN, Mle111111Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Contrôleur de gestion du Fonds d’assistance judiciaire ;
Monsieur Paul KABRE, Mle 225 904 T, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’éducation aux droits humains ;
Madame Bernadette KANAZOE/ILBOUDO, Mle 216 734 T, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice de la Promotion contre les violations des droits humains ;
Monsieur Benjamin SOW, Mle36953A, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la Promotion de la tolérance et de la paix ;
Monsieur Marcel ZONGO, Mle212340G, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du Partenariat ;
Monsieur Règma KABORE,Mle 212 237 W, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Droits humains et de la promotion civique de l’Est ;
Monsieur Zakaria BAYOULOU, Mle 200 408 H, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Droits humains et de la promotion civique du Sahel ;
Monsieur Léon YAKNABA, Mle 212 249 X, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des Droits humains et de la promotion civique du Centre-Ouest.
B.AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
Madame Oumou ILBOUDO/DRABO, Mle 85 131 Z, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chargée de missions ;
Monsieur Zacharie COMPAORE, Mle 26 902 G, Docteur vétérinaire, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Monsieur Harouna Sylla, Mle 43 945 T, Professeur certifié, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
Monsieur Saïdou SANA, Mle 95 609 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
Monsieur Sibirinonga Lucien NANEMA, Mle 206 995 U, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la Sécurisation de l’espace pastoral ;
Monsieur Aloys OUBDA, Mle 78 216 X, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques de la Boucle du Mouhoun ;
Monsieur Zafianou YARO, Mle 87 302 N, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques du Centre-Est ;
Monsieur Brahima SOW, Mle 33 698 E, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques du Centre-Nord ;
Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 241 902 Y, Docteur vétérinaire, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques du Centre-Sud ;
Monsieur Hamadé OUEDRAOGO, Mle 87 299 M, Ingénieur en vulgarisation agricole/option élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques du Plateau-Central ;
Monsieur Issoufou DIABATE, Mle 43 350 B, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques du Sud-Ouest ;
Monsieur Amadou WANGRAWA, Mle 97 544 R, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques des Balé ;
Monsieur Victor NACOULMA, Mle 23 954 D, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Bazèga ;
Madame Fatoumata OUEDRAOGO, Mle 202 635 H, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice provinciale des ressources animales et halieutiques du Sanguié ;
Monsieur Sériba DEMBELE, Mle 76 029 F, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Mouhoun ;
Madame Félicienne Windkouni BERE, Mle 91 577 X, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice provinciale des ressources animales et halieutiques du Yatenga.
Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,
Rémis Fulgance DANDJINOU,Officier de l’ordre national
Djanguinaba Barro, ex-puissant soutien du régime Compaoré, n'entend plus se mêler de la politique
Djanguinaba Barro, puissant opérateur économique pendant le régime du président Compaoré, était l’invité ce dimanche 8 avril d’Ismael Ouédraogo de Burkina Info. Victime (ses maisons brûlées) comme bon nombre des dignitaires de l’ancien régime ; Djanguina dit avoir pardonné à ses malfaiteurs qui auront le moment venu de répondre de leurs actes devant le Tout-puissant et de prôner la réconciliation pour sortir le pays de sa situation actuelle.
Djanguinaba Barro, ex-puissant soutien du régime Compaoré, n’entend plus se mêler de la politique
S’il y a une leçon à retenir de ce passage à Burkina Infos de l’ex-puissant homme d’affaires burkinabè, Djanguinaba Barro ; c’est les affaires et la politique ne font pas toujours bon ménage. Ainsi, du fait de sa proximité ou de son affiché à au régime du président Blaise Compaoré, l’homme a été la cible des actes de vandalisme observé à la chute de l’ex-président du Faso. Fidèle parmi les fidèles des opérateurs économiques qui ont pendant longtemps collaboré avec le pouvoir Compaoré, Djanguinaba a vu ses maisons brûler. Aujourd’hui, il dit avoir, grâce à son Dieu, reconstruit quelques- unes. Il assure avoir pardonné à ses malfaiteurs, les laissant devant leur responsabilité devant Dieu à qui auront, à l’écouter, des comptes à rendre le moment venu.
Mais, si c’était à refaire, Djanguinaba réfléchira par deux fois avant de flirter avec les politiques. A l’en croire, il n’est plus disposer à agir en politique, indiquant qu’il n’a plus la force de courir comme le font tout le temps les politiques. Même s’il n’exclut pas que sa progéniture puisse agir en politique.
Aucun contact avec le président Compaoré
Mais le natif de Diéri est-il en contact avec le président Blaise Compaoré depuis son départ en fin octobre 2014 ? Djanguinaba répond par la négative. Ce serait risqué, vu ce qu’il a déjà vécu, lui qui ne dispose pas de protection rapprochée comme l’ancien président.
Sur la question de la réconciliation nationale, Djanguinaba Barro est partant car c’est, dit-il, la condition du vivre et de construire ensemble le pays. Ce qui, de son avis, passe forcément par le pardon, Dieu ayant lui-même pardonné et l’ayant toujours recommandé aux Hommes.