Organisateurs et participants de l'atelier sont parvenus à des conclusions intéressantes assorties de recommandations

Comme évoqué dans un précédent article, Ouagadougou a abrité du 2 au 4 juin 2021 une table ronde intitulée «Table ronde d’acteurs et leaders locaux sur l’eau comme vecteur de paix au Sahel». Voici les principales recommandations de cette table ronde organisée conjointement par l’ONG Eau Vive Internationale, le Pôle Eau de Genève ; l’Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma ; et l’Observatoire Citoyen sur la Gouvernance et la Sécurité (OCGS) :

Organisateurs et participants de l’atelier sont parvenus à des conclusions intéressantes assorties de recommandations

                                            Récommandations

1-Accorder plus d’importance à l’eau, ce don précieux à l’Humanité et au monde qu’il faut en prendre soin, protéger car, c’est elle qui rend possible toute vie sur terre, toute activité humaine, toute pratique culturelle ;

2-Promouvoir le dialogue, le partage, la solidarité, la bonne gouvernance autour des points d’eau ou des aménagements hydrauliques (barrages) pour favoriser la paix ; le développement et prévenir les conflits d’eau qui se multiplient à la faveur de la crise sécuritaire, avec notamment des milliers de déplacés internes de part et d’autre des frontières qui viennent augmenter la pression sur les ressources hydrauliques dans un contexte de rareté du fait de l’ensablement, cause de la sécheresse précoce des points et aménagements d’eau ;

3 Assurer (les bailleurs de fonds du secteur de l’eau) un meilleur accompagnement des communautés en les impliquant directement à travers des mécanismes de financements souples et directs qui tiennent compte des spécificités des communautés afin que celles- ci continuent véritablement de jouer leur rôle d’acteurs du développement local en cette période de crise sécuritaire exacerbée où les Etats éprouvent du mal à assurer leurs missions régaliennes du fait du terrorisme ;

4-Créer une meilleure coordination entre les différents intervenants du secteur de l’eau (Communautés-Etats-Bailleurs) pour plus d’efficacité dans les actions sur le terrain, ce qui aura l’avantage de réduire les investissements fictifs au Sahel et de favoriser son réel développement ;

5-Prendre en compte les jeunes et les femmes dans les projets de développement au Sahel puisque que c’est ces deux catégories de populations qui constituent la majorité des personnes déplacées internes. Il faut trouver les voies et moyens de créer des emplois pour ces femmes et jeunes afin qu’ils puissent se prendre convenablement en charge, ainsi que leurs familles ;

6-Tenir compte de l’aspect sécuritaire dans l’élaboration et la planification des projets de développement pour éviter qu’ils restent lettres mortes après du fait de l’insécurité.

7- Elaborer et financer un projet global pour la stabilisation du Liptako Gourma. 

Rassemblées par Philippe Martin

Burkina Demain

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