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IFC soutient le développement des micro-entrepreneurs en Afrique sub-saharienne

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Rabat, Maroc, le 24 octobre 2018—IFC, un membre du Groupe de la Banque mondiale, a signé un accord de partenariat pour accompagner Atlantic Microfinance For Africa (AMIFA), une filiale du Groupe Banque Centrale Populaire (BCP), dans le développement de son offre de produits et services afin de promouvoir la microfinance en Afrique subsaharienne.

Cette convention permettra à AMIFA de renforcer les capacités de développement de son programme de microfinance en Afrique subsaharienne à destination des très petites entreprises (TPE) et petits porteurs de projets afin notamment de soutenir leur inclusion financière et leur insertion économique.

Malgré une progression remarquable de l’inclusion financière en Afrique subsaharienne ces dernières années, passant de 23% de la population en 2011 à 43% en 2017 (Findex, 2018), une majorité des adultes de la région n’ont toujours pas accès à des services financiers réglementés et durables.

« Ce partenariat nous permettra de disposer de l’expertise et de l’accompagnement reconnus d’IFC pour optimiser notre modèle et réaliser notre programme de microfinance, qui revêt un caractère à la fois social et économique, et contribue plus efficacement à l’inclusion financière d’une tranche importante des populations à faible revenu », a souligné M. Kamal Mokdad, Directeur Général en charge de l’International à la BCP.

Afin d’étendre la portée de la microfinance en Afrique subsaharienne, le Groupe BCP a créé en 2014 une holding, AMIFA, et une première institution de microfinance en Côte d’Ivoire, avec comme ambition de développer un réseau d’établissements de microfinance dans la région UEMOA.

« Les micro-entrepreneurs ont besoin d’accéder à des services financiers formels pour pouvoir développer pleinement leur potentiel, » a déclaré Riadh Naouar, le responsable du département Conseil d’IFC auprès des institutions financières au Moyen-Orient et en Afrique. « Grâce à l’initiative régionale du Groupe BCP, le réseau AMIFA pourra avoir un impact significatif sur le développement de la microfinance en Afrique de l’Ouest. »

IFC et le Groupe BCP ont débuté leur partenariat en 2012. A travers plusieurs investissements et projets de conseil et accompagnement, IFC soutient depuis le Groupe dans ses missions de développement de l’accès au financement pour les entreprises afin de stimuler la croissance et l’emploi. Ce nouvel axe de partenariat confirme la volonté d’IFC d’accompagner les entreprises marocaines dans leur stratégie d’expansion en Afrique subsaharienne.

 

À propos d’IFC

IFC (Société financière internationale), institution sœur de la Banque mondiale au sein du groupe du même nom, est la plus importante institution internationale d’aide au développement au service du secteur privé dans les pays émergents. Elle collabore avec plus de 2 000 entreprises à travers le monde et consacre son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et d’opportunités dans les zones les plus sensibles de la planète. Au titre de l’exercice 2018, les financements à long terme d’IFC dans les pays en développement ont atteint plus de 23 milliards de dollars et ont permis de mobiliser les capacités du secteur privé pour contribuer à mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée. Pour plus d’informations : www.ifc.org

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Burkina Demain : Encourageante visite de courtoisie du CSC !

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Le Conseil supérieur de la communication (CSC)  a visité, ce mercredi 24 octobre 2018, le média en ligne Burkina Demain, sis au quartier 1200 Logements de Ouagadougou. Occasion pour le vice-président du CSC Aziz Bamogo et les autres membres de la délégation de toucher du doigt  les conditions de travail des responsables et agents du média visité, et de prodiguer des encouragements.

C’est dans la matinée de ce mercredi 24 octobre 2018 qu’une délégation du Conseil supérieur de la communication (CSC) conduite par son vice-président, Aziz Bamogo, a été reçue au siège de Burkina Demain (burkinademain.com),  au quartier 1200 Logements, à Ouagadougou.

Accueillis à leur arrivée par  Grégoire B. Bazié, directeur général et directeur de publication de Burkina Demain, les  visiteurs ont été conduits d’abord dans le bureau de M. Bazié, puis dans la salle de rédaction où se sont déroulés les échanges.

