Le présidium à l'ouverture de l'atelier, au milieu la ministre Rosine Coulibaly, à sa gauche, le représentant résident de la Banque mondiale Cheick Kanté, et sa droite, le secrétaire d'Etat Yvette Dembélé

Pour rendre plus efficace le système des filets sociaux afin de mieux contribuer à la réduction de la pauvreté au Burkina Faso ; la Banque mondiale conjointement avec le gouvernement burkinabè organise, depuis ce mardi 21 juin 2016 à Ouagadougou, un atelier technique pour renforcer les capacités des acteurs.

Le présidium à l'ouverture de l'atelier, au milieu la ministre Rosine Coulibaly, à sa gauche, le représentant résident de la Banque mondiale Cheick Kanté, et sa droite, le secrétaire d'Etat Yvette Dembélé
Le présidium à l’ouverture de l’atelier, au milieu la ministre Rosine Coulibaly, à sa gauche, le représentant résident de la Banque mondiale Cheick Kanté, et à sa droite, le secrétaire d’Etat Yvette Dembélé

«Vers un système coordonné de filets sociaux adaptifs au Burkina Faso». C’est le thème de l’atelier technique que la Banque mondiale en collaboration le gouvernement burkinabè organise du 21 au 23 juin 2016 à Ouagadougou pour renforcer les capacités des acteurs des filets sociaux.
L’ouverture est intervenue ce mardi même à la salle de conférence de Ouaga 2000 sous la patronage du Premier ministre Paul Kaba Thièba, représenté à la cérémonie par la ministre de l’Economie, des finances et du développement, Rosine Coulibaly.
Au Burkina Faso, la Banque mondiale, à en croire son Représentant Résident Cheick F. Kanté, est un acteur majeur de la question des filets sociaux et de la lutte pour la réduction de la pauvreté.
La Banque appuie en effet depuis 2014 le gouvernement burkinabè dans la conduite «d’un programme de transferts monétaires destiné à aider les pauvres à investir dans le capital humain, en particulier dans la nutrition et le développement de leurs enfants et ainsi briser le cycle de la pauvreté».

Des officiels se prêtant aux questions des journalistes
Des officiels se prêtant aux questions des journalistes à l’issue de la cérémonie d’ouverture

Un tel programme de transferts monétaires qui touche déjà 40 000 ménages très pauvres ; pourrait atteindre environ 2,4 millions de personnes, soit la moitié de toute la population chroniquement pauvre dans le pays. Mais, pour parvenir à ce résultat, prévient Cheick Kanté, le Burkina a besoin de de mieux rationnaliser les ressources affectées aux secteurs sociaux et surtout se doter d’un système efficace de filets sociaux comprenant des outils et plates-formes pour soutenir la coordination entre les programmes, accroître l’efficacité opérationnelle et financière, et réduire le chevauchement des interventions. C’est là tout l’enjeu du présent atelier.
Pour le Premier ministre Paul Kaba Thièba, dont le discours de patron de la cérémonie a été lue par la secrétaire d’Etat Yvette Dembélé ; la présente initiative de la Banque mondiale cadre parfaitement avec les ambitions du gouvernement en la matière. Et la ministre de l’Economie, des finances et du développement, Rosine Coulibaly de se réjouir du fait que cet atelier se tienne au même moment que les assises nationales sur le Plan national de développement économique et social (PNDES). A entendre Mme Coulibaly, les initiatives en matière de filets sociaux doivent constituer véritablement pour les bénéficiaires des passerelles vers le développement. Que ces initiatives les aident à sortir de leur situation de précarité et qu’ils deviennent de véritables acteurs du développement.
Plusieurs pays africains (Mali, Niger,…) dont le Congo Brazzaville participent à l’atelier. Emilienne Raoul, ex-ministre congolaise des affaires sociales a d’ailleurs livré à l’ouverture une communication sur l’expérience de son pays en matière de filets sociaux.

Martin Philippe
Burkina Demain

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