Le CFOP Zéphirin Diabré et sa suite face à la presse à l'issue de l'entretien avec le président du Faso

Une délégation de l’opposition politique burkinabè, conduite par son chef de file Zéphirin Diabré a répondu présent à l’invitation du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré ce jeudi 19 avril 2018. L’objet de la rencontre s’est articulé autour des points portant sur la voie d’adoption de la nouvelle constitution burkinabè et le vote des burkinabè de l’étranger.

Le CFOP Zéphirin Diabré et sa suite face à la presse à l’issue de l’entretien avec le président du Faso

A la sortie de l’audience, c’est Zéphirin Diabré en sa qualité de chef de file de l’opposition qui a communiqué aux journalistes la position de l’opposition.

Tout d’abord il a dit apprécier l’invitation du chef de l’Etat qui « s’inscrit en droite ligne des recommandations de notre constitution » qui autorise le président du Faso à consulter l’opposition politique en cas de besoin.

L’opposition favorable au consensus pour l’adoption de la constitution

Pour Diabré, l’opposition politique de ce point de vue « joue son rôle » et « ne marchandera pas ses avis et opinions si besoin en est ».

Sur les deux points, objet de leur invitation, le chef de file fera savoir que  « nous sommes dans un processus d’échange » en vue de « faire en sorte que là où se posent des problèmes pratiques de mise en œuvre et d’avancée nous puissions nous accorder ».

Il ajoute tout de même que « Je ne peux pas ici et maintenant sur ces deux questions vous donner des indications sur  les conclusions auxquelles nous aurions abouti »

A entendre le chef de file, il faudra se mettre d’accord, opposition comme majorité, sur le choix de la voie de vote de la nouvelle constitution et la période afin de prendre en compte tous les burkinabè. Il dira à cet effet qu’ « il est clair que nous devons trouver ensemble la formule pour qu’elle soit adopter ».

Faire voter les burkinabè de l’étranger en 2020

Sur le sujet du vote des burkinabè de l’étranger, l’opposition dit être très « attachée sur cette question ». Les « compatriotes vivant à l’étranger sont des burkinabè à part entière et il est important qu’ils puissent participer à la vie de la nation » a déclaré Zéphirin Diabré.

Pour l’opposition « il faut finir définitivement avec les faux rendez-vous sur cette question et qu’en 2020 il faut que les burkinabè qui sont à l’étranger puissent voter et exprimer donc leur devoir civique ».

Toutefois l’opposition reconnait que sur cette question il y a des réalités pratiques « qu’il faut examiner et analyser et auxquelles il faut trouver des solutions ».

Joachim Batao

Burkina Demain

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