«Nous sommes venus pour voir dans quelles conditions vous travaillez et vous dire que le CSC veut vous accompagner à toujours faire votre travail dans le respect des règles déontologiques», a indiqué le vice-président du conseil supérieur de la communication, Aziz Bamogo. «Le CSC voit en vous un partenaire avec qui il voudrait travailler en amont pour prévenir d’éventuels dérapages. Nos techniciens sont des personnes ressources à votre disposition », a ajouté M. Bamogo qui était accompagné de des conseillers Ismael Nignan et Jeanne Marie Coulibaly, ainsi que de Abdoulaye Dao, Daniel Bonzi et de Sandrine Ouédraogo, tous responsables au CSC.

Prenant la parole à la suite du vice-président Bamogo, le DP de Burkina Demain a salué la démarche des responsables du CSC qui traduit quelque part une marque de considération à l’égard de son média. «Certes, par le passé, nous avons été souvent associés aux activités du CSC. Mais, c’est la première fois que nous avons cet honneur de recevoir une visite du CSC. Pour nous, c’est aussi une marque d’encouragement. Et Nous vous prions de bien vouloir traduire notre gratitude au président du CSC pour cette visite d’encouragement».

«Les problèmes pour un jeune média en ligne comme le nôtre, c’est la connexion, le problèmes matériels et financiers. Malgré tout, nous nous battons quotidiennement avec  les moyens dont nous disposons pour assurer le travail, dans l’espoir certainement que demain sera meilleur», a-t-il poursuivi.

Après trois années seulement d’existence, Burkina Demain a déjà couvert plus évènements au niveau du Burkina Faso, de la sous-région et au niveau continental. Le site a même déjà couvert des évènements de l’Assemblée générale de l’ONU. L’autre spécificité du site, c’est l’anticipation dans l’information, l’intérêt pour des questions porteuses pour l’avenir, le développement du Burkina Faso,  de l’Afrique. Des questions comme l’énergie, l’eau, l’environnement,  les infrastructures de façon générale.

Burkina Demain dispose à ce jour de  correspondants tant  à l’intérieur  qu’à l’extérieur du Burkina (Bobo, Houndé, Ouahigouya, Koudougou, Brazzaville, etc.)

Jean Konombo

Burkina Demain

Meurtre de Jamal Khashoggi : un «incident hideux», selon le prince saoudien

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L’intervention ce mercredi 24 octobre du prince saoudien Mohammed Ben Salmane était attendue. Non pas pour le forum international sur l’investissement de Riyad au cours duquel il est prononcé. Mais pour l’affaire Jamal Khashoggi, du nom du journaliste saoudien porté disparu depuis son entrée le 2 octobre dernier dans le consulat de l’Arabie Saoudite à Istanbul  et pour laquelle tous les regards accusateurs sont tournés vers Riyad et ses haut responsables dont le prince Ben Salmane.

Le prince Mohammed Ben Salmane refuse d’y voir une dégradation des relations Ankara-Riyad

La mort du journaliste Jamal Khashoggi ne faisant plus l’ombre d’aucun doute, même du côté saoudien, le prince Mohammed Ben Salmane s’est montré indigné, choqué, qualifiant le meurtre de «crime hideux». «Ses auteurs seront traduits en justice», s’est pressé d’ajouter, au cours de son intervention tant attendue au forum international sur l’investissement du Riyad, boudé justement pour cette affaire non encore élucidée de l’assassinat de Jamal.

Et de se montrer rassurant  sur les rapports de l’axe Ankara-Riyad, théâtre de l’odieux crime.  Wait and See.

Amidou Traoré

Burkina Demain

Elimination des MGF d’ici à 2030 : Ouaga, une étape importante dans la stratégie globale

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C’est parti depuis ce lundi 22 octobre 2018 à Ouagadougou pour la conférence internationale sur l’élimination des Mutilations génitales féminines (MGF). Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a représenté le président du Faso à cette importante conférence des acteurs communautaires, nationaux, sous- régionaux et internationaux de la lutte pour l’élimination des MGF d’ici à l’horizon 2030.

Photo de famille des officiels à l’ouverture de l’ouverture de la conférence internationale de Ouaga sur les éliminations des MGF d’ici à 2030

«Galvaniser les actions politiques en faveur de l’élimination des mutilations génitales féminines». C’est le thème de la conférence internationale sur l’élimination des Mutilations génitales féminines (MGF) qu’organise depuis ce lundi 22 octobre 2018 à Ouagadougou par l’Union africaine et ses partenaires.

Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a réaffirmé l’engagement du gouvernement burkinabè sur la question

«Le Burkina Faso n’est pas à l’abri de cette pratique rétrograde à laquelle 68 millions de filles et de femmes pourraient être exposées avant 2030 dans le monde», souligne la ministre burkinabè de la femme, de la solidarité et de la famille, Marie Florence Ilboudo.

Mais,  à en croire Fatoumata N’Diaye, directrice générale adjointe de l’UNFPA, il y a plus de 200 millions de femmes et de filles qui sont soumises à cette expérience des MG. «5,3 millions ont été sauvées et ont reçu des soins et de protection.

Et Mariam Lamizana, présidente du comité inter- africain de la lutte pour l’élimination des MGF, d’indiquer qu’au-delà des résultats obtenus, l’on doit rester plus que jamais  vigilant.

Aussi, selon la ministre Ilboudo, la pratique de l’excision est caractérisée de nos jours par la clandestinité, la baisse de l’âge à l’excision et la pratique transfrontalière.

Et de conclure qu’au regard de leur ampleur, les MGF restent un problème actuel de droit, de santé publique, de dignité humaine et de discrimination basée sur le sexe. Par conséquent, pense-t-elle, les efforts individuels et collectifs à l’échelle nationale, sous- régionale, continentale et mondiale contribuera à la réalisation de ce noble objectif d’ici à 2030.

A ce titre, la présente conférence de Ouagadougou marque une étape importante dans cette dynamique d’ensemble. Car, il est possible de mettre fin à cette pratique, foi de Fatoumata N’Diaye.

Jean Konombo

Burkina Demain

Cameroun : Paul Biya vainqueur sans surprise de la présidentielle du 7 octobre

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C’est tout sauf une surprise cette énième victoire du président camerounais, Paul Biya, à une élection présidentielle, notamment celle du 7 octobre 2018, remportée dès le premier tour à hauteur de 71, 28% des suffrages par le chef de l’Etat sortant, laissant loin dernière son challenger et ancien ministre, Maurice Kamto, crédité de 14% des suffrages.

De nouveau réélu pour un énième septennat à la tête du Cameroun, à en croire les résultats officiels rendus publics par la Cour constitutionnel, ce lundi 22 octobre, Paul Biya (85 ans),  crédité des 71,28% des suffrages, va devoir en plus des questions de développement et sécuritaires avec notamment le péril Boko Haram, faire face aux velléités indépendantistes de la partie anglophone du pays.

Jean Konombo

Burkina Demain

Médias nigériens : L’appel de l’ONIMED pour le respect de la confraternité et du droit de réponse

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Ceci est un communiqué de l’Observatoire nigérien indépendant des médias pour l’éthique et la déontologie (ONIMED).

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE N°18/ONIMED/2018

L’Observatoire Nigérien Indépendant des Médias pour l’Éthique et la Déontologie (ONIMED) constate, depuis un certain temps, des pratiques journalistiques contraires à l’éthique et la déontologie.

Ces pratiques sont en porte-à-faux avec les principes élémentaires de l’exercice du métier du journaliste édictés, notamment, dans la charte du journaliste professionnel du Niger. Certains confrères s’adonnent à des attaques à peine voilées mettant à mal la confraternité ou à la publication du droit de réponse par médias interposés, qui portent atteinte à l’éthique et à la déontologie du métier.

Ainsi, en termes de manquements à l’éthique et à la déontologie l’ONIMED relève, entre autres :

  • Le non respect de la confraternité ;
  • Le non respect des procédures du droit de réponse ;

L’ONIMED rappelle à cet effet, aux journalistes et aux organes de presse, les dispositions de l’article 10 du Code d’Éthique et de déontologie des Journalistes Nigériens qui dit clairement : «cultiver l’esprit de la confraternité dans la collecte et la diffusion de l’information, notamment en s’interdisant de participer directement ou indirectement à toute action visant à nuire à un confrère ou à une entreprise de presse».

Par ailleurs, l’ONIMED rappelle que l’article 31 de l’Ordonnance 2010-035 du 04 Juin 2010 donne droit à toute personne physique ou morale de disposer d’un droit de réponse dans les cas où des imputations susceptibles de porter atteinte à son honneur, ou à sa réputation, ou à ses intérêts commerciaux ou non commerciaux ont été diffusés par un organe d’informations générales. Le droit de réponse doit être strictement limité aux faits incriminés.

Le droit de réponse s’exerce uniquement et strictement dans l’organe ayant publié ou diffusé l’information.

Au regard de tout ce qui précède, l’ONIMED saisit cette occasion pour rappeler aux professionnels des médias leurs devoirs édictés dans le Code d’Éthique et de Déontologie, notamment aux articles 2 ; 3 ; 5 ; 7 ; 8 et 10.

Fait à Niamey, le 22 octobre 2018»

Le Président 

Mamane A Jaharou

                                       ——————————————————-

Observatoire Nigérien Indépendant des Médias pour l’Éthique et la Déontologie

TERMINUS AVENUE DE L’AFRIQUE

BP 10850 NIAMEY/NIGER

Site web : www.onimed.org  

TEL : 00227 96 29 07 20 / 93 35 29 29 / 96 50 46 84

Affaire Jamal Khashoggi : 16 organisations de presse exigent justice pour le journaliste saoudien

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Jamal Khashoggi ( ici en costume noir en train de pénétrer le 2 octobre 2018 dans le consulat saoudien d'Istanbul) a disparu depuis lors des radars

Cette déclaration de seize organisations ouest-africaines de défense de la liberté de presse dont Media Foundation for West Africa (MFWA),   le Centre national de presse Norbert Zongo ou l’Observatoire indépendant nigérien des médias pour l’éthique et la déontologie (ONIMED) ; fait suite à la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.

Jamal Khashoggi ( ici en costume noir en train de pénétrer le 2 octobre 2018 dans le consulat saoudien d’Istanbul) a disparu depuis lors des radars et n’a plus donné signe de vie.

««Disparition du journaliste saoudien, Jamal Khashoggi.  Seize organisations de défense de la liberté de la presse appellent les dirigeants mondiaux à assurer la justice à Jamal Khashoggi

La Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA), une organisation régionale de défense de la liberté d’expression et quinze autres organisations partenaires en Afrique de l’Ouest, voudrions exhorter les dirigeants du monde à exiger et à assurer la justice au journaliste saoudien disparu, Jamal Khashoggi. Khashoggi est un initié de la famille royale saoudienne qui vit en exil volontaire aux États-Unis depuis qu’il s’est brouillé avec la monarchie en 2017. Vivant en exile, il écrivait des articles très critiques à l’égard du gouvernement saoudien qui étaient publiés dans le Washington Post.

Le 2 octobre 2018, il s’est rendu au consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul, en Turquie, pour accomplir les formalités  de divorce avec son épouse saoudienne afin d’épouser sa fiancée turque, mais  n’a été depuis lors ni vu ni entendu. Le consulat saoudien, et à cet égard, le gouvernement saoudien, ont la responsabilité de fournir la preuve que Khashoggi a quitté le consulat vivant et sauf, une responsabilité qu’ils n’ont pas encore assumée. Les 16 organisations signataires estiment que cette affaire met à rude épreuve l’engagement des dirigeants du monde à protéger la liberté de la presse, la liberté d’expression et d’opinion. Nous considérons l’affaire Khashoggi comme une occasion pour les dirigeants progressistes du monde de faire pression sur les gouvernements répressifs pour qu’ils prennent des mesures décisives pour mettre fin aux crimes contre les journalistes et à l’impunité pour de tels crimes. La disparition tragique et flagrante de Khashoggi représente un acte de défi avéré à l’opinion internationale et de mépris effronté pour la liberté de la presse, pour le droit à l’opinion divergente et le droit à la sécurité personnelle. Nous craignons que si le monde échoue à poursuivre cette affaire jusqu’à sa conclusion logique, cela  aura d’avantage d’effet dissuasif  sur les journalistes critiques et les voix dissidentes en Arabie saoudite et dans d’autres pays.Un tel échec incitera également davantage à la répression et encouragera les gouvernements à  user de la disparition forcée pour faire taire les journalistes et les critiques à l’intérieur et à l’extérieur de leurs frontières.

Nous exhortons donc les dirigeants du monde, y compris le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la liberté d’expression et d’opinion, le gouvernement des États-Unis, les leaders de l’Union Européenne, de  l’Union Africaine et toutes les forces progressistes à relever ce défi dans une égale mesure  en veillant à ce que toute la lumière soit faite sur la disparition du dissident journaliste saoudien et que justice soit rendue.

  1. Media Foundation for West Africa (MFWA), Ghana
  2. International Press Centre (IPC), Nigeria
  3. Observatoire indépendant nigérien des médias pour l’éthique et la déontologie (ONIMED), Niger
  4. Observatoire pour la déontologie et l’éthique dans les medias (ODEM), Benin
  5. Observatoire de liberté de la presse, de l’éthique et la déontologie (OLPED), Cote d’Ivoire
  6. Association guinéenne des éditeurs de la presse indépendante (AGEPI), Guinée
  7. Union des journalistes indépendants du Togo (UJIT), Togo
  8. Maison de la Presse (MP), Mali
  9. Regroupement de la Presse Mauritanienne (RPM), Mauritania
  10. Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), Sénégal
  11. Gambia Press Union (GPU), Gambia
  12. Centre national de presse-Norbert Zongo (CNP-NZ), Burkina Faso
  13. Media Reform Coordinating Group (MRCG-SL)-Sierra Leone
  14. Sindicato De Jornalistas e Tecnicos De Comunicacao Social Guinea Bissau (SINJOTECS), Guinee-Bissau
  15. Centre for Media Studies and Peace Building (CEMESP), Liberia
  16. Associaçao dos Jornalistas de Cabo Verde (AJOC)-Cap Vert »

Presse burkinabè : Comment véhiculer l’info sans tomber dans le piège des terroristes ?

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Le comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo a, à l’occasion de la journée nationale de la liberté de presse, organisé ce samedi 20 octobre 2018, un panel sur la problématique de la diffusion de l’information en temps de terrorisme.

Pour le ministre de la communication et des relations avec le parlement, Remis Fulgance Dandjinou, qui a assisté au panel ; les populations ont droit à une information complète, équilibrée. Pour ce faire, le journaliste a besoin, dit-il, d’avoir tous les éléments pour aboutir à cette information équilibrée.

Pour sa part, le Professeur Régis Balima de l’université Joseph Ki-Zerbo pense que la date du 20 octobre est une occasion pour les professionnels des médias d’interpeller la justice burkinabè sur sa lenteur dans le traitement des dossiers.

Pour Boukari Ouoba, journaliste, la question du terrorisme est un sujet nouveau au Burkina Faso. ‘’Dans un pays comme la France, on ne peut pas suivre une attaque jusqu’à une heure sans savoir ce qui se passe mais au Burkina Faso, ce n’est pas le cas. Pour nous, cela ne revient pas au ministre de la sécurité ou à celui de la communication de sortir les informations pour les citoyens.

Selon Danielle Bougairé, enseignante-chercheure, l’objectif des médias, c’est d’informer les gens de façon rapide. Et dans cette optique, Boukari informe que lorsqu’on tue un assaillant, les autorités nous refusent l’accès à la scène de crime mais après un bout de temps, on voit des images que nous journalistes  mêmes n’avons pas publiées qui circulent sur les réseaux sociaux et on se demande qui a pu faire cela.

Et de conclure en indiquant qu’il faut souvent que le Procureur du Faso donne aussi des informations sur les évènements terroristes en cours.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

19e AG des sociétés d’Etat : Le budget programme au centre des préoccupations

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Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a présidé ce jeudi à Ouagadogou la dix-neuvième Assemblée générale des sociétés d’Etat du Burkina Faso. Le but de l’exercice, c’est de «dialoguer » sur la mise en œuvre du budget programme 2018.

«Quelle contribution des établissement publics de l’Etat pour la mise en œuvre du budget programme ? » C’est le thème de la dix-neuvième Assemblée générale des sociétés d’Etat du Burkina Faso qui s’est ouverte ce jeudi dans la salle de conférence de Ouaga 2000.

Selon  le Premier ministre Paul Kaba Thiéba qui a présidé l’ouverte de la présente QG des sociétés d’Etat, la réalisation de nos actions nous recommande de bonnes pratiques de gestion de l’Etat qui se caractérise par la responsabilisation dudit Etat. Les établissements de l’Etat doivent, a-t-il indiqué, s’approprier le budget programme.

Au cours de cette AG, le PM a aussi abordé la question sécuritaire : «Nous n’avons jamais vu une situation pareille (…) ces attaques menacent notre macro-économie. Pour le chef du gouvernement, cette AG n’est pas un tribunal mais plutôt une occasion de dialoguer ensemble afin de trouver des solutions salvatrices, a assuré le chef du gouvernement. S’il y a des difficultés, il faut les signaler car, cela revient à  nous tous de ‘’prendre le taureau par les cornes…Mettons-nous au travail !’’.

Comme c’est souvent le cas en pareille circonstance, c’est au secrétaire général du Ministère de l’économie, des finances et du développement, que l’honneur est revenu de présenter le rapport sur la gestion des établissements publics de l’Etat, exercice 2017. Sur 82 EPE, l’analyse fait apparaître les masses budgétaires et les indicateurs de performances, souligne le SG Seglaro Abel Somé.

Selon ses analyses, le montant total des recettes (y compris les subventions) pour l’année 2017 s’élève à 207,243 milliards F CFA en 2016, soit une hausse de 13, 28%. Quant aux dépenses budgétaires, ils s’élèvent à 160,833 milliards de francs CFA contre 139, 955 milliards F CFA en 2016, soit une hausse de 14,92%.

D’une manière générale, toujours selon le SG du MINEFID,  l’évolution de la structure des dépenses en 2017 fait ressortir une augmentation des charges de fonctionnement de 7,99% par rapport à l’année 2016 ; de même qu’une progression des dépenses consacrées aux investissements de 59,61%.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Le terrorisme dans les médias : Dandjinou interpelle les patrons de presse privée

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Le ministre de la communication, Remi Fulgance Dandjinou, entouré de ses plus proches collaborateurs, a rencontré ce jeudi 18 octobre 2018, à Ouagadougou, les patrons de presse privée pour échanger avec eux sur leurs préoccupations. Naturellement la question du traitement de l’information ou sa diffusion par le gouvernement aux médias a polarisé, comme il fallait s’y attendre, les échanges qui se sont bien passés.

Empruntant une citation à Francis Balles dans mon mot introductif aux échanges avec les patrons de presse privée ce jeudi, le ministre Dandjinou dira que «les médias sont diversement capables d’influer sur les opinions ou sur les comportements selon les époques ou selon les publics, indépendamment de leurs caractéristiques intrinsèques». Et d’indiquer que les cadre qui les réunit doit être un tremplin pour renforcer la confraternité entre les premiers responsables des médias privés et le département de la communication afin d’établir des meilleures relations de collaboration dans un intérêt bien compris des attentes des uns et des autres.

Au cours de cette rencontre, le porte-parole du gouvernement a évoqué les enjeux et les défis dans le contexte d’insécurité caractérisé par les attaques terroristes à répétition. Selon ses propos, le jeu des terroristes dont le funeste projet de déstabilisation des Etats, passe par la promotion de la violence.

«Pris au jeu de la concurrence et de la course à l’audience qu’accentue le développement exponentiel d’internet et des réseaux sociaux, les médias peuvent se retrouver parfois contre leur gré, dans une bataille des images, des mots et des déclaration».

Et d’interpeller ses interlocuteurs sur leurs responsabilités. Il est indéniable, dira-t-il, que les mots employés, les exemples cités et les images montrées devraient informer et non verser dans le sensationnalisme. Pour ce faire, il a invité les professionnels des médias à faire prévaloir l’intérêt supérieur de la nation dans la quête et la divulgation de l’ «information sur le terrorisme».

«Plus que jamais, la responsabilité sociale des journalistes et plus généralement des médias, est engagée face à ces actes de terrorisme qui fragilisent nos institutions démocratiques et sèment un climat de psychose et de méfiance au sein de nos populations», a-t-il conclu en guise d’interpellation des patrons de presse privée.

Nicolas Bazié

Burkina Demain