Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba a rencontré les responsables des institutions financières, le lundi 9 mai 2016 à Ouagadougou, en vue d’échanger sur moyens d’accroître la contribution du secteur bancaire au financement de l’économie.
PM

Ensemble, ils ont parlé de la mobilisation de l’épargne, du financement des Petites et moyennes entreprises (PME), de l’agriculture, de l’habitat et des conditions de réduction du coût de l’intermédiation financière et de l’accroissement du taux de bancarisation.

« Près de 78% des entreprises identifient l’accès aux crédits comme la contrainte majeure à leur développement. Pour les PME, cette contrainte est plus sévère car elles ne bénéficient que de 14% des crédits bancaires », a déploré Paul Kaba Thiéba qui a dit que le taux de bancarisation au Burkina, de l’ordre de 7%, est le plus faible au monde.

Partant de là, il a invité les responsables des banques à mener des réflexions, en vue de réduire les frais de tenue des comptes qui, selon lui, font fuir certains clients.
« La réduction de la pauvreté passe par une croissance forte et inclusive et cela nécessite l’accroissement des investissements publics et privés », a-t-il ajouté.

Le président de l’Association professionnelle des banquiers et établissements financiers du Burkina (APBEF-B), Cheikh Travaly, par ailleurs directeur général de Ecobank-Burkina a rassuré que les banques continueront à financer l’économie nationale, à réaliser des investissements et à renforcer sa compétitivité.
A l’en croire, la réalisation de ces objectifs passe par l’accroissement de la mobilisation de l’épargne intérieur, de l’offre et la qualité des services financiers ainsi que l’amélioration de l’environnement sécuritaire et juridique.

Mathias Lompo
Burkina Demain

